[Livre I - Terminé] Mission intrigue 1 : Towards the Rubicon

Mission 2

Dead or Alive

Le jeune prodige de la politique, l’euro-député Hansen Storeberg, prend un bain de foule à Coal District. Les rues sont agitées, près de Red Light Corner. D’ordinaire, les flics viennent peu mais là, un député qui va serrer des mains et déposer une gerbe à l’endroit où un jeune flic a été tué la semaine passée dans des échanges de coups de feu, ça bouscule un peu les habitudes... Journalistes, passants, clients des bars, tripots et commerces alentours, les flics ont du boulot et la brigade locale a demandé une tonne de renforts pour protéger la foule en cas de représailles de la pègre... Qui a aussi mis un contrat sur la tête de Storeberg ! L’homme jouit d’une grande popularité, serre des mains et promet de répondre aux questions des citoyens qui viendront se recueillir avec lui, sur l’avenir de Coal District et le traitement de la criminalité.

Mission intrigue

Règles et résumé

♦️ Chaque semaine, le MJ actualise la mission intrigue, vous avez donc 1 semaine pour poster afin de faire avancer la mission.
♣️ Vous pouvez répondre plusieurs fois, à condition qu’au moins deux posts précèdent votre intervention.
♥️ Les lancers de dés sont nécessaires pour vos actions et attaquent. /!\ De même, les PNJ se défendent /!\ Si vous vous en prenez à un PNJ, indiquez le à la fin de votre post, sous le récap de vos points de baston. Si vous avez un doute sur les lancers à faire, contactez un membre du staff.
• Les réponses doivent faire une page word maximum, pour vous faire avancer rapidement et pour nous faciliter la lecture.

Inscrits
Fallon Ward
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Eugénie Luzault

MISE EN PLACE
Dans votre premier post, vous avez ou non conscience de la situation mais vous voyez un attroupement avec flics, journalistes et plein de curieux.
A vous d'introduire votre présence!

Dernière édition par Master of Chaos le Sam 28 Avr - 11:19, édité 1 fois

Comme la plupart des policiers d’Europolis, Christopher Hart a marqué cette date d’une pierre blanche. Un eurodéputé qui vient à Coal District pour rendre hommage à l’un des leurs abattus en service, ça n’arrive pas tous les jours. Manœuvre d’un expert en communication pour gagner des voix ou volonté sincère d’améliorer la situation dans ce quartier sensible, Chris ne s’intéresse pas suffisamment à la vie politique pour se forger une opinion sur Storeberg. Ou plutôt, son travail et son activité clandestine lui laissent trop peu de temps pour suivre convenablement un sujet aussi complexe.
Par défaut, le lieutenant prête de bonnes intentions à ce jeune prodige, qui a le mérite de faire preuve d’audace et de considération à leur égard. De toute façon, quelles que soient ses réelles motivations, Storeberg est un important symbole d’espoir, le genre qu’il faut soutenir sans chercher la petite bête alors que la criminalité ronge la ville jour après jour.

L’officier de police se trouve au cœur de l’action, avec la ferme intention de protéger ce politicien et la population des troubles-fêtes qui ne manqueront pas de s’inviter à l’événement. Vêtu de son habituel costume bleu, ses sens sont en éveil pour guetter les mouvements suspects. Malgré l’important déploiement des forces de l’ordre, il y a toujours le risque qu’un malade se jette sur le député ou qu’un tueur professionnel trouve une fenêtre de tir dans les immeubles avoisinants. Un groupe organisé peut également semer l’agitation dans la foule pour opérer une diversion, avant d’attaquer ou chercher à kidnapper l’homme du jour.

Les policiers ont reçu des briefings sur une pléthore de scénarios possibles, mais la réalité est impossible à prévoir.
La seule certitude, c’est qu’il va se produire quelque chose. La Pègre ne manquera pas cette occasion de montrer les crocs et affirmer son pouvoir.

Yulia inspecta une dernière fois son maquillage, impeccable. Elle savait qu’il coulerait dans deux heures, mais bon, au moins elle sortait avec un visage correct. Son frère s’était plaint de multiples façons - de la plus douce à graduellement la plus insistante - au fur et à mesure qu’elle essayait d’allonger le temps du départ. Elle répétait qu’il ne comprenait pas, parce qu’il était un homme et qu’il pouvait parfaitement se passer de ressembler à quelque chose. Elle grommela aussi quelque chose au sujet d’«Olivieux» qu’elle avait croisé dans l’appart’ le matin. Oliver, surnommé Olivieux ou Oldliver par Yulia, était un type que fréquentait son frère, mais qui avait une sacrée différence d’âge avec lui et qu’elle ne voyait pas d’un bon oeil. Pour le moment, elle ne disait rien. Elle se contentait de lui jeter des regards accusateurs, lui faisant bien comprendre que s’il faisait du mal à son jumeau, il le regretterait amèrement. Timofey était trop facile à blesser parce qu’il n’aimait pas que les «étrangers» soient trop tactiles avec lui, et elle craignait toujours qu’un jour quelqu’un le force trop et lui fasse ainsi du mal.
Sur ces pensées, elle attrapa un manteau et son sac à main en disant à son frère de se grouiller l’arrière-train car ils allaient rater le bus. Celui-ci ne manquera pas de lui dire que c’était l’hôpital qui se foutait de la charité, mais elle s’en moquait. Elle lui demanda de fermer la porte à clef et elle alla attraper l’ascenseur pendant ce temps. Ils durent courir un peu pour attraper le bus, donnant encore une occasion à Yulia de se moquer de la nature peu sportive de son jumeau, mais au moins ils étaient à l’heure. À peine étaient-ils arrivé que la foule était déjà amassée dans Coal District. Ils ne semblaient ne pas avoir lésiné sur la sécurité pour l’arrivée de Storeberg, dont ils venaient écouter le discours. Yulia s’intéressait un peu à la politique, car la guerre lui avait fait comprendre à quel point la décision de quelques ministres pouvait changer sa vie. Alors elle s’était déplacée, ayant réussi à se faire accompagner de Tima. Elle lui jeta un oeil afin de savoir s’il arrivait à survivre dans cet environnement trop peuplé pour lui. Elle lui glissa que s’il allait vraiment mal, tant pis, ils regarderaient la rediff à la télé. Ils s’enfoncèrent afin d’être le plus près possible de l’évènement, Yulia tenant fermement la main de Timofey pour ne pas le perdre.

Il n’en pouvait plus d’attendre que Madame sorte de la salle de bain alors qu’ils étaient « pressés », sérieusement est-ce qu’elle ne pouvait pas juste se bouger un peu les fesses histoire qu’il ait le temps de se préparer en plus de trois minutes ? C’était sa sœur tout craché mettre une heure pour se préparer par ce qu’ils avaient le temps et après qu’elle le presse tel un citron pour qu’il se prépare en cinq minute chrono par ce que sinon ils allaient arriver en retard. Ouais, c’était une fille, il ne pouvait peut-être pas comprendre selon l’argumentation de sa sœur, mais lui, ce n’était pas par ce qu’il était un mec qu’il devait ressembler à un gueux puant par ce qu’il n’aurait pas eu le temps de se préparer un minimum. Il aurait pu essayer d’aller dans la salle de bain en premier mais sa sœur l’accaparait toujours la première, alors il n’avait pas réellement le choix. Il tenta de la déloger de cette foutue salle de bain, mais il ne réussit pat et se prit en plus un commentaire désobligeant sur Oliver. Il lui fit un énorme doigt d’honneur qu’elle ne verrait de toute manière et partit en grognant de lui foutre la paix avec Ollie pour s’installer sur le canapé. Elle avait tout gagné, il était à présent d’une humeur franchement pas très bonne.

Comme d’habitude, elle sortir en trombe de la salle de bain et…. Lui dit de se dépêcher. Il avait parié sur ces paroles à chaque fois que cela s’était produit, il serait à présent franchement très riche. Il lui grogna une nouvelle parole qui se voulait volontairement inintelligible, histoire de l’ennuyer et partit s’enfermer dans la salle de bain… mais il adorait trop sa sœur, elle avait vraiment envie de faire ce foutu machin dont lui n’avait pas grand-chose à faire, alors il se dépêcha et sortit rapidement de la salle de bain ? Et finalement, ils sortirent rapidement de l’appartement, coururent pour rejoindre le bus. Et il lui lança un regard noir lorsqu’elle se moqua de lui. Il ne fit cependant aucun commentaire là-dessus par ce qu’elle n’avait pas tout à fait tort. Si tu pensais moins à toi et que tu t’étais dépêchée on aurait pas eu à courir. lui fit-il simplement remarquer avant de se refermer comme une huitre histoire de bien lui faire comprendre son mécontentement. Ceci dit, même quand il n’ouvrait pas la bouche Yulia était très douée pour se faire un monologue long et ennuyeux.

Et sa journée de calvaire était loin d’être terminée en arrivant sur les lieux, la foule était bien trop nombreuse pour lui. Il sentait déjà ses nerfs faiblir, il se crispa en quelques instants et essaya de ne pas totalement paniqué. Ca serait totalement stupide, et puéril. Il pouvait bien faire ça pour sa sœur. Il la laissa lui prendre la main alors qu’ils s’enfonçaient dans la foule. Chaque minute qui passait il avait l’impression d’étouffer un peu plus. Qu’est-ce qui lui avait pris de dire oui à cette escapade ?!

Certains étaient dans la foule, certains étaient à la sécurité, mais Eugénie était au cœur de l'action, autant que l'on puisse qualifier d'"action" une bande de journalistes excités flashant comme autant de mitrailleuses en hurlant leurs questions dans l'espoir de recevoir une réponse, n'importe quelle réponse. Collant Storeberg de près comme un matelot son capitaine en pleine tempête médiatique, elle avait fait l'erreur de se faire encercler par une équipe de télévision, comme une amateure.

Et la charge ne tarda pas à arriver. Que venait faire la fille de l'éminent Philippe Luzault, l'ancien businessman reconverti dans la politique, auprès d'Hansen Storeberg ?

" Ça n'a rien à voir avec mon père. " répondit-elle, " Je suis ici parce que Monsieur Storeberg me l'a proposé, en tant que vétéran. Nous sommes là pour adresser des problèmes concrets. "

Elle et Storeberg étaient en effet apparus proche lors du précédent meeting de son Parti, devait-on ...

Eugénie souffla du nez. La voix du reporter voulait tout dire.

" Sérieusement ? Sans commentaires. "

Tout cela l'épuisait déjà. Elle n'était pas là pour faire campagne, elle n'avait ni la volonté, ni le talent pour ça. Elle n'était pas là pour étaler sa vie aux journalistes non plus. Et pourtant, alors qu'elle avançait, ils continuaient.

" Sans commentaires. " répéta-t-elle pour une autre question, " C'est à Monsieur Storeberg que vous voulez poser les questions, pas à moi. "

Et elle ne manqua pas de s'avancer dans le rassemblement pour éviter les affres du journalisme au maximum. Elle était ici en tant que vétéran, et comme pour beaucoup de choses, elle était ici en faire-valoir, mais au moins, ici, elle avait véritablement l'impression d'assister à quelque chose. Hansen Storeberg était un type bien, au-delà de son image publique, et c'était déjà quelque chose d'énorme pour Eugénie. Peut-être pourrait-il véritablement changer quelque chose. Qui sait, peut-être pourrait-il même déteindre sur son intéressé de père pour en faire quelqu'un de véritablement concerné...

Aujourd’hui, Kate assurait l’ouverture du bar pour finir en début de soirée. Au réveil ce matin-là, la brune n’avait pas envie de se lever. Les derniers jours avaient été assez remplis en émotion. Fallon s’était barrée la laissant seule face à elle-même. Puis le lendemain, alors que son cocard était clairement visible même avec trois tonnes de fond de teint, elle avait vu le lieutenant Hart. Plutôt contente de sa visite, le policier était toujours agréable voir bienveillant avec elle. Mais ce qu’il lui avait dit lui faisait peur. Alors qu’elle n’était sûre de rien, qu’elle s’en sortait dans la vie uniquement grâce à sa mère, comment la jeune femme pouvait-elle devenir un exemple pour celles qui avaient emprunté le même chemin qu’elle ?

Par la suite, la brune avait revu Tim, le grand gêné de la bibliothèque qui lui avait sauvé la mise en la laissant emprunter un livre essentiel à sa formation en premier. Elle avait bien compris qu’elle n’avait rien fait de mal et que le garçon était simplement mal à l’aise en présence d’une personne qu’il ne connaissait pas ou peu. Et puis le soir, elle avait terminé son service à discuter avec un client, un homme célèbre, Henry Watford, écrivain connu à l’échelle mondiale. Mais dans tout ça, elle n’avait toujours pas revu Fallon et ça commençait à lui peser au plus profond d’elle. Alors qu’elle trainait au lit à se remémorer les derniers jours, elle se décida à envoyer un message à sa mère lui demandant quand pensait-elle revenir tout en lui faisant comprendre que son absence lui faisait mal.

Elle n’eut pas de nouvelles de suite aussi la jeune femme finit par se lever. Il y avait encore des restes dans le frigo et le ménage était déjà fait. Aussi elle opta pour une bonne douche chaude pour se détendre. Elle traîna presque vingt minutes sous cette foutue eau chaude qui lui détendait chaque parcelle de son corps. En sortant, elle observa son reflet dans le miroir. Elle allait être obligée de mettre encore du fond de teint. Son œil au beurre noir allait mieux mais il restait tout de même encore visible. Elle se sécha les cheveux, mit ce foutu fond de teint puis ajouta eye-liner et mascara. La brune était prête pour sa session d’examen blanc avant d’aller travailler. En milieu d’après-midi, alors qu’elle partait travailler, elle vit la réponse de l’africaine. Kate eut immédiatement le sourire et partit en direction du bar le baume au cœur. Son service se passa de façon très habituelle. Elle avait toutefois relevé que l’intervention de l’euro-député Storeberg était ce soir. La brune avait totalement oublié ce fait. Il risquait d’y avoir du monde dans les rues.

Une fois son tablier raccroché, elle sortit du bar et regarda rapidement autour d’elle. La déception fut rude, elle n’apercevait Fallon nulle part. Cela n’était pourtant pas son genre de dire quelque chose et de ne pas le faire. Peut-être était-elle tout simplement en retard. La jeune femme prit le chemin habituel pour rentrer à l’appartement espérant rencontrer l’africaine sur la route. Elle eut à peine le temps de faire quelques mètres qu’elle sentit la présence de quelqu’un dans son dos. En se retournant, la brune se retrouva nez à nez avec Fallon. Elle ne put se retenir et se jeta sur elle pour la prendre dans ses bras. Kate avait eu tellement peur de ne plus la revoir.

Je suis contente de te retrouver.

Elle relâcha son étreinte et se remit en marche accompagnée de sa mère adoptive. Lorsqu’elles atteignirent l’angle de la rue, les deux femmes virent un attroupement assez important. Journalistes, policiers et tous les curieux du quartier étaient réunis. Kate glissa un regard à sa mère :

C’est pour ça que tu es revenue n’est-ce-pas ?

Ca fait 3 nuits qu’elle oscille entre divers squats à travers la ville, une nuit chez Raven, une autre chez son ami Leskov, la dernière à l’hôtel, jamais au même endroit. La journée, elle traque sa nouvelle cible. Elle prend énormément de retard sur son travail officiel, mais elle ne se sent vraiment pas de rentrer. Pas après ce qu’elle a fait à sa fille. La tueuse est capable de vivre avec une centaine de morts sur la conscience et elle n’y pense même pas, mais le coup de poing donné à Kate, ça elle le supporte foutrement pas, ça la hante en permanence.

Ce soir, elle ne peut rester plus longtemps éloigné de sa fille, pas avec ce qui se trame dans leur quartier. Raven lui en a parlé l’autre soir, un nouveau contrat a été mis sur la tête d’un politicien et il se trouve que ce dernier sera dans le coin ce soir. 1 chance sur 2 que celui ou ceux qui ont accepté le contrat se pointent pour tenter leur chance. Dans ces conditions, hors de question de laisser Kate rentrer seule.

Fallon avait l’intention de la prévenir, mais Kate la devance avec un sms. Elles se retrouvent à la sortie du bar et au fur et à mesure que la journée passe, l’angoisse va crescendo. Malgré ses sms, son inquiétude, son désir de voir sa mère revenir, il serait insensé de faire comme s’il ne s’était rien passé. La tueuse passe en coup de vent à leur appartement, pour se changer et récupérer du matériel. Elle opte pour le pratique, plutôt que le cool, elle ne veut pas se retrouver mêlée à ces conneries, mais si elle sait une chose, c’est qu’on a rarement le choix contre le destin.

Habillée, armée, elle enfile une veste en cuir doublé de polaire à l’intérieur elle est prête pour la soirée. Il serait vain d’y aller en voiture, l’attroupement ne fera que les ralentir et ce dernier est déjà en train de se former alors qu’elle prend la direction de Red light corner, les mains dans les poches, la capuche sur sa tête la protège du froid de l’hiver et décourage les plus curieux de la dévisager. C’est dans l’ombre du bâtiment qu’elle attend sa fille et alors qu’elle voit cette dernière quitter son travail, elle hésite quand son regard tombe sur l’hématome dont elle est la cause.

Quand elle commence à se diriger vers leur appartement, Fallon ne peut se résigner à rester cacher plus longtemps. Jusqu’à ce que Kate se rende compte qu’elle est suivie et se jette dans ses bras. La mère referme les bras autour de sa fille, la sert peut-être plus fort que de coutume, elle voudrait la garder contre elle indéfiniment. Après un rapide baiser sur le front, elles se mettent en chemin. Sauf que Fallon garde un bras autour des épaules de Kate.

Elle devine rapidement la raison de son retour, même s’il aurait fallu qu’elle revienne de toute façon. “Il risque d’y avoir du grabuge.” Kate sait ce que ça signifie, que des tueurs à gages sont probablement embusqués quelque part. Autrement dit, qu’elle ne cherche pas à se dégager du bras protecteur de sa mère, parce que Fallon n’a pas l’intention de la lâcher.

Toujours cachée sous sa capuche, l’attention de la tueuse est partout et ne se fixe que pour observer quelque chose de suspect, mais pour l’instant rien de plus que des micros et caméras des journalistes, des armes à la hanche des flics, et… Son pas ralentit quand elle reconnaît deux personnes. Main dans la main, ils se rendent droit en direction du député. Hésitation. Poursuivre le chemin et garder sa fille à l’abri de tout danger ? Ou s’assurer que les jumeaux Leskov s’en tirent vivants aussi ? Soupir. Leskov lui en voudrait si elle abandonnait sa famille aux mains d’un potentiel danger.

Changement de tactique. “J’ai deux personnes à te présenter.” Dans le même temps, elle retire l’étui contenant son couteau papillon de sa ceinture et le glisse dans la poche de Kate. “Qu’en cas de nécessité, n’oublie pas que les flics sont partout.” Son bras reprend sa place sur les épaules de sa fille, tandis qu’elles se dirigent vers les jumeaux, elle retire sa capuche pour qu’ils la reconnaissent. “Que faites vous ici ?” Demande-t-elle une fois à leur hauteur. De la part de Timofey ça l’étonne un peu, sa soeur a sûrement dû l'embarquer là dedans.

Mission 2

Dead or Alive

Le jeune prodige de la politique, l’euro-député Hansen Storeberg, prend un bain de foule à Coal District. Les rues sont agitées, près de Red Light Corner. D’ordinaire, les flics viennent peu mais là, un député qui va serrer des mains et déposer une gerbe à l’endroit où un jeune flic a été tué la semaine passée dans des échanges de coups de feu, ça bouscule un peu les habitudes... Journalistes, passants, clients des bars, tripots et commerces alentours, les flics ont du boulot et la brigade locale a demandé une tonne de renforts pour protéger la foule en cas de représailles de la pègre... Qui a aussi mis un contrat sur la tête de Storeberg ! L’homme jouit d’une grande popularité, serre des mains et promet de répondre aux questions des citoyens qui viendront se recueillir avec lui, sur l’avenir de Coal District et le traitement de la criminalité.

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RESUME TOUR 1
Christopher fait partie de l'escorte rapprochée du député.
Yulia et Timofey surmontent ensemble la difficulté de la situation pour tenter d'aller voir sur place de quoi il en retourne. Ils sont rejoints par Fallon et Kate.
Eugénie accompagne le député, et est harcelée de journalistes.

Le député arrive à destination, au niveau de la foule. Il fait un signe de croix avant de s'agenouiller près du lieu où quantité d'objets, bougies, fleurs ont été déposées, là où le flic est sensé avoir été buté, sur un trottoir. La foule s'agglutine. Les flashs illuminent la scène. L'homme se recueille en silence, son charisme et son émotion en imposent, et le silence se répand au milieu de la masse grouillante. Jusqu'à ce que l'homme se retourne, jauge la foule, et escalade une borne sur le bas côté, pour dominer son entourage d'un rien.

| Habitants d'Europolis! Amis! Quelle foule, aujourd'hui... Pour se recueillir et entretenir la mémoire de ce grand sacrifice qu'a fait le sergent Bender ici-même, il y a quelques jours. Et quel sacrifice! Nos policiers, nos pompiers, nos agents publics... Tous sont menacés, agressés, molestés et maintenant quoi, assassinés? Jusqu'à quand cette situation doit-elle durer? Jusqu'à quand doit-on tolérer que l'infamie entre dans nos vies à chaque instant, que la menace perpétuelle formate nos journées? Jusqu'où doivent aller les auteurs de cet ignoble forfait pour qu'on se lève tous ensemble et que l'on crie "ça suffit!"? Et bien moi, mes amis, mes voisins, je vous dis que ce jour est arrivé! Faites que ce cri, cet appel, retentisse jusqu'aux beaux quartiers d'Acropolis District et fasse trembler les fenêtres de tous ces nantis et ces corrompus qui nous gouverne! Ca suffit! |

La foule le suit, lève le poing, scande son slogan. Mais il y a comme un mouvement de foule, plus haut dans la rue. Des gens se battent entre eux, des individus cagoulés font irruption et s'en prennent aux manifestants.

Dernière édition par Master of Chaos le Lun 2 Avr - 20:21, édité 3 fois

Le membre 'Master of Chaos' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'ADMIN' : 10

Nichés dans la marée de curieux, journalistes, personnel de sécurité, les jumeaux Leskov avaient réussi à se dénicher une place on va dire «correcte». Yulia ne s’était pas attendue à ce que la foule soit si nombreuse. Ni qu’elle trouve, dans cette marée humaine, une vieille connaissance. Elle reconnut en effet Fallon Ward, ancienne camarade de leur frère et vent qui avait poussé leurs voiles à Europolis. Elle était accompagnée d’une jeune femme qu’elle ne connaissait pas. Elle salua l’inconnue avec un sourire timide, puis essaya de répondre à la question de Fallon.

- Moi, je viens faire une expérience sociale. Il parait que ce type est un rare spécimen de politique non véreux et croyant à un idéal. Je viens plutôt pour ça, surtout que ces derniers temps, les faits divers ont tendance à être de plus en plus impressionnants... Comme ce pauvre type sous les fleurs. Tenta-t’elle d’expliquer. Non, elle n’était pas une fan du député, mais elle s’intéressait tout de même à lui car il était plutôt médiatisé.

- Y’avait aussi une rumeur comme quoi il y avait des petits fours, mais je crois que le gratin a dû déjà tout manger, ajouta-t-elle pince-sans-rire. Quant à Timofey, il vient parce que je l’ai malheureusement obligé à ne pas me laisser venir toute seule. Mais promis, je te ferais mes muffins au chocolat de la mort-qui-tue en échange, lui adressa-t-elle avec un doux sourire.

- Et vous ? J’imagine que vous venez pas pour nous rendre visite ? Demanda-t-elle aux deux nouvelles venues. Mais le temps qu’elle lui réponde, la cérémonie avait commencé. C’était long, et pesant surtout. Comme toute cérémonie mortuaire. Elle fut en revanche déçue par le discours de Storeberg. Trop classique, trop... standard pour un politique. Des mots, rien que des mots... Ce n’était pas avec ceci qu’il allait la convaincre, même si elle partageait pleinement sa conviction. Elle resta bras croisé tandis que la foule le scandait. Elle avait l’impression d’avoir un peu perdue son après-midi... Elle tira la manche de Timofey pour lui glisser à l’oreille qu’il avait raison, c’était chiant ce genre d’évènement. Mais au loin, on entendait des cris, des explosions. Elle sursauta, et un frisson lui parcourut l’échine quand elle remarqua des gens violents venir abattre leur colère sur les manifestants. Comme dans un réflexe, elle se colla contre son frère, sentant le stress commencer à faire battre son coeur.

- Des casseurs ! Faut qu’on s’en aille avant qu’ils arrivent ici ! Cria-t-elle à l’adresse de Timofey, Fallon et Kate.

- Passe-moi la bouteille d’eau, adressa-t-elle plus bas à son frère avant de serrer sa main et de le tirer dans la direction opposée du grabuge. Elle essaya de remonter la foule, mais empaquetée comme elle était, elle avait du mal à avancer. Les gens, commençant à paniquer, formait une masse aux mouvements hétérogènes qui enlisait encore plus leur progression. Elle jeta un oeil à Tima. Elle devait essayer de garder son sang-froid et partir d’ici avant que ça commence à courir dans tous les sens.

Devant l’attroupement de journalistes, policiers, civils et plein d’autres, Kate obtient la confirmation que sa mère est revenue à cause de cela. Au fond, elle lui en veut un peu, elle a le sentiment qu’elle est revenue uniquement pour ça et que sa mère aurait pu rester loin d’elle encore des jours et des jours. D’un autre côté, Fallon est là et c’est tout ce qui compte. Son bras maintient fermement la brune contre l’africaine. La barmaid ne fait rien pour s’en dégager. Si sa mère lui a dit les choses de la sorte et qu’elle est revenue sans forcément le vouloir, c’est qu’il y un risque, un danger réel non loin d’ici.

Alors qu’elle était concentrée sur le fait de suivre Fallon à travers la foule pour aller en direction de l’appartement, elle l’orienta dans une autre direction en précisant qu’elle avait deux personnes à lui présenter. Un peu confuse, Kate suivit sa mère sans broncher. Il y a trente secondes, il était impératif de rejoindre l’appartement le plus vite possible et maintenant elle les menait en plein milieu de la foule. La brune récupéra le couteau papillon de sa mère qu’elle lui glissa dans la poche. Suite à ses paroles, elle lui adressa un coup de tête pour lui signifier qu’elle avait entendu. La barmaid n’était pas stupide. Arrivées à une certaine hauteur, elle entendit sa mère demandait à deux jeunes ce qu’ils faisaient ici. Kate venait de faire un tour d’horizon pour vérifier que tout aller bien. Elle écoutait d’une oreille distraite la jeune femme pendant qu’elle poursuivit son observation des alentours. Lorsqu’elle ramena son regard sur les nouveaux venus, elle eut une surprise.

Tim ?

La barmaid était tellement surprise de retrouver un garçon aussi timide ici dans cette marée d’hommes. Regardant la jeune femme qui l’accompagnait, elle se demanda s’il s’agissait de la sœur dont il lui avait parlé avec laquelle il se chamaillait pour les tâches ménagères. Cette question n’aurait pas de réponse pour le moment. On voyait au loin des hommes avec des cagoules faire irruption. Kate s’écarta du bras de Fallon un instant tout en gardant sa main dans la sienne pour ne pas la perdre. Elle prit appui sur un petit muré afin de compter le nombre des assaillants. La brune avait l’impression d’en voir une dizaine, si toutefois ils avaient tous été dans son champ de vision à ce moment-là. Redescendant aussi vite, elle murmura à l’oreille de Fallon.

Ils me semblent être 10 ça me parait beaucoup pour tu sais quoi.

Les tueurs à gage n’étaient pas franchement connus pour travailler en équipe. Le contrat sur la tête de l’eurodéputé devait être sacrément élevé. Contre sa mère, Kate vit les deux jumeaux commencer à aller à l’encontre de la foule. S’ils voulaient s’en sortir, ils devaient atteindre une ruelle qui était plus loin sur la droite et qui devrait être vide de monde.

***************

Il me reste 07 Points de Baston avant de tourner de l’œil.
J’ai encore 00 Bonus de Marave à cramer.

Dernière édition par Kate Ward le Jeu 5 Avr - 7:27, édité 1 fois

C’est une surprise de trouver les Leskov dans cette marre de curieux. Une surprise de mauvais goût quand on sait ce qu’il se prépare. Ses intentions étaient simples, ramener sa fille à leur appartement et avoir une conversation avec elle, appliquer la politique de l’autruche concernant ce qu’il se passe là dehors, et dormir comme un bébé. La présence des jumeaux change la donne. Yulia confirme bien avoir entraîné son frère dans la cohue, non sans y laisser un petit commentaire sarcastique sur les petits fours.

“Vous vous connaissez ?” S’étonne-t-elle quand Kate s’exclame auprès du jeune homme. “Euh… Je vous présente ma fille, Kate.” Ils sont assez intelligents pour comprendre qu’elle n’est pas sa fille biologique. Fallon est métisse, alors que Kate est blanche, même si elle avait copulé avec un blanc, la génétique aurait voulu qu’elle accouche d’une métisse, ou au moins d’une peau plus hâlée et des traits moins européens. Mais qu’importe, Fallon l’a toujours présenté comme sa fille depuis qu’elle l’a adopté et se moque bien de ce que l’on en pense. “Kate, voici Timofey, que tu connais déjà donc, et Yulia Leskov.” Le nom ne lui sera pas inconnu puisqu’elles en ont déjà parlé lorsque, l’année dernière, Fallon avait entrepris un voyage nécessaire en Russie.

Elle n’aura pas le temps d’en dire davantage puisque le député entame son discours. Se recueillir, son cul ! Elle et Aleksandr ont descendu un autre flic pas si loin la semaine passée aussi. Etrangement, ils n’en parlent pas de celui-là, une fripouille trop entreprenant avec les femmes. Le simple fait d’y penser, c’est comme si son regard était attiré par lui, non loin du député. Christopher Hart. Sa main se crispe légèrement sur l’épaule de sa fille alors qu’elle s’interroge. Le prévenir ou non ? Ce serait une première, depuis le début de leur “entente” elle se contente de lui donner une adresse pour qu’il trouve les cadavres de criminels ainsi que les preuves qu’elle laisse derrière elle. En fait, il faut lui demander, est-ce qu’elle en a quelque chose à foutre ?

Le reste du discours du député la convainc de le faire, à la différence que tous sont victimes d’agressions, pas seulement les employés du service public. Ce sont eux censés protéger la population, pas l’inverse. Ce discours est hilarant, un député qui demande à la population de se soulever. Hilare, bien que son visage n’exprime rien, elle sort son téléphone prépayé et envoie un sms au Lieutenant Hart. Geste qui n’échappera pas à sa fille, mais elle est bien la seule à pouvoir se douter de ce qu’elle fait.

Elle termine tout juste lorsque du grabuge commence à se déclarer derrière eux. Kate se dégage de son bras pour observer et lui faire un bref résumé. Une dizaine d’hommes cagoulés ? Aucune chance. De toute façon, elle a fait ce qu’elle pouvait, c’est-à-dire prévenir un Lieutenant de police, le reste n’est pas de son ressort. A moins que Kate le lui demande et c’est pourquoi son regard se rive au sien, interrogateur sur la marche à suivre. Soit elles restent et se battent, soit elles se sauvent. Disent-elles “ça suffit” avec les autres ? ou disent-elles sauve qui peut ? La décision appartient à Kate.

Christopher écoute d’une oreille ce que l’eurodéputé déclare à son public populaire. L’autre oreille, les deux yeux et les autres sens se concentrent sur la foule, sur une menace potentielle.
Il croit reconnaître au loin la harceleuse de service et son frangin. Une menace potentielle potentielle, oui, mais heureusement inoffensive. Pourvu qu’elle ne vienne pas apostropher le député sur son frère disparu, espère-t-il. Car il sait que la bougresse en est capable.

Malgré la faible attention qu’il lui porte, le discours du politicien et son apparente sincérité plaisent au policier. Sans doute à la plupart de ses collègues également (ceux qui sont intègres, ceux qui en ont marrent). Et à en juger par la réaction de la foule, la population de Coal District n’est pas en reste (du moins, celle qui subit la criminalité plus qu’elle n’en profite).
Il faut reconnaître à ce Storeberg une bonne paire de coucougnettes. Une grosse baloche pour s’en prendre à la Pègre, ainsi qu’une énorme burne pour dénoncer publiquement le gouvernement corrompu. En se positionnant ainsi, le jeune prodige se met ni plus ni moins tous les gens de pouvoir à dos. Les spécialistes qualifient généralement ce genre d’attitude de suicide politique (ou de coup de génie, les rares fois où il en sort quelque chose de positif).
Mais que pourra faire cette masse de petites gens et de bas fonctionnaires qui le soutient ? Chris n’est guère optimiste pour la suite, mais à défaut d’avoir la foi, il agira du mieux qu’il peut.

L’arrivée des premiers troubles-fêtes ne le surprend guère. Toutes les forces de police ont prévu ce scénario et dans les oreillettes, les ordres du capitaine Hopkins rappellent à tous de rester vigilants et concentrés sur la protection du dignitaire pendant que les agents en uniforme s’occupent d’isoler et interpeler les agitateurs.

D’un certain côté, Chris se réjouit de voir les civils affronter ces crapules, juste après l’allocation du député invitant à l’unité face au crime.
Si la situation ne tourne pas au vinaigre, ce remous dans la foule servira les intérêts d’Europolis en soudant la population et ceux qui ont juré de la protéger.

La grande peur du lieutenant, néanmoins, est qu’il s’agit d’une simple diversion pour favoriser l’action d’un tueur professionnel.
Comme en écho à sa pensée, son smartphone se met à vibrer dans la poche intérieure de sa veste. Après deux secondes d’hésitation, il s’empare de son lien avec le monde extérieur et découvre sans grand étonnement le texto de Vyper. Le policier ne s’attendait certes pas à recevoir un message de la mystérieuse justicière (ou tueuse de pourritures, en termes moins élégants), mais la présence de tueurs ne le surprend guère. Il aurait quand même nettement préféré voire « tueurs » inscrit sans « s » final. Et malheureusement pour le doute, Vyper maîtrise mieux la grammaire que les saloperies qu’elle envoie ad patres.

C’est donc avec un air franchement contrarié qu’il range son téléphone et se frotte nerveusement la barbe. Le moment est venu d’assumer ses galons et prendre des initiatives s’il ne veut pas que Storeberg reparte d’ici les pieds devant. Après tout, si Vyper a pris soin de l’avertir, c’est que ce politicien en vaut la peine. Ses renseignements sont toujours en béton et elle ne couvrirait jamais une crapule corrompue.

— Monsieur le député, dit-il en levant la tête vers l’orateur juché sur son minuscule promontoire, pour votre sécurité je vous prie de redescendre et nous laisser vous encadrer. Vous ne pourrez aider personne si votre tête éclate comme une pastèque trop mûre.

Chris balaie alors l’index en direction des bâtiments en face, où la position surélevée du député offre un large angle de tir pour un sniper isolé.
Puis, sans attendre la réponse de l’homme du jour, le lieutenant penche la tête sur le col de sa veste afin de parler clairement dans le micro réglé sur la fréquence de la police, suffisamment fort pour que le personnel de sécurité encadrant Storeberg (et l’intéressé lui-même) entendent.

— Lieutenant Hart à Capitaine Hopkins. Reçu confirmation d’un indic : plusieurs tueurs sur Storeberg. Fiabilité du renseignement 10 sur 10. Recommande mobilité constante pour gêner sniper en position fixe et deuxième cordon de sécurité autour du député afin de filtrer les individus au contact.

Sans attendre la réponse de son supérieur, Christopher incite le cercle de gardes, dont le politicien se trouve au centre, à traverser la rue tout en s’éloignant du groupe d’agitateurs.
Ainsi, le député pourra prendre un bain de foule tout en contrariant les projets des tueurs. Un mégaphone est aussi à sa disposition s’il désire poursuivre sa harangue.

Sur une échelle de 1 à 10 à quel était-il surpris de voir Kate et Fallon ensemble ? Probablement 7 ou 8 facilement. Il fronça un peu les sourcils, tandis que sa soeur parlait… encore une fois pour ne rien dire. Il s’empêcha tout juste de lever les yeux au ciel mais ne put s’empêcher de souffler doucement :

- Pourquoi est-ce que tu lui jettes des fleurs comme ça ? Ce n’est pas par ce qu’on ne sait rien de négatif sur lui qu’il est vraiment bien.. Mentir c’est si aisé pour des personnes de sa trempe.

Pessimiste, lui ? Non à peine, il se voyait juste comme plus terre à terre que sa sœur. Il la laissa continuer de parler –de bouffe-, d’expliquer qu’elle l’avait obligé de venir et compagnie. A vrai dire, il n’écoutait qu’à moitié ce que disait sa sœur. Lorsqu’elle se tut, il reporta enfin son attention sur la conversation, il n’y avait besoin d’être devin pour de douter de la dernière question de la jeune femme, il la connaissait par cœur pour ça. Il fit un vague sourire à Kate avant d’acquiescer doucement à celle de Fallon.

- On s’est juste rencontrés à la bibliothèque, c’est tout. Pur hasard. dit-il en haussant les épaules, tout en se demandant si Kate avait parlé de cette rencontre –ainsi que de la seconde- à Fallon ou pas.

Le discours du politicien ne tarda pas à se faire entendre, il soupira longuement. Tout ce bordel, rien que pour ça, les gens étaient vraiment chelous, dire qu’ils auraient pu y assister probablement devant leur télé… Il ne comprenait vraiment pas comment sa sœur pouvait aimer les situations comme ç, mais bon, elle était un peu comme une groupie. Un petit sourire victorieux ne tarda pas à naitre sur son visage, lorsqu’elle lui dit qu’il avait raison.

- Tu devrais le savoir, j’ai toujours raison, pour ce genre de choses. dit-il en haussant les épaules comme si c’était une fatalité, même si dans le fond il plaisantait. On peut y aller du coup ? demnda-t-il à sa frangine avant de s’adresser aux deux femmes Ce n’est pas que votre compagnie soit inintéressante, mais on sera mieux au calme.

Ou plutôt il serait mieux. Il ne savait pas combien de temps il allait pouvoir garder son sang-froid. Il savait que le moindre mouvement de foule pouvait le faire totalement paniquer et il n’avait pas spécialement envie de se donner en spectacle… seulement au loin, il y eut bientôt du grabuge, sa sœur commença à paniquer, tandis, qu’étrangement il restait calme. Ce n’était pas ça qui lui faisait peur, mais plus le risque de se faire écraser par tous ces gens qui allaient courir dans tous les sens. Il se fit entrainer par sa sœur, sans pouvoir dire le moindre mot à sa sœur, il la laissa faire, lui passa même la bouteille d’eau, avant de la faire stopper nette au niveau d’une petite impasse. Il la poussa à l’intérieur de la minirue –qui ne mènerait nulle part- et plaça ses mains sur les épaules de sa jumelle.

- Calme-toi et ne t’avise pas d’utiliser ta bouteille. On peut très bien s’en sortir sans. On est pas à l’abris ici, mais au moins si on nous bouscule, on ne finira sous les pieds de personne.. On va attendre ici que ça se tasse un peu.

Il se retourna et essaya de chercher Fallon et Kate dans la foule, mais il n’arriva pas à les repérer. Il soupira, il aurait préféré que Kate les suive, même s’il se doutait que Fallon serait là pour la protéger, mais quand même, laisser la plus jeune des Ward comme ça ne lui plaisait pas, elle aurait été peut-être plus en sécurité dans cette rue… ou pas… au final il n’en savait rien.

- Tu veux que l’on regarde s’il y a un endroit pour nous planquer ? Les égouts seraient peut-être un bon endroit… il faudrait juste trouver une bouche…

Oui, de suite lui pensait aux égouts, mieux ne vaut pas savoir pourquoi.

Kate avait évidemment parlé de Tim à sa mère. Du moins, elle avait mentionné avoir rencontré un garçon réservé qui voulait emprunter le même livre qu’elle. Ce dernier avait finalement renoncé à sa lecture de façon temporaire pour laisser la priorité à la brune qui préparait son concours. Il est vrai qu’elle n’avait pas précisé son nom ou du moins son surnom. La jeune femme venait tout juste d’apprendre que son vrai prénom était Timofey. Elle supposa que portant le même nom, Yulia était donc cette fameuse sœur avec qui il bataillait pour ne pas faire les tâches ménagères. Mais ce qui attira le plus son attention était le nom de famille des deux jeunes. Fallon lui avait déjà parlé d’une autre personne portant le même nom. Kate rangea cette pensée dans un coin de sa tête. Elle la ressortirait à sa mère plus tard. Pour le moment, il était temps d’agir ou en tout cas de réagir. Il s’agissait des paroles de Mr Storeberg en tout cas.

Le discours de l’eurodéputé faisait un peu penser à un roman à l’eau de rose. L’objectif était noble et louable mais ses paroles semblaient si loin de la réalité d’aujourd’hui. La brune ne s’était pas lancée dans des études pour passer le concours de la Police Scientifique pour rien. Elle aussi souhaitait améliorer le quotidien de tous, tant officiellement qu’officieusement. Lorsque les fauteurs de troubles débarquèrent, Kate essaya de regarder le nombre de personnes représentant la diversion. Ça n’était pas des tueurs à gages mais de simples mercenaires qui étaient là pour attirer l’attention. Revenant contre l’africaine, elle vit les jumeaux Leskov qui partaient à l’opposé des hommes en cagoule. La brune reporta son attention sur Fallon. Le regard de sa mère voulait en dire long. Que devaient-elles faire ? Elle connaissait parfaitement le point de vue de sa fille à Son regard fut attiré par une jeune fille qui venait d’être attrapée par l’un des gangsters. Ce dernier s’apprêtait à lui porter un coup. La barmaid ne prit pas le temps de réfléchir et se précipita sur lui pour le frapper.

Hey dégage !

Kate lui décrocha un beau crochet du droit que l'homme en face d'elle n'avait pas vu venir. Récupérant la jeune femme dans les bras, elle la poussa du côté de voie libre espérant qu'elle puisse 'enfuir avant que son adversaire puisse réagir.

***************

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Frappe un homme cagoulé qui est en train de s’en prendre à une jeune fille.

Dernière édition par Kate Ward le Jeu 5 Avr - 23:07, édité 2 fois

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'H&V Combat Rapproché' :
[Livre I - Terminé] Mission intrigue 1 : Towards the Rubicon 2pt_pe14

Les jumeaux disparaissent de sa vue, avec le mouvement de la foule, c’est difficile de suivre qui que ce soit dans ce bordel. Elle jure, leur frère aîné va lui refaire le portrait s’il leur arrive malheur. En même temps, il avait qu’à se bouger le cul plus tôt celui là, au lieu de faire le mort. C’est pas faute de tenter de le convaincre de se manifester auprès des jumeaux. Avec de la chance, il ne leur arrivera rien. Sauf que la chance, elle y croit pas ces derniers jours.

Le sort semble s’acharner contre elle. Entre la tentative d’étranglement d’un sergent, elle serait probablement morte si Alek ne l’avait pas sauvé, sa rencontre avec une bête humanoïde, elle aurait été bouffée sans le Lieutenant à son côté, et le coup de poing qu’elle n’a pas retenu contre sa fille, 2050 promet d’être une année de merde.

Si ça ne tenait qu’à elle, Fallon se casserait de là et laisserait les autres dans la merde. Mais sa fille n’est sans doute pas de cet avis, du moins elle le suppose et l’interroge du regard. Avec toujours ce même pincement au coeur quand elle se focalise sur ce coquart dont elle est responsable. Kate comprend la question muette et si un Dieu existe, il a un humour de merde, songe-t-elle quand sa fille se jette sur l’ennemi. Ok, elle s’attendait à un oui, mais pas qu’elle réagisse au quart de tour. Putain, sa fille aura sa peau un de ces jours.

En réponse de quoi, Fallon en fait autant pour rester dans les parages de sa fille, elle a perdu de vue les jumeaux, hors de question de perdre sa fille. Un sourire fièr soulève ses lèvres tandis qu’elle la voit décrocher un sacré coup de poing à l’un des hommes cagoulés, immédiatement remplacé par l’inquiétude. Elle essaie de rattraper Kate, mais la foule en délire s’éparpille ou se confronte aux hommes.

Autrement dit, c’est le bordel et ça commence à l'énerver. L’un des hommes cagoulés se trouve devant elle, entre Kate et Fallon, leur regard se croise, elle plisse des yeux comme pour tenter de le reconnaître avant de fermer le poing et frapper. Sauf que le poing touche un civil qui se retrouve entre les deux, mauvais moment, mauvais endroit. Fallon jure à nouveau.

Citation :: Il me reste 6 Points de Baston avant de tourner de l’oeil
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Lancer 1 : Fallon attaque un homme cagoulé

Dernière édition par Fallon Ward le Ven 6 Avr - 11:43, édité 1 fois

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'A&P+Combat Rapproché' :
[Livre I - Terminé] Mission intrigue 1 : Towards the Rubicon Rate10

- Bah j’ai juste dit que je venais voir de mes propres yeux, pas que je croirais, répondit-elle en haussant les épaules. Elle restait réaliste, il était un homme politique et un homme politique était avant tout un stratège qui pensait à son ascension. Même si cette tactique là était risquée, car les plus influents n’aiment pas les défenseurs des pauvres. Car ils sont justement pauvres et n’ont pas d’argent ni d’avantages à donner.
Donc Timofey connaissait Kate, grâce au hasard certes, mais un hasard bien amusant. Kate était la fille de Fallon. Vu l’âge de la jeune femme, celui supposé de Fallon, et leur différence de teint de peau, facile était de deviner qu’il s’agissait de sa fille adoptive. Elle se rendit compte qu’au final, ils ne connaissaient pas grand chose de sa vie. Mais elle n’eut guère le temps de s’attarder sur cette pensée, car les évènements s’enchainèrent rapidement : les discours, les gens cagoulés, la foule qui commençait à paniquer... Timofey râla sur la bouteille d’eau mais lui demanda de ne pas user de ses talents. Yulia hocha la tête, reprenant un peu de sang froid tandis qu’ils s’étaient cachés dans une ruelle. cela sentait fortement la poubelle, mais au moins ils étaient en sécurité. Son stress tomba enfin, même si elle ne sentait pas rassurée. Et c’est ces types venaient jusqu’ici...

- Tu as raison ce n’est pas très prudent... Mais ça à pas l’air du tout de s’arranger...

Elle essaya de trouver Fallon et Kate mais elle les avaient perdu de vue. Elle put enfin apercevoir les hommes cagoulés qui essayaient de s’en prendre aux manifestants.

- C’est bizarre ils ont pas l’air de casseurs en fait... Ils s’en prennent juste aux gens et pas aux voitures et aux magasins. On dirait plus... un gang en fait.

Logique quand on y pensais. L’eurodéputé venait parler d’insécurité, et la pègre vient à ce moment-là montrer qu’elle ne se laissera pas marcher dessus. Timofey proposa qu’ils trouvent une planque, comme les égouts.

- Tu veux que l’on regarde s’il y a un endroit pour nous planquer ? Les égouts seraient peut-être un bon endroit… il faudrait juste trouver une bouche…
- Vu ton haleine certains matins j’aurais dit ta propre mâchoire ,mais c’est trop petit pour que même ton microbe préféré y passe, le tâcla-t-elle avec un sourire hilare. Tu sais quoi Tima ? Ta Youlka a peut-être une idée... Les égouts c’est pas si con, parce que non seulement on sera à l’abri, mais peut-être qu’on va pouvoir aider ces pauvres gens... On va unir les talents des jumeaux Leskov, veux-tu ?

Elle jeta un oeil complice à son jumeau, et expliqua son plan à voix basse pour être sûre que personne ne les entende.

- Dis-moi ce que tu en penses. Les égouts ont deux avantages : on est planqué, et surtout, y’a de l’eau. Je pense que su tu arrives à attraper sur le net un plan des égouts d’Europolis, on pourra s’y balader tranquillement sans se paumer, ouvrir la bonne bouche dans cette rue, et gêner les agresseurs dans leur progression avec un super geyser d’eau. Et pour voir dehors, peut-être que tu peux pirater les caméras de surveillance aux alentours ou même les directs des journalistes TV ? Comme on sera planqués... Personne ne pourra nous voir.

Elle regarda son frère, qui devait être pas très chaud pour ce genre de plan tel qu’elle le connaissait.

- Bon dans tous les cas, même si ça te tente pas, faut trouver une bouche d’égout parce que même si ça doit puer le cadavre, on y sera mieux. Je vais jeter un oeil.

Elle fit quelques pas hors de la ruelle afin d’avoir un meilleur champ de visions.

Citation :: Action 1 : Si réussite, Yulia trouve une plaque d’égout dans la rue malgré la foule et arrive à se faufiler avec Tim jusqu'à la plaque .
Si échec, Yulia se fait emporter par un mouvement de foule une vingtaine de mètres plus loin.

Dernière édition par Yulia A. Leskova le Ven 6 Avr - 13:16, édité 2 fois

Le membre 'Yulia A. Leskova' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Action' :
[Livre I - Terminé] Mission intrigue 1 : Towards the Rubicon Action11

Mouais. C’est vrai qu’elle avait dit ça, mais en même temps elle semblait si passionnée pour ce gars qu’elle semblait prête à gober la moindre connerie qu’il pourrait raconter. Alors oui, il avait préféré dire « croire » directement, c’était plus simple même si elle ne semblait pas réellement apprécier ce rapprochement un peu trop facile ! Tant pis pour elle ceci-dit, elle n’avait pas qu’à l’emmener ici lors qu’il n’avait pas envie de venir. L’entrevue avec Fallon et Kate s’écourta de façon drastique avec l’arrivée des casseurs et le jeune homme se demanda si c’était une bonne chose ou non de s’éloigner des deux femmes, d’êtres seuls… Ils étaient arrivés à se caler dans une petite rue histoire de réfléchir à ce qu’ils allaient bien pouvoir faire, et il fallait bien avouer que le jeune homme n’avait pas réellement d’idée. La remarque de sa sœur sur les gangs, lui fit hausser un sourcil perplexe, il haussa les épaules

- Je n’en sais rien, mis gang ou pas le résultat est le même, ce sont peut-être des casseurs qui veulent juste un peu d’action, et maraver la tronche de personnes, c’est tout. Mais ce n’est pas le moment de se poser ce genre de questions…

Non, là ils devaient se protéger avant tout, les questions, ils auraient bien le temps de s’en préoccuper plus tard. Le garçon essaya donc de prendre les choses en mains, en proposant de trouver une planque dans les égouts. Ils seraient loin de là foule, et, probablement des casseurs… même s’il n’était pas sûr de lui à 100% sur ce dernier point. Sa blague –pas drôle- lui fit lever les yeux au ciel.

- Ce n’est pas le moment, Yuli. Concentre-toi un peu bon sang au lieu de déconner ce n’est pas franchement le moment !

Des fois, il se demandait vraiment si elle avait conscience du danger qui les entourait, ou si elle était juste totalement naïve, enfermée dans un monde rempli de bisounours et doc loin d’être terre à terre. Quant à son idée…. Comment dire…. Il allait vraiment falloir qu’il use de diplomatie et il n’en avait ni le temps ni l’envie. Comment est-ce qu’elle pouvait débiter aussi de conneries dans la même minute, cela avait tendance à le dépasser totalement. Il se pinça un peu l’arête du nez avant de répliquer doucement.

- On va à cette foutue bouche, j’essaye de nous repérer, ça pas de souci, c’est bien ce que je comptais faire, mais hors de questions de jouer aux super-héros tu m’entends ?! Ce n’est pas un peu d’adrénaline et ton peu de jugeote qui pourra nous sortir d’affaire u moindre souci. Si ton pouvoir merde, on fit quoi ? Si on nous repère on fait quoi ? Réfléchis un peu avant de parler. On va dans ce foutu égout, on dégage de là, on rentre point-barre. Tu ne mets pas ta vie en danger, ok ?

Peut-être qu’il faisait preuve d’un peu de mauvaise-foi mais il le vivait quand même plutôt globalement bien ! Elle repéra une bouche d’égout, et il la rejoignit en priant pour qu’elle se dépêche à l’ouvrir. Il s’en serait bien chargé lui-même mais excitée comme elle était et vu qu’elle voulait prendre les choses en mains, il jugeait préférable d’au moins lui laisser ça….

Mission 2

Dead or Alive

Le jeune prodige de la politique, l’euro-député Hansen Storeberg, prend un bain de foule à Coal District. Les rues sont agitées, près de Red Light Corner. D’ordinaire, les flics viennent peu mais là, un député qui va serrer des mains et déposer une gerbe à l’endroit où un jeune flic a été tué la semaine passée dans des échanges de coups de feu, ça bouscule un peu les habitudes... Journalistes, passants, clients des bars, tripots et commerces alentours, les flics ont du boulot et la brigade locale a demandé une tonne de renforts pour protéger la foule en cas de représailles de la pègre... Qui a aussi mis un contrat sur la tête de Storeberg ! L’homme jouit d’une grande popularité, serre des mains et promet de répondre aux questions des citoyens qui viendront se recueillir avec lui, sur l’avenir de Coal District et le traitement de la criminalité.

Mission intrigue

Règles et résumé

♦️ Chaque semaine, le MJ actualise la mission intrigue, vous avez donc 1 semaine pour poster afin de faire avancer la mission.
♣️ Vous pouvez répondre plusieurs fois, à condition qu’au moins deux posts précèdent votre intervention.
♥️ Les lancers de dés sont nécessaires pour vos actions et attaquent. /!\ De même, les PNJ se défendent /!\ Si vous vous en prenez à un PNJ, indiquez le à la fin de votre post, sous le récap de vos points de baston. Si vous avez un doute sur les lancers à faire, contactez un membre du staff.
• Les réponses doivent faire une page word maximum, pour vous faire avancer rapidement et pour nous faciliter la lecture.

Inscrits
Fallon Ward
Kate Ward
Christopher Hart
Timofey Leskov
Yulia Leskova
Kajsa Linn Nyström
Eugénie Luzault

MISE EN PLACE
Dans votre premier post, vous avez ou non conscience de la situation mais vous voyez un attroupement avec flics, journalistes et plein de curieux.
A vous d'introduire votre présence!

RESUME TOUR 1
Christopher fait partie de l'escorte rapprochée du député.
Yulia et Timofey surmontent ensemble la difficulté de la situation pour tenter d'aller voir sur place de quoi il en retourne. Ils sont rejoints par Fallon et Kate.
Eugénie accompagne le député, et est harcelée de journalistes.

Le député arrive à destination, au niveau de la foule. Il fait un signe de croix avant de s'agenouiller près du lieu où quantité d'objets, bougies, fleurs ont été déposées, là où le flic est sensé avoir été buté, sur un trottoir. La foule s'agglutine. Les flashs illuminent la scène. L'homme se recueille en silence, son charisme et son émotion en imposent, et le silence se répand au milieu de la masse grouillante. Jusqu'à ce que l'homme se retourne, jauge la foule, et escalade une borne sur le bas côté, pour dominer son entourage d'un rien.

| Habitants d'Europolis! Amis! Quelle foule, aujourd'hui... Pour se recueillir et entretenir la mémoire de ce grand sacrifice qu'a fait le sergent Bender ici-même, il y a quelques jours. Et quel sacrifice! Nos policiers, nos pompiers, nos agents publics... Tous sont menacés, agressés, molestés et maintenant quoi, assassinés? Jusqu'à quand cette situation doit-elle durer? Jusqu'à quand doit-on tolérer que l'infamie entre dans nos vies à chaque instant, que la menace perpétuelle formate nos journées? Jusqu'où doivent aller les auteurs de cet ignoble forfait pour qu'on se lève tous ensemble et que l'on crie "ça suffit!"? Et bien moi, mes amis, mes voisins, je vous dis que ce jour est arrivé! Faites que ce cri, cet appel, retentisse jusqu'aux beaux quartiers d'Acropolis District et fasse trembler les fenêtres de tous ces nantis et ces corrompus qui nous gouverne! Ca suffit! |

La foule le suit, lève le poing, scande son slogan. Mais il y a comme un mouvement de foule, plus haut dans la rue. Des gens se battent entre eux, des individus cagoulés font irruption et s'en prennent aux manifestants.

RESUME TOUR 2
L’arrivée des individus masqués sépare les jumeaux de Kate et Fallon. Les premiers atteignent une rue et envisagent une sortie par les égouts.
Kate défend une adolescente en attaquant son agresseur, Fallon suit le mouvement et donne involontairement un coup de poing à un civil. Timofey et Yulia cherchent à trouver un abri, et leur choix se porte sur les égouts.
Christopher reçoit un message confirmant ses doutes, le député est potentiellement la cible de tueurs à gages, il renforce la sécurité.

Ce n'est pas une dizaine d'hommes cagoulés qui sont présents, mais bien plus. Difficile de savoir, tant la confusion est grande dans la rue; les gens courent en tous sens. C'est encore pire quand un coup de feu claque, un peu plus haut sur la rue; les gens crient et se dispersent en tous sens, cognant au hasard quand ils sont désespérés à se ménager un passage. Le député crie pour se faire entendre qu'il ne se laissera pas intimider, qu'il est hors de question de l'exfiltrer tant que les civils n'auront pas quitté la zone.

Dernière édition par Master of Chaos le Dim 8 Avr - 17:10, édité 2 fois

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'ADMIN' : 14

Alors qu’elle venait de frapper le casseur qui s’en prenait à une adolescente, le cœur de Kate commença à s’emballer. Peu importe de quel côté son regard se posait, les hommes en cagoules étaient nombreux, très nombreux. Elle n’en avait aperçu qu’une dizaine lorsque la barmaid s’était légèrement surélevée pour évaluer la situation. Maintenant, elle regrettait franchement ce mauvais pas. Fallon et elle se retrouvaient en plein milieu de l’action, à portée à la fois des casseurs et des policiers. C’était la panique totale. Le coup qu’elle avait porté à l’agresseur l’avait fait reculer de quelques pas. La brune se tourna vers l’adolescente.

Rentre chez toi ! Va-t’en ! Vite !

La barmaid se tourna vers sa mère aux prises avec un autre homme. De toute évidence, ce dernier avait réussi à éviter le coup de l’africaine. Un coup de feu retentit dans la rue. Kate se baissa par réflexe. La situation était clairement en train de dégénérer. La jeune femme était contente d’avoir pu aider la petite jeune mais sa mère et elle n’avaient plus rien à faire ici. Les casseurs étaient trop nombreux, les forces de police les prendraient pour cible également. Elles n’avaient absolument rien à gagner à rester dans les parages.

S’approchant de sa mère, Kate se hissa à sa hauteur comme elle put. Arrivée non loin, elle attrapa Fallon dans le but de regagner leur appartement. Malheureusement, la foule était complètement en panique. La brune commençait à être compressée par les gens qui cherchaient à fuir comme ils pouvaient. Donnant quelques coups de coudes pour récupérer un minimum d’espace vital, la jeune femme ne savait pas vraiment comment elles allaient se sortir de là et une fois de plus, c’était sa faute. Elle cherchait sa mère des yeux espérant que son ainé est une idée pour les sortir de là et rattraper une fois de plus les erreurs de sa fille.

Fallon ...

Elles pourraient frapper les autres pour se créer un passage mais à quoi bon. Cela signifiait les sacrifier pour elles et à ses yeux, cela n'avait aucun sens. Elle aperçut plus loin le lieutenant Hart affairé autour de l'eurodéputé. Les policiers semblaient totalement dépassé par la situation. Plus le temps passé et plus les civils étaient dans un état tel que rien ne pouvait les arrêter. Ils allaient bientôt devenir aussi dangereux que le groupe de casseurs.

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Dé 1 : ~~Si réussite attrape Fallon et la tire en direction de leur appartement.~~ Si échec, il y a trop de monde et elles n’arrivent pas à se hisser.

Dernière édition par Kate Ward le Dim 8 Avr - 18:50, édité 2 fois

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'Action' :
[Livre I - Terminé] Mission intrigue 1 : Towards the Rubicon Action10

» [Livre I - Terminé] Mission intrigue n°2 : The War is not Over
» [Livre I - Terminé] Mission intrigue 3d : Emeute
» [Livre I - Terminé] Mission intrigue 3a : Vengeance
» [Livre I - Terminé] Mission intrigue 3c : Délivrance
» [Livre I - Terminé] Toi ? Ici ?