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 [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?
Lily Bradbury
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“La folie guerrière est un don des Dieux”
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MessageSujet: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyMar 20 Fév - 20:15

Fight Club !
Lily Bradbury & Aleksandr Nikolaïevna
Je regardais le taxi s’éloigner et maudissais son chauffeur en regardant autour de moi ! Je n’étais pas à l’adresse que je lui avais indiquée uniquement parce que ce lâche n’avait pas voulu s’y aventurer à cause du nombre sans cesse en augmentation de car-jacking. Une raison de plus qui me motivait à ne pas avoir de voiture bien que ce quartier n’était pas le mien et en était même assez éloigné. Si je me trouvais ici c’était par pure curiosité ! J’avais entendu dire qu’une femme parvenait à battre des hommes lors de combats illégaux et ces derniers avaient lieu dans le coin. J’avais immédiatement pensé à l’une de mes sœurs car les femelles mortelles étaient, pour la plupart, plus faibles que les mâles. Bien entendu, il pourrait aussi s’agir d’une amazone ou tout simple d’une femme experte dans l’art des techniques de combat comme l’était Fallon. Peu importe ! J’allais très vite découvrir cela.
Les mains plongées dans les poches de mon perfecto noir j’avançais sur les trottoirs sales de ces routes mal entretenues. Cet endroit était sûrement le plus mal famé de la ville et que j’avais pu fouler jusque là mais je m’en fichais. J’ignorais et esquivais rapidement les dealers et autres personnes étranges qui s’approchaient d’un peu trop près. Pour arrivée plus rapidement je remarquais une ruelle que j’empruntais… Idée qui aurait été du suicide si je n’avais pas été celle que j’étais. Alors que j’allais atteindre la rue où se trouvait ma destination, une main empoigna mon épaule et me fit me tourner face à un type qui devait avoir l’âge de Jean. Il sentait l’alcool et n’avait visiblement pas un bon équilibre.



- Donne-moi tout ce que tu as. Fric, bijoux, tout ! déclara le junkie alcoolisé d’une voix rocailleuse en me menaçant d’un couteau.

- Même pas en rêve !


Avant que le type ne puisse réaliser et comprendre le sens de mes paroles je bloquais son bras armé avec rapidité et je lui décochais un coup de poing en pleine mâchoire. Ainsi il bascula en arrière et tomba sur un tas de poubelles puantes, inconscient. Je récupérais l’arme et la jetais dans la première bouche d’égout que je trouvais. Il était débile de laisser la moindre petite arme à des personnes qui ne savaient pas s’en servir.
Puis enfin j’arrivais et bien évidemment je n’eus pas vraiment de mal à passer en offrant aux gorilles de l’entrée un sourire enjôleur que je faisais de mieux en mieux.  Je me trouvais une bonne place et en attendant le début j’ouvrais mon perfecto qui dissimulait un pull noir. Pour le reste je portais un jean brut et mes bottes en cuir… J’arrangeais ma coiffure lorsque le premier combat commençait.


Après plus d’une heure je n’avais toujours pas vu cette fameuse combattante mais je repérais quelqu’un que je connaissais en regardant autour de moi… enfin, derrière pour être exacte. A quelques mètres se trouvait l’antiquaire à qui j’avais acheté un certain nombre de tableaux. Malgré l’étonnement de croiser cet homme ici je me faufilais jusqu’à lui en laissant toujours cette distance que je mettais entre les mâles et moi.



- Jamais je n’aurais pensé vous croiser ici, déclarais-je en le fixant. Combattant ou simple spectateur ? demandais-je après avoir jeter un coup d’œil très bref au combat.


Je savais que les humains étaient plein de surprise et peut-être Monsieur Nikolaïevna était-il un combattant. Après tout, qu’est-ce que je connaissais de sa vie ? Pas grand-chose à vrai dire. Car s’il me posait des questions durant mes visites dans sa boutique, l’inverse n’était pas de mise. Jamais je ne lui avais demandé la moindre information le concernant et cette interrogation de ce soir était la première.
Curieuse d’obtenir une réponse, je le fixais en esquissant l’ombre d’un de mes rares sourires sincères. Après tout, j’étais ici pour recueillir des informations mais aussi pour tuer le temps car je ne trouvais pas le sommeil en ce moment. La fameuse femme n’étant pas là, je pouvais tout aussi bien apprendre à connaître une des rares personnes que je voyais régulièrement non ?



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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyMar 20 Fév - 21:30



How much can you know about yourself if you've never been in a fight?
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Une cigarette termina de se consumer entre mes lèvres avant que je ne l’écrase sur l’accoudoir du fauteuil sur lequel j’étais, mon regard toujours fixé avec nonchalance sur l’homme en face de moi. Il me faisait penser à un petit rat au menton fuyant et au crâne dégarnit, c’était étrange parfois comment le cerveau pouvait s’amuser à s’imaginer des choses farfelues dans des moments insolites.
Même s’il m’inspirait de l’amusement, “Le Rat” comme je l’appelais était un homme dangereux et influent dans le milieu dans lequel je traînais. Influent, car il avait le don de pouvoir rapprocher des êtres, comme un baron de la drogue à un tueur à gages afin que ce dernier tue le rival du premier, ce genre de chose et en plus, “Le Rat” était toujours le premier sur les infos ce qui était toujours utile pour les gens comme nous. Et dangereux, car il s'était constitué une belle somme pour tout ça et avec ça, des hommes qu’il payait généreusement, interdisant des pot-de-vin, ou alors, il fallait avoir une sacrée fortune et une bonne paire de couilles pour oser. Mes nombreuses venues m’avaient confirmé qu’il s’agissait pour la majorité d’anciens soldats, qu’ils soient russes, européens voir ce qui restait de l’Armée Populaire de Chine, bref, c’était un roi avec une garde d’honneur et sa puissance, il la tirait des infos et des mises en relation.
Et si le roi des rats était un roi, sa Cour était cet endroit, un grand bâtiment qui ne payait pas de mine dans le Red Light Corner. À dire vrai de loin même de près, l’endroit semblait totalement laissé à l’abandon, mais ça, c’était une apparence trompeuse. Tout d’abord, il fallait passer une lourde porte qui donnait sur une petite pièce nue et encadrée par deux gorilles immenses et avec eux deux molosses. Une fois passer ce premier cordon, il y avait un couloir qui était dans un état déplorable, mais déjà, vous entendiez les cris, la foule hystérique et lorsque vous ouvriez cette nouvelle porte, vous arrivez dans la Cour du Rat. C’était un chaos contrôlé, une immense salle, un ring qui pouvait à loisir devenir une cage ou toute autre forme rajoutant du piment à certains combats. Pour le reste, c’était la jungle, des places assises pour les premiers rangs et encadrées par des vigiles patibulaires et après débrouille toi ce qui donnait lieu à des bousculades et des vagues humaines hurlant à la mort pour les combattants. Car oui, c’était bien une arène de combats illégaux, le pêché mignon du Rat. Il y avait même un bar enfoncé dans un recoin ainsi que des escaliers de fer pour monter sur plate-formes avec des rambardes afin d’avoir une meilleure vue ou de trouver un coin plus tranquille. Bref, c’était un endroit impressionnant.

“Tu as compris ce qu’il demande ?”


La voix nasillarde du Rat me tira de mes pensées. Le bureau de cet homme donnait sur l’arène, il surplombait toute la salle et une baie vitrée pare-balles lui permettait d’admirer les gladiateurs des temps modernes donner leur sang pour ce petit empereur vermine.

“Oui, c’est bon, ce sera fait. Le même compte que d’habitude.”

Le Rat hocha doucement de la tête et me laissa me lever, la discussion était terminée, j’avais reçu les instructions pour un futur contrat et maintenant, il était temps de partir. Mais avant ça, j’allais certainement traîner pour en regarder un ou deux, quand bien même l’idée de me battre ne m’intéressait pas, surtout pas pour le challenge proposé.
Alors que je comptais partir après avoir pris un bain de foule, quelqu’un attira mon attention… Bordel de merde… Ce n'était vraiment pas le moment de tomber sur elle. Elle m’avait repérée, car elle se dirigeait vers moi et malgré la foule, elle se planta devant moi avec toujours une même distance de sécurité ce qui avait le don de me déconcerter. Bon, c’était vraiment la dernière personne que je pensais voir ici… Il fallait prendre un air détaché, surpris, mais pas sur la défensive. Un rire s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle me dit qu’elle était étonnée, qu’est ce que je devrais dire moi ! Bon, autant jouer l’amusement d’une rencontre incroyable. Croisant les bras sur ma veste de cuir qui cachait à peine un tee-shirt fort simple, je regardais donc mon interlocutrice. “Mademoiselle Bradbury…. Je crois que je peux vous retourner votre étonnement.” Après tout, je n’avais rien à craindre, il fallait juste noyer le poisson et partir le plus vite possible et après, je pourrais me maudire d’avoir été aussi négligent. Un bruit sourd me fit tourner la tête vers l’arène avant que je ne reporte mon attention sur cette sublime cliente.

“Oh moi ? Non, je ne suis qu’un spectateur, disons que ça me rappelle des souvenirs.” Je hausse les épaules comme un enfant pris en pleine bêtise avant de sourire. Je n’étais vraiment pas ce qu’elle voyait généralement de moi. D’habitude, je suis toujours en costume trois pièces, là, c’était un jean et mon haut… Non décidément, elle allait clairement me voir différemment, mais il fallait que je fasse passer la conversation sur elle. Je me penchais légèrement, tout en respectant sa zone d’exclusion sociale. “Et vous miss ? Ne me dites pas que vous êtes une combattante en manque de sensations !”

D’ailleurs j’étais tout aussi étonné que dérangé de cette rencontre. D’habitude, elle aime le calme quasi-religieux de mon magasin qui prend des allures de musée, en fait, ce n’est clairement pas le genre de femme que je vois ici.
D’un autre côté, bien malin qui pourrait me dire qui elle est vraiment, car même si elle vient souvent à la boutique, elle reste mystérieuse, jamais une information ne filtre chez elle au point qu’on s’imagine parfois des choses incroyables, mais ce sont souvent des chimères. Enfin bon, Restant sur mes positions, j’attendais une réponse tout en me disant qu’il fallait que je parte vite, soit en l’invitant quelque part ou alors en prétextant un rendez-vous et la planter là. Car ici, on me connaissait juste de visage, un habitué, seul le Rat savait qui j’étais réellement, mon alias, mais je savais qu’il préférerait mourir que balancer, surtout, car il sait fort bien que s’il balançait tout le monde, il agoniserait très, très longtemps. De nouveaux cris, des gens allaient et venaient, des parieurs avides de sang. Bon Dieu ! Si jamais elle me dit que c’est une parieuse folle de combats de ce genre, j’allais devoir m’asseoir et me prendre un bon verre de vodka.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyMar 20 Fév - 23:54

Fight Club !
Lily Bradbury & Aleksandr Nikolaïevna
Je n’étais pas vraiment dans mon élément ici car tous ces hurlements me déstabilisaient et me rappelais de mauvais souvenirs. Je ne comprenais pas l’intérêt qu’il y avait à faire cela et j’avais d’ailleurs posé la question. Na naïveté avait fait que l’homme à qui j’avais posé la question avait éclaté de rire. Autant dire que je n’avais pas apprécié ce comportement, ni même le fait qu’il répète ma question à son ami dont la réponse avait été « Ils font ça pour l’argent beauté ! Et toi ? Tu fais quoi en échange de fric ? » … Je les aurais volontiers mis ko si cela n’avait pas été risqué. Car l’endroit, je le savais, était renommé pour être dangereux. Je ne savais rien du propriétaire de l’endroit mais il ne fallait pas être son ennemi d’après les rumeurs. Évidemment elles auraient pu être infondées mais quand je voyais les personnes assurant la sécurité, je ne doutais pas une seule seconde que je ne devais pas m’amuser à foutre le bordel ! Et puis ce n’était pas mon genre. J’étais une personne d’assez discrète, trop selon Isa. Mais j’avais mes raisons de l’être !
Pourtant, ce soir, même si je ne me faisais pas remarquer… je sortais de ma routine habituelle et le résultat était mitigé. Voilà pourquoi je sautais sur l’occasion de changer la donne lorsque je reconnais Aleksandr ! Nous n’étions pas amis mais voir un visage familier au milieu de cette cohue eut quelque chose de rassurant. Je n’hésitais donc pas à aller le voir.

Devant l’homme qui me fournissait en œuvres anciennes, je penchais la tête sur le côté en entendant son rire. Il était agréable à entendre ! Bien plus que tous ses cris qui me rappelaient ce jour où j’avais failli mourir… Les hommes guerriers hurlaient aussi en massacrant mes sœurs. Je secouais discrètement et brièvement la tête pour chasser ces pensées et me concentrer sur l’homme qui me semblait différent ! Je trouvais en quoi il n’était pas comme d’habitude lorsqu’il croisa les bras. Sa tenue ! Elle n’avait rien à voir avec ce qu’il portait dans sa boutique et cela me fit le regarder de la tête aux pieds pour l’observer dans son intégralité. Je cessais lorsque je me rappelais que cela ne se faisait pas.
Amusée par les paroles Aleksandr je haussais les épaules et remarquais que ce dernier était tout aussi étonné que moi, voir plus. Mais comment cela aurait-il pu en être autrement ? Il m’était arrivé tellement souvent de me réfugier dans le calme de sa boutique que ma présence ici devait presque paraître déplacée. Après un coup d’œil au ring, je fixais de nouveau celui que j’avais abordé.



- Il m’arrive d’être pleine de surprise, dis-je simplement. Et je ne suis pas la seule !


Curieuse de sa présence ici, je lui demandais alors s’il était un combattant sans me préoccuper du fait qu’il n’avait peut-être pas envie d’être interroger par une cliente. Après tout, Aleksandr était peut-être là pour oublier son quotidien et se changer les idées. Mais voilà que je débarquais et m’incrustais près de lui. Je ne me posais la question de savoir si je le dérangeais que très brièvement puisque son attitude ne semblait pas aller dans ce sens.
Par pur réflexe je regardais les deux hommes se battre lorsque mon interlocuteur m’expliqua qu’il n’était là que pour observer et que cela lui rappelait des souvenirs. Avait-il déjà pratiqué ce genre de combats illégaux ? Était-il autrefois un guerrier… ou un soldat comme disaient les hommes. Avait-il lui aussi porté cet uniforme noir ?
Intriguée, mon regard se posa sur lui alors que je répétais ses paroles.



- Des souvenirs ?


Mais je n’eus pas le temps de lui demandé s’il avait été un soldat car il reprenait déjà la parole pour me demander ce que je faisais là. Ne voulant pas me montrer trop insistante avec mes questions je me contentais de hausser les épaules.


- Non, rien de cela, répondis-je. Ma curiosité maladive m’a amené ici bien qu’on m’ait fortement déconseillé cette petite excursion, déclarais-je en regardant autour de nous. Je comprends mieux pourquoi mais je ne saisis toujours pas l’intérêt de regarder des gens se battre, expliquais-je pensive. C’est assez ennuyeux, sans vouloir vous offenser, avouais-je en baissant un peu la voix.


Le plus ennuyeux étant de voir se battre des amateurs… car oui, ils l’étaient de mon point de vue. Leurs mouvements n’étaient pas assez fluides, ils ne paraient pas les attaques correctement et leurs coups n’étaient pas précis du tout. Même une sœur cadette aurait pu les mettre ko en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Je ressentis à nouveau ce vide en pensant aux combats que j’aimais voir et auxquels j’adorais participer lorsque je vivais avec mes sœurs. Tout cela me manquait… Elles me manquaient et ce vide qu’avait laissé en moi la disparition de mes Dieux me rendait folle !
Des nouveaux hurlements indiquèrent le début d’un nouveau match. Cela me sortit de ma dangereuse nostalgie mais je ne prêtais pas attention aux deux adversaires. Non ! Je me contentais de reprendre la parole en me rendant bien compte que contrairement à nos autres rencontres je passais, ce soir, pour une grande bavarde.



- A vrai dire votre boutique est beaucoup plus intéressante que ce lieu… de par son calme et surtout de par la beauté de tout ce qui s’y trouve.


Mes propos pouvaient paraître ambigus ? De mon point de vue non puisque je n’avais aucune notion concernant les subtilités des diverses facettes de la séduction. Même une enfant serait plus calée que moi à ce sujet ! Il était donc évident, pour moi, que je parlais uniquement de la beauté des objets vendus et pas d’une quelconque manière du propriétaire des lieux.



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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyMer 21 Fév - 21:24



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La discussion semblait porter sur autre chose au final et elle ne semblait pas plus suspicieuse que ça et je fus soulagé. C’était un problème en moins, mais maintenant, j’allais devoir faire attention à ne pas me contredire dans mes mensonges. Le vacarme du lieu était difficilement en adéquation avec une conversation comme nous le faisions, mais je m’en accommoderais, car il était rare, voir unique de voir cette femme parler autant et surtout parler de sa vie.
Lorsqu’elle venait à la boutique, c’était pour discuter uniquement des nouvelles pièces et rester dans un silence respectueux, comme pour savourer l’endroit et l’histoire que pouvait dégager un artefact.
C’était un plaisir d’avoir ce genre de client qui respectait l’objet, d’autres achetaient, car c’était à la mode et onéreux, l’histoire de l’œuvre ? Ils s’en fichaient, enfin, ils apprenaient le strict nécessaire pour impressionner leurs amis et c’était tout. Elle s’était autre chose, l’envie d’avoir cet objet à cause de son histoire.

Étrange que je sois intéressé à ce point par mon boulot qui n’était au final qu’une couverture ? Oui, cela pouvait être étrange, mais quand bien même ma vie était un chaos de sang et de poudre, j’aimais ce masque qui me laissait voir ce que j’aurais pu être sans être passé par la case réhabilitation. Mademoiselle Bradbury parlait beaucoup, étonnant, mais j’en m’en félicite intérieurement et en était même amusé. Après tout, difficile d’imaginer qu’il fallait ce cadre pour la voir s’exposer légèrement.
Elle parla d’une curiosité à l’égard de cet endroit et je ne pouvais que hocher de la tête lorsqu’elle me dit qu’on lui avait déconseillé de venir là. L’endroit était vraiment réputé pour être dangereux et une femme seule, et aussi belle pouvait vite s’attirer des ennuis, mais elle ne semblait pas s’en inquiéter ce qui piquait ma curiosité. Qui était-elle donc ? C’était une énigme et j’avais l’impression qu’une nouvelle couche de mystère se posait à la dernière pour l’épaissir. Je devais faire attention avec ce genre de femme, car la curiosité pouvait exacerber mes sens et mon envie d’en savoir plus, mais mon instinct me soufflait de faire attention avec elle aussi, je mordais la bride pour ne pas trop m’exposer et la rendre méfiante vis-à-vis de moi.
Sa voix s’excusant presque de trouver l’endroit ennuyeux me fit rire, un rire franc, pas factice.

“Je ne vais pas prendre ombrage mademoiselle.” Mon léger accent russe faisait généralement des ravages et j’en usais, mais avec elle, je savais que c’était peine perdue. Un soupire s’échappa de mes lèvres alors que je regardais autour de nous. “À dire vrai, je ne suis pas moi-même friand de ça. C’est juste que… Je ne sais pas, j’ai parfois besoin de cette ébullition des désirs les plus sauvages de l’homme.” C’était un mensonge, mais cela avait, je pense le don d’augmenter le mystère sur ma personne tout en faisant dire à la personne en face que j’étais juste un homme avec des hobbies étranges. En tout cas, elle pouvait toujours rêver pour que je parle de mon passé comme ça, j’étais joueur et si elle voulait en savoir plus, elle allait devoir répéter encore et encore, être bavarde et en même temps charmante à mon égard.

Le compliment fait à l’égard de ma boutique me fit plaisir et  un nouveau sourire illumina mon visage, j’étais fier de ce que j’avais fait et ce genre de remarque me faisais toujours plaisir, aussi, je m’inclinais légèrement. “Merci à vous, c’est pour ce genre de remarques que je me lève tous les matins.” En la regardant, je lui lance un clin d’œil avant de me redresser.
Au final, son explication sur sa venue ici ne me satisfaisait pas vraiment, cela semblait trop être une excuse bidon, mais difficile de lui faire cracher la véritable venue ici. D’une part, car elle se montrait toujours réservée et de deux, cela ne ferait que renforcer que moi aussi, je ne suis pas à ma place ici et que c’est tout aussi louche. Il valais mieux que je laisse cette parfaite égalité entre nous pour éviter que nos futures rencontres ne deviennent que des moments de pures interrogations.
J’avais deux secrets à protéger et étant donné que je ne savais rien d’elle, qu’elle découvre l’un ou l’autre pouvait s’avérer catastrophique pour mon futur et je tenais particulièrement à ce que ma vie continue comme ça.

Je pense que je n’avais pas besoin de lui dire que je préférais qu’elle ne parle pas de cette rencontre, cela devait être assez clair comme ça, le lieu était trop… Hmm, exotique, pour que l’on apprécie que cela s’ébruite. Bon d’un autre côté, je doutais qu’elle possède un carnet rempli d’amis vu le personnage. C’était méchant et puis limite gonflé sachant que moi-même, je n’en avais pas non plus. Bha, je me prenais trop la tête. Si l’on en restait là, il n’y aura pas de lendemain, elle passerait son chemin, se désintéressant totalement de ce lieu et elle ne sera qu’une cliente fidèle au Pandora’s Box.

“Et bien, je crois mademoiselle Bradbury que nous pourrons classer cette étrange rencontre dans les petites bizarreries que nous pouvons nous permettre parfois dans la vie. J’avoue préférer vous voir particulièrement intéressée par un nouvel objet de ma collection plutôt que de vous voir ici.”

Une menace me direz-vous ? Non, pas vraiment et en même temps, cela laissait penser que je préférais que tout ceci ne sorte jamais d’ici. Elle allait sûrement penser que je ne voulais pas que l’image de ma boutique soit entachée par le fait que son gérant se balade parfois dans des endroits illégaux.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyMar 27 Fév - 15:44

Fight Club !
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Je revoyais encore mes nombreuses visites au Pandora’s Box et je devais avouer que je n’aurais jamais imaginé voir son propriétaire ici et encore moins dans ce genre de tenue. Cependant la surprise n’était pas excessive car je savais à quel point les hommes pouvaient être étonnants. Avant de les rencontrer, lorsque mes sœurs me parlaient d’eux, j’avais une image faussée. Tout n’était pas noir ou blanc dans ce monde et les nuances étaient toutes aussi nombreuses qu’inattendues. Heureusement pour moi j’apprenais très vite et j’étais douée pour masquer ma surprise. Mes élèves étaient des aides sans le savoir car elles m’apprenaient beaucoup de choses mais elles ne pouvaient pas me dire ce qu’elles ignoraient et c’est pourquoi je devais parfois chercher les renseignements moi-même… et dans ce genre d’endroit. Très vite je me rendais compte que je n’aimais pas vraiment cela, sans oublier que ces types ne savaient même pas se battre. Ne voyant pas la femme guerrière j’hésitais même à rentrer jusqu’à ce que je le vois.
Étonnamment, je n’hésitais pas à aller voir l’antiquaire que je connaissais. Je le faisais sans même me demander si cela allait le déranger ou juste le surprendre. Après tout, je n’étais pas très bavarde dans sa boutique… je ne l’étais pas en règle générale d’ailleurs. Mais une chose était certaine, je suivais mon instinct et ce dernier me conduisait vers l’homme. L’un des seuls que voyait régulièrement, en tout bien tout honneur !

Une fois la discussion lancée je lui avouais que je ne voyais pas l’intérêt de ce genre de combat en lui précisant qu’il ne devait pas s’en offenser. Cela sembla plutôt l’amuser avant qu’il n’avoue que lui non plus n’était pas fan. Pour la suite de ses propos, je n’étais pas certaine d’en comprendre le sens et je me contentais donc de hocher la tête.



- C’est un hobby comme un autre, déclarais-je sans trop prendre de risque avant de complimenter l’homme sur la boutique qu’il tenait.


Pas besoin de me forcer pour cela car j’aimais réellement me rendre là-bas. Le calme, le charme de l’ancien me rappelait les bibliothèques du grand temple ! Je notais que mon compliment sembla plaire à l’homme qui afficha un sourire charmant. Ses remerciements accompagnés d’un clin d’œil me firent esquisser un léger sourire alors que je me contentais de répondre.


- C’est sincère ! Je marquais une pause.  Confucius a dit ‘‘Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie.’’ J’ai l’impression que c’est ce que vous avez réussi à faire.


Était-ce mon cas ? Je n’en savais rien… J’avais choisi un métier qui me permettait de m’entraîner physiquement sans attirer l’attention. Mais dire que c’était une passion, il y avait une sacré marge ! Puis un léger silence s’installa avant que l’homme ne reprenne la parole. Mon attention se porta alors uniquement sur lui.

Je ne connaissais pas encore toutes les subtilités des hommes mais je n’étais pas stupide ! L’homme que je venais de rencontrer par hasard dans ce lieu ne semblait pas être ravi. Bien sûr, il n’en laissait rien paraître de flagrant et n’importe qui aurait pu croire à sa décontraction mais j’observais les hommes depuis que j’avais intégrer ce monde qui n’était pas le mien. Quelque chose transparaissait dans son regard… quelque chose qui semblait me dire qu’il aurait préféré que nos routes ne se croisent pas. Était-ce pour la réputation de sa boutique ? Il craignait que je parle de ce hobby pendant notre prochaine rencontre ? Cette pensée me fit esquisser un sourire. Il aurait fallu que je connaisse des gens que cela auraient pu intéresser ; et quand bien même, j’aurais gardé le silence. Pourquoi ? Car je cachais moi aussi un secret et il était de taille.
Je hochais donc la tête aux dernières paroles de l’homme à la voix tintée d’un accent russe. Au départ ce dernier m’avait déranger car je ne gardais pas un bon souvenir des contrées qui lui correspondaient, mais avec le temps je m’étais habituée. J’étais même persuadée que cela devait beaucoup plaire aux femmes.



- Cet avis est réciproque ! Je préfère nos rencontres dans votre boutique. Le calme et l’enrichissement culturel qu’elles apportent est délectable, dis-je avec sincérité alors que mon attention était attirée sur le ring. C’était donc vrai ! déclarais-je en voyant la combattante qui ne semblait être ni amazone, ni valkyrie aux vues de ses techniques de combat. Je n’aurais jamais cru que des femmes s’aventurent dans des lieux tels que celui-ci pour autre chose que regarder. Puis je marquais une pause et fixais à nouveau l’antiquaire. Vous devez me trouvez d’une naïveté affligeante !


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyMer 28 Fév - 23:17



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Malgré le chaos des combats, elle ne semblait pas plus perturbée et c’est ce qui était étrange… Moi, j’avais l’habitude, mais quelqu’un qui venait ici pour la première fois était toujours troublée, pas forcément à son aise, mais elle… Non, il y avait quelque chose chez elle qui ne semblait pas pouvoir la désarçonner. Oui, cela me rendait de plus en plus curieux, faisait-elle quelque chose dans sa vie professionnelle qui la rendait imperturbable au chaos ambiant ? Mais tout cela fut balayé un temps par sa maxime de Confucius qui me fit sourire, elle cachait décidément bien son jeu.

“La joie est en tout, il faut savoir l’extraire.” Moi-même, je connaissais Confucius et c’était rare de croiser quelqu’un qui sortait des maximes de ce dernier comme ça. “Croyez bien que c’est une joie de vous entendre me complimenter ainsi. Merci.” C’était sincère et je me détendis légèrement, il y avait de moins en moins de risques pour mon identité secrète. Un sourire et un léger haussement de mon sourcil accompagnèrent ma prochaine phrase à son encontre. “Il est rare d’entendre Confucius mademoiselle Bradbury, vous me réservez encore de nombreuses surprises. Vous êtes une femme vraiment intrigante.”

C’était en tout cas le fond de ma pensée, qu’allait-elle encore me montrer ? On disait parfois que le mystère à force, pouvait rendre las, mais elle, oh non, elle allait aiguiser encore plus mon envie d’en apprendre sur elle, mais ce n’était pas forcément le lieu, encore que, elle se dévoilait plus que lors de nos nombreuses rencontres. En tout cas, c’était agréable d’entendre qu’elle aimait les passages dans ma boutique et elle avait raison sur le fait que j’aimais mon travail.
Qui sait ? Si je n’avais pas vécu la fin de ma carrière dans l’armée dans un labo, j’aurais peut-être embrassé pleinement ça ou alors en tant que prof d’Histoire ? Mais bon, penser à ça n’était pas la meilleure chose à faire. Mais… Oui, le destin m’avait joué un vilain tour et maintenant, j’étais ce que je suis, un tueur à gages qui avait comme couverture une boutique d’antiquités. Amusant en y réfléchissant, j’avais tout de même réussi à faire quelque chose que j’aimais tout en continuant ma voie tordue de semeur de mort sans que j’en sois dévasté. Peut-être que mon inconscient avait fait que ma couverture aux yeux de tous me permette de prendre plaisir sans repenser aux morts de mes contrats ?

Quelque chose sur le ring attira l’attention de mon interlocutrice avant qu’elle ne reprenne la parole, s’excusant presque. Ainsi donc, elle cherchait ça ? Voir une combattante ? Vraiment de plus en plus étrange. Certes, c’était une femme curieuse, ça, j’avais pu le voir dans mon magasin, elle cherchait toujours quelque chose, apprendre sur l’histoire, mais là, c’était différent et je commençais à douter qu’elle ne soit là uniquement pour ça ou alors, elle cachait bien d’autres choses, des choses plus sombres.
Mon regard s’attarda sur le combat et je haussais légèrement mes épaules. Des combats avec des femmes, j’en avais déjà vu, cela ne me perturbait pas plus que ça. “Naïve ? Non, certainement pas… Candide peut-être. L’humain est un être particulièrement étrange, il fait des choses que le règne animal lui-même se refuse de faire.” Mon regard s’attarda sur elle et un sourire désabusé naquit sur mes lèvres. “Je crois bien que la guerre, qui a ravagé le monde, ne fait qu'exacerber notre nature destructrice mademoiselle Bradbury. Certains se sont retrouvés perdus après avoir combattus pendant des années et ils cherchent encore le frisson de la mort, que ce soit en regardant d’autres combattre ou alors en allant directement sur le ring.”

Une mélancolie teintait ma voix, car moi-même, je recherchais ça lorsque je prenais un contrat. C’était une terrible chose que de ne vouloir finalement que savourer ce moment de prendre une arme pour aller tuer quelqu’un. Mais je ne pouvais le nier, j’aimais ça et je n’avais pas l’impression que je pouvais éteindre ce feu dévorant, sauf en succombant moi-même un jour ou l’autre. Oui, je n’allais pas mourir d’une belle mort, ça, je le savais et d’un autre côté, je ne cherchais pas à prendre ma retraite… Est-ce que j’étais fou ? Irrécupérable ? Sûrement, était-ce mon passage en labo qui m’avait rendu si amer sur une vie tranquille à laquelle j’avais pourtant aspiré en étant soldat ?
Décidément, cette rencontre m’apportait toujours plus de questions, que ce soit à son égard ou envers moi-même. Je me fis la promesse qu'en rentrant, une vodka viendrait inhiber tout ça pour que demain, une nouvelle journée de boulot me remette sur le chemin d’une vie… Et bien, monotone dans un sens. Un soupire s’échappa de mes lèvres. “Pardonnez moi, je dois donner l’impression d’être un pessimiste de l’humain.”

Mais après tout, c’était peut-être vrai ? Cette guerre avait tout détruit, oh, il y avait eu bien d’autres guerres avant celle-ci, mais il fallait avouer qu’aucune n’avait fait autant de ravages. Depuis, tout me donnait l’impression que le monde était devenu sombre, que l’étincelle de l’espoir, du bonheur, c’était totalement éteinte, mais qui sait ? Il y avait encore un espoir, quelque part, mais j’étais plutôt alarmiste sur la suite, car je ne devais pas être le seul à avoir des “possibilités” et un jour ou l’autre, cela allait éclater au grand jour et avec elle, une nouvelle peur et lorsque l’homme a peur, il prend des mesures irréfléchi et ensuite, l’engrenage. Au final, alors qu’avant, la fin d’une guerre débouchait sur un futur plus constructif, celle-ci allait certainement déboucher sur une période de terreur… Et la terreur se nourrit toujours plus jusqu’à s’autodétruire dans une gerbe de carnage.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptySam 3 Mar - 22:06

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Était-il surprenant d’arriver à discuter de tout et de rien au milieu de ce chaos ambiant ? Peut-être mais je ne m’en rendais pas compte car je n’avais aucune difficulté à le faire. C’était une habitude qui me venait de ma vie passée. Il n’était pas rare que je reste afin d’observer les entrainements d’autres sœurs et si je n’étais pas la seule à le faire il nous arrivait de discuter. Bien entendu nous nous faisions très vite réprimander ce qui n’était pas le cas ici. J’en étais surprise mais je ne m’en plaignais pas ! Cela était davantage le cas lorsque l’homme avec qui je discutais citait à son tour Confucius.
Pour tuer le temps et l’ennui lorsque je recherchais encore Jean, j’étais tombé sur un livre qui rassemblait les pensées du philosophe. Sa façon de penser était belle de mon point de vue et j’avais ensuite récupérer ou acheter plusieurs autres livres le concernant.
Je souriais brièvement à Aleksandr lorsqu’il me remercia à nouveau mais je n’ajoutais rien de plus. Je me contentais d’écouter la suite.



- Intrigante ? Habituellement on me dit simplement que je suis bizarre, avouais-je sincère. Pour ce qui est de Confucius, j’ai trouvé un recueil de ses pensées un jour. Il était abandonné à la table d’un café alors je me suis mise à le lire. Je trouve que sa façon de penser était très belle.


Et parfois même criante de vérité ! Du moins j’en avais l’impression car il y avait tellement de chose que j’ignorais encore concernant ce monde. Cela venait principalement du fait que les hommes et les femmes étaient plus complexes que ce que j’avais pu croire. Jean me l’avait prouvé ! Il n’y avait pas le bien d’un côté et le mal de l’autre. Non ! Cela aurait été trop simple. La limite entre les deux pouvait parfois être floue et je m’en rendais compte un peu plus chaque jour. Je me demandais alors si cela était une mauvaise chose que de croiser l’antiquaire ici et je lui jetais un coup d’œil pensif. Puis je levais les yeux en l’air ! Peu m’importait… Sa vie privée ne me regardait et il avait toujours été chaleureux et avenant avec moi. Je voulais que cela continue comme ça.
Puis mon attention fut vite attirée sur le ring par le nouveau combat. La combattante qui m’avait amené ici me déçue car elle ne me paraissait être ni une valkyrie, ni une amazone. Mais elle savait très bien se battre, c’était certain. J’en étais presque surprise ! Je partageais mon étonnement de voir des femmes se battre avant de me rendre compte que c’était naïf de le dire à voix haute.
Je quittais le combat des yeux pour porter mon attention sur Aleksandr quand il prit la parole pour me répondre. Ses paroles m’intriguèrent.



- Je pensais que c’était surtout pour l’argent en jeu, avouais-je. Une de mes élèves m’a même dit que je devrais essayer ! Mais je ne préfère pas… vraiment, confirmais-je après un bref coup d’œil au ring. Cela aurait été trop dangereux pour moi et pour mes adversaires. Vous étiez de ceux-là ? demandais-je avant de préciser. Je veux dire, vous avez été un soldat ? Puis je me rendais compte. Veuillez m'excuser ! Cette question était indiscrète.


Je n’aimais pas être interrogée sur ma vie passée et je n’avais donc pas le droit de le faire. Cependant, cela ne changeait rien au fait que je me demandais s’il avait été un jour soldat. Et à bien y réfléchir, je préférais ne pas le savoir. Son accent me rappelait le pire jour de ma vie et je n’avais pas envie d’apprendre qu’il y était là-bas ou y avait été avant notre arrivée.
Mais je sortais très vite de mes pensées lorsque la voix teintée de cet accent russe s’adressa à nouveau à moi. Je secouais la tête.



- Vous n’avez rien à vous faire pardonnez. Vous donnez simplement votre avis sur ce monde ! déclarais-je. Une amie me disait souvent que j’étais trop optimiste… à nous deux, nous équilibrons la balance visiblement.


Mais cet optimisme s’était effrité avec la disparition de cette amie qui n’était que la sœur qui m’avait entraîné. Elle avait raison, le monde des hommes n’était pas celui que je pensais mais ça, je l’avais compris trop tard.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyDim 18 Mar - 19:39



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J’éclate de rire, l’argent, oui, c’était aussi sûrement le moteur principal de ce genre de combat… Bon dieu, je n’y avais pas pensé, mais d’un autre côté, c’était bien normal, car après tout je ne venais pas ici pour ça, en fait, je m’étais dévoilé à cette intrigante femme sans vraiment le vouloir. “Pardonnez-moi, je ne rigole pas de vous, mais plutôt de ma bêtise… Oui, en effet, l’argent est sûrement aussi ce qui fait tourner ce combat de gladiateurs des temps modernes.”
C’était même certain à bien y réfléchir, il n’y avait rien pour sauver l’homme du pouvoir de l’argent, mais j’étais mal placé pour en parler vu mon commerce, enfin, mes commerces. En tout cas, nous parlions beaucoup plus de nous que lors de nos précédentes conversations et c’était agréable malgré le cadre bruyant. Sa question sur ma possible appartenance à l’armée me fit sourire. Je n’en parlais pas souvent, mais je n’étais pas non plus réfractaire à l’idée d’en parler, enfin, tout du moins je n’avais pas de soucis avec mon passé, sauf peut-être vis-à-vis de mes cauchemars qui revenaient parfois.

“Vous n’avez pas à vous excuser de poser la question. J’ai été soldat oui, j’ai été dans les Forces russes, mais…” Ma voix trahissait une certaine émotion à en parler, des souvenirs. Un léger mouvement de mes épaules montrait que cela m’était égal d’en parler et que de toute façon c’était le passé. “... C’est une partie de ma vie qui n’existe plus.” Mais qui revenait tout de même lorsque je prenais un contrat.
Je n’allais pas m’étendre sur le sujet, en tout cas pas ici, l’endroit ne s’y prêtait guère et puis mon passé militaire n’était pas tellement intéressant, il n’y avait qu’avec des soldats que je pouvais en parler.

“L’équilibre… Peut-être bien mademoiselle Bradbury, nous étions donc fait pour nous rencontrer alors.”
Un nouveau sourire. Il était peut-être maintenant temps de mettre fin à la conversation, non pas que je le désirais, car j’en apprenais plus sur elle, mais le lieu était à double tranchant pour moi, si je restais trop longtemps en sa compagnie, un “collègue” pouvait venir et mettre les pieds dans le plat et là, avec une couverture grillée, j’allais devoir envisager un autre type de relations avec ma cliente et je doute que cela lui plaise.
Choix cornélien, oserais-je encore profiter de sa compagnie et prendre ce risque infime, mais tout de même présent ? Il y avait aussi la possibilité que le Rat me remarque avec elle et cherche à en apprendre plus sur elle afin d’avoir un moyen de pression sur moi si jamais je devenais réticent à prendre des contrats, bref, un engrenage que je ne désirais pas prendre en ligne de compte.

Non, j’allais devoir mettre fin à notre conversation, et puis ce qui faisait le délice de nos rencontres était qu’il y avait toujours du mystère entre nous et j’aimais ça alors autant en garder encore un peu pour notre prochaine rencontre, tout en notant dans un coin de ma tête qu’il allait falloir que je sois plus discret en venant ici. Même si elle me disait être ici par curiosité, l’endroit était tout de même trop exotique pour elle et je ne préférais pas la recroiser ici pour qu’elle s’interroge encore plus.

“Hélas mademoiselle, je crois que je vais devoir mettre un terme à notre discussion, quand bien même elle m’intéresse.” Un bruit de foule en furie me fit tourner mon regard vers le ring où la femme venait de mettre au tapis son adversaire, comme un gong final pour cette conversation. Mon regard se reposa sur elle, attendant de voir ce qu’elle allait dire et en espérant qu’elle ne prenne pas la mouche, cela serait dommage de ne plus avoir nos conversations et une cliente si fidèle.
D’ailleurs, je me demande comment en étant prof de combat, elle pouvait se permettre certaines pièces chez moi. C’était quelque chose à creuser chez cette énigmatique femme, mais pas pour le moment, il fallait que j’arrive à me sortir d’ici pour éviter de potentiels ennuies.

Et puis je devais aussi commencer à étudier mon nouveau contrat, avec un bon verre de vodka, j’allais très certainement passer le reste de cette journée à voir comment faire pour l’éliminer et trouver une fenêtre de tir adéquate.
Au final, si j’étais pessimiste envers l’espèce humaine, je ne faisais rien pour améliorer la chose avec ma deuxième activité, cercle vicieux que je ne cherchais pas à arrêter et pourtant, en éliminant les bonnes personnes, je pouvais espérer me ranger, mais quelque chose au plus profond de mon être m’empêchais de le faire. Peut-être que la guerre et ce que j’avais vécu au labo avaient fait de moi un cas irrécupérable, oui, ça devait être ça, un chien de guerre ayant trop goûté au sang pour ne pas en vouloir toujours plus, seule ma mort mettre un terme à tout ça, et même si cela pouvait être glaçant, je l’attendais sans avoir peur.


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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight?   [Livre I - Terminé] How much can you know about yourself if you've never been in a fight? EmptyMar 27 Mar - 17:52

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L’argent, l’argent et toujours l’argent ! A croire que les hommes n’avaient que ce mot à la bouche. Il était donc logique que je pense que c’était ce qui attirait les combattants ici. Les sommes gagnées étaient plus qu’intéressantes d’après ce que j’avais entendu. Pour ma part, je n’en manquais pas ! Mon business ne ramenait pas des sommes astronomiques mais cela n’empêchait pas mon compte en banque d’augmenter un peu plus chaque mois. Pourquoi ? Parce que je ne dépensais quasiment pas ce que je gagnais ! Je payais mes loyers, assurances comme tout le monde, ainsi que les courses qui étaient restreintes puisque je ne mangeais que de la nourriture non-transformée. Il y avait aussi mon téléphone dont l’abonnement était insignifiant ! Mais une fois tout cela réglé, il me restait de l’argent qui s’accumulait à la fin de chaque mois puisque je ne sortais pas, enfin presque jamais et que j’avais le shopping en horreur. Enfin, c’était le cas mais il y avait une exception pour ce qui concernait la boutique d’antiquité d’Aleksandr ! C’était d’ailleurs là-bas que je dépensais le plus d’argent.
Sortant de mes pensées, j’offrais un sourire à l’homme qui éclatait de rire sans que je ne sache vraiment pourquoi. Je n’eus pas besoin de poser la question puisqu’il me donna l’explication de lui-même et cette dernière m’amusa.



- Me voilà rassurer, déclarais-je sincère. J’ai justement tendance à dire des bêtises sans même m’en rendre compte. Apparemment c’est inné chez moi. Enfin, c’est ce que l’on me dit !


Puis contrairement à mes habitudes, je m’intéressais à l’homme ou tout du moins à sa vie. Il faut dire que le contexte s’y prêtait puisqu’il n’y avait pas d’œuvres antiques pour détourner mon attention. Cependant, je m’excusais car après coup je trouvais ma question indiscrète. Elle ne sembla pourtant pas déranger l’homme, ou alors il disait cela pour être poli. Je ne le connaissais pas assez pour m’en rendre compte et puis je ne pensais plus vraiment à cela en entendant la réponse qu’il me donnait.
Soldat… et dans les Forces Russes. Ce pouvait-il qu’il ait été présent ? Je le fixais, chassant le souvenir de ce que j’avais vécu et surtout de ce que j’avais perdu là-bas.



- Je vois, dis-je pensive, cette vie n’a pas du être facile. Je marquais une pause. Mais quoiqu’il en soit le futur reste le plus important puisque le passé ne peut pas être changé.


Il était ironique pour moi de dire cela mais Aleksandr ne pouvait pas le savoir. Il ignorait tout de mon passé et surtout il ne savait pas que, malgré leur destruction, je continuais à chercher les Pierres d’Ames. Bref, je n’insistais pas et souriais à la confirmation qu’il faisait concernant le fait que notre rencontre équilibrait nos caractères, trop optimiste pour moi et pas assez pour lui.


- Oui, c’est peut-être ça ou alors ce n’est qu’une simple histoire de hasard !


A ce même moment, l’homme près de moi sembla devenir pensif et je me taisais pour observer le combat. Cette fois-ci je n’avais plus aucun doute, la ‘guerrière’ n’était ni une Valkyrie, ni une Amazone. Ses techniques de combat étaient bonnes mais beaucoup trop ‘humaines’. Cela étant, elle était tout de même en train de mettre minable son adversaire. Prise d’intérêt pour ce combat, j’en oubliais presque la présence de l’antiquaire mais sa voix me rappela à lui.
Il allait devoir partir. Je jetais un coup d’œil au ring pour voir la victoire de la femme et je reportais mon attention sur Aleksandr.



- Ce n’est que partie remise, dis-je en lui souriante. De plus je dois moi-même partir ! Il ne faudrait pas qu’une élève me mette ko par manque de sommeil, déclarais-je. Après une courte pause, j’ajoutais. J’ai été ravie de vous voir !


Je m’éloignais non sans lui adresser un léger signe de la main. Puis avec grâce je me faufilais jusqu’à la sortie ! Cette piste pour retrouver l’une de mes sœurs était un échec mais je ne baissais pas les bras. Et puis j’avais rarement réussi à parler aussi longtemps avec un homme, ce qui était bien. Mon adaptation à ce monde était plus longue que prévue mais jour après jour je parvenais à évoluer sans pour autant changer et devenir complètement différente.

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