Naissance de ??? à Atlantide, deuxième enfant d’un couple d’Atlantes pas très réglos. Cassiopeia n’a aucun souvenir d’eux, ni même de son prénom de naissance.  

Une violente dispute égale entre les géniteurs de ?? et deux humains pour qui ils travaillaient, connus pour être des découvreurs de trésors océaniques, et extrêmement riches. Carla et John Fontaine tuent les parents de ?? sous ses yeux, événement qu’elle enfouira au plus profond d’elle. A partir de ce jour-là, ?? deviendra Cassiopeia Fontaine, unique héritière de Carla et John Fontaine. Elle grandira dans un foyer très luxueux, mais on ne peut plus solitaire, élevée par une armée de domestiques et précepteurs jusqu’à avoir l’âge d’entrer dans une école privée.

Ivre, John se glisse dans la chambre de sa soi-disant fille une nuit. Il sera arrêté juste à temps par une visite surprise, avant qu’il ne viole totalement son innocence. Il laissera derrière lui la gamine en pleurs, les vêtements déchirés, et le corps meurtri par des traces de mains. Après cette nuit-là, Cassiopeia sera envoyée dans un pensionnat de jeunes filles, loin de tout, et plus particulièrement de son père. Loin de tout ce qui se passait dans le monde, elle s’épanouira chaque jour un peu plus, ne se préoccupant que de tout ce qui touche à une jeune fille de son âge.

Quand la seconde guerre civile Américaine éclatera, ses parents la feront envoyer en Angleterre. Ils déménageront à Londres, fuyant les problèmes de leur pays.

De retour « chez elle » pour les vacances, Cassiopeia enchaîne les soirées enivrées en compagnie de ses « amies », profitant de l’absence de ses « parents ». Elle découchera plus d’une fois, couverte à chaque fois par les domestiques de la maisonnée. Un matin, elle se fera surprendre pas les maîtres des lieux, en train de coucher son chauffeur dans le lit parental. Fou de rage, celui qui tenait lieu de figure paternel lui balance à la figure qu’elle est comme sa génitrice « un vrai traînée des fonds marins » avant de la frapper violemment puis de la violer, sous le regard absent de sa soi-disant mère. Quelques jours plus tard, son amant sera retrouvé mort, pendu dans son appartement.

Cassiopeia profite d’un voyage d’affaires de ses parents pour fouiller le bureau de son tortionnaire de père. Elle découvrira alors la vérité la concernant et apprendra par la même occasion quelle est sa véritable nature. Elle apprendra toute seule à maîtriser les compétences propres à sa véritable espèce.

Cassiopeia, fille prodigue des Fontaine, obtient son diplôme avec deux ans d’avance. Rusée, et débrouillard, elle est repérée par des organismes gouvernementaux. Y voyant une très belle opportunité, la jeune femme acceptera leur proposition, contre l’avis de ses parents. S’en suivra des années d'entraînements très difficiles et intensifs, devant faire encore plus ses preuves du fait qu’elle est l’héritière d’un nom très connu. Elle en bavera plus qu’elle ne l’avouera jamais.

Carla et John meurt se font faucher par une voiture alors qu’ils sortaient de leur restaurant favoris. Ils seront tués sur le coup. Cassiopeia héritera de toute leur fortune et de leur empire musical, fondé grâce à tout l’argent amassé grâce aux véritables parents de Cassi. Le chauffeur ne sera jamais retrouvé, Cassiopeia ayant très bien couvert toutes ses traces.

Cassiopeia assiste de loin à l’extermination de son peuple, un peuple qu’elle n’a jamais cherché à contacter, plus par peur d’être rejeté qu’autre chose. Elle se fera la promesse de les venger et l’idée de prendre une double identité germera dans son esprit. Elle investira des fonds dans la construction d’Europolis et y implantera les bureaux de Fontaine’s Corps.

Cassiopeia sera envoyée sur l’île nouvelle émergée dans les Cyclades. Elle fera partie de ces rares au courant de cette expédition et de toute ce qui s’est produit.

Cassiopeia est envoyée à Europolis – sur sa demande -  pour traquer et débusquer le fameux Vampyr. Elle s’inspirera de lui pour faire prendre vie à « Ariel » son alias. Elle se donnera pour mission d’éliminer toutes les personnes qu’elle ne jugera pas digne de ses fonctions. La première qu’elle tuera sera un flic qui lui proposera de coucher avec elle pour fermer les yeux sur son excès de vitesse. Il sera retrouvé mort, une fourchette enfoncée dans la gorge, et les poumons plein d’eau salée.

Salut ! Moi c'est Krystel mais appelez moi Kanala. J'ai connu le forum via Torben et je pense que ca a pas pris tant de temps que ça à le fonder finalement.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

Et que va-t-on faire d’elle ? Elle nous a vu. On la garde. Elle pourra nous servir plus tard. Tu veux… Qu’on la garde ? Et comment va-t-on expliquer ça ? Tu n’as qu’à simuler une grossesse ! on a assez d’argent pour payer des professionnels qui iront dans ce sens. On la fera passer pour notre fille et quand elle sera assez grande, elle prendra le relais de ces parents.
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Mère ? le visage baigné de larmes, j’appelais ma mère alors que les profondeurs de la nuit régnaient dans ma chambre de petite fille. Je l’appelais une fois, puis deux fois, encore et encore jusqu’à ce que Maria, ma gouvernante ne finisse par arriver, en robe de chambre. Son regard se fit tendre lorsqu’elle vit mes tremblements et l’état dans lequel je me trouvais. Elle hésita un instant avant d’entrer et de venir jusqu’à moi. Si on la trouvait ici, elle se ferait renvoyer. Ses bras m’entourèrent quelques secondes avant qu’elle n’essuie mes larmes. Encore ce cauchemar ? Je lui fis un léger oui de la tête, encore trop apeurée pour arriver à ouvrir la bouche. Ce n’est... Que se passe-t-il ici ? Élégamment vêtus, mes parents se tenaient dans l’embrasure de la porte. Père avait les sourcils froncés. Quant à Mère… Mère semblait ivre, comme d'habitude. Maria, veuillez nous laisser. Sa voix était dur. Ma gouvernante eut un léger frisson. Elle serra ma main légèrement avant de se lever. Mère la suivie alors que Père s’approcha de mon lit. Il caressa légèrement mon visage avant de m’embraser sur le front. Rendors toi mon joyaux. Papa veille sur toi.
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Arrête de bouger salope ! Je me débattais et je criais, mais rien n’y faisait. Il était plus fort que moi. Ses mains se serrèrent un peu plus autour de mes bras, avant que l’une d’elle ne se glisse sur ma cuisse pour venir l’empoigner avec violence. Il arracha un peu plus mes vêtements alors que sa bouche se posait sur mes lèvres, dans mon cou. Je criais une fois de plus, mais il me musela en posant sa main sur ma bouche.  Tu vas la fermer bordel ! Sois une bonne fifille et laisse-moi faire. Tu vas aimer ça. Je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. Tout ça. Tout ça, ce n’était pas normal. Père… il sentait l’alcool fort. Et Mère. Mère avait tourné les talons quand il m’avait réveillé. Au début, je pensais qu’il voulait juste vérifier que j’allais bien comme à chaque fois qu’il rentrait tard. Mais cette fois ci, c’était différent. Il avait soulevé mon tee-shirt de pyjama pour poser ses mains sur ma peau. Quand j’avais commencé à le repousser et lui poser des questions, il m’avait empoigné plus fortement. Et maintenant… Maintenant il était au-dessus de moi, le pantalon sur les chevilles, et son pénis... Oh mon dieu… Non non non. Je fermais les yeux alors que les larmes continuaient de couler sur mon visage. Je priais. Je priais pour que Mère revienne, pour me réveiller, pour que tout cela ne soit qu’un cauchemar. Et comme pour répondre à mes supplications, la sonnette à l’entrée se mit à raisonner dans la maison. La main de Père se posa sur ma bouche pour me faire taire alors qu’il écoutait qui venait d’arriver. Chéri ? C’est Andrew. la voix de Mère venait de répondre à la question qu’il se posait. Père soupira avant de déposer un dernier baiser sur mes lèvres. On continuera plus tard mon joyaux. Il se releva alors que je tirais la couverture sur moi en pleurs. Rapidement, Père se rhabilla avant de sortir de ma chambre, non sans me jeter plusieurs coups d’œil avant de s’en aller. A peine avait-il passé la porte que je me précipitais pour la fermer à clef avant de prendre une chaise et bloquer la poignée.
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Alors tu rentres chez toi pendant les vacances?   Je lançais un regard à Samantha dans le miroir, sans pour autant m’arrêter de me remettre du rouge à lèvres. Ma « meilleure amie » au sein de ce pensionnat était allongée sur mon lit, encore enroulée dans mes draps, nue. Tu devrais te préparer. Elle soupira avant de rouler sur le dos, m’exposant son corps  Deux mois. Ca va être long tu sais. Tu es sûre que tu ne veux pas venir chez moi ? Je me tournais vers elle, les bras croisés sur mon chemise blanc chic, tout en m’adossant contre la coiffeuse. Samantha... lui dis-je la voix légèrement menaçante. Elle connaissait les règles du jeu et je n’avais pas de temps à perdre avec elle Ok ok, pas la peine de faire cette tête. Mais ne viens pas me supplier plus tard. J’en ai assez de courir après toi. Furieuse et vexée, Samantha récupéra ses affaires et sans réellement se rhabiller, sorti de ma chambre en claquant la porte. Comme si j’allais la supplier ou lui dire de remettre le couvert. C’était toujours elle qui revenait vers moi. Elle le savait très bien, je ne ressentais rien pour elle. J’avais couché plusieurs fois avec elle oui, mais juste pour passer le temps rien de plus. Je n’étais pas attirée par les femmes, pas le moins du monde d’ailleurs. En règle générale, je me débrouillais bien mieux toute seule qu’elle avec moi. Mais parfois un peu de compagnie ne me faisait pas de mal. Et même si je ne l’avouerais jamais, j’avais besoin de me sentir importante pour ne serait-ce qu’une personne, ne serait-ce qu’un instant. Coucher avec d’autres jeunes femmes me permettaient aussi de repousser les traumatismes liés à celui qui me tenait lieu de Père. J’avais eu besoin d’exorciser mes démons avec des personnes inoffensives. Je ne comptais pas le laisser gagner et lui donner ce pouvoir sur moi. J’avais un plan bien précis à suivre. Ce soir, j’inviterai un homme dans mon lit. Et le soir suivant un autre. Je comptais répéter ce schéma pendant toute la durée des vacances jusqu’à ce que Son visage disparaisse à chaque fois que l’un d’entre eux posera sa main sur moi. Il le faut.  
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Assise sous ma douche, je continuais de frotter encore et encore ma peau. J’avais beau essayer, je n’arrivais pas à me laver, à me sentir propre. Les écorchures sur ma peau, et les bleus finiraient par disparaître, mais pas ce souvenir… Pas le souvenir de mon père me violant sous le regard absent de Mère. Elle n’a rien dit. Elle n’a rien fait. Il m’a traité de traînée, mais elle n’a pas réagi. Pas même quand il m’a frappé, ni retourné sur son bureau avant de s’enfoncer en moi tout en me maintenant contre son bureau. Je n’avais pas supplié. Je n’avais pas crié. Je ne m’étais même pas débattue d’ailleurs. A quoi bon ? Il était plus fort que moi et je savais que personne ne viendrait m’aider. Pas alors que mon seule échappatoire, celle qui m’avait envoyé dans un pensionnat très loin pour l’éloigner de moi, se contentait de boire son verre, comme si rien n’était en train de se produire, comme si son époux n’était pas en train de commettre un inceste et de violer leur propre enfant, leur propre fille.

Son « affaire » finit, il m’avait embrassé la nuque, avant de me murmurer que c'était de ma faute s’il était en colère. Puis il m’avait ordonné d’aller me laver et de descendre ensuite les rejoindre pour manger. Cela faisait maintenant deux heures que j’étais dans la douche. Et je ne la quitterais que pour partir d’ici, une fois propre.
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Une colère froide brûlait en moi, grandissant à mesure que je lisais les notes de celui qui s’était fait passer depuis tout ce temps pour mon père. Je n’étais pas leur fille et savoir cela me soulagea d’un immense poids. Mais le reste… Le reste, lui, me rendait folle de rage. Ils avaient tué mes parents. Ils avaient tué mes parents parce qu’ils avaient décidé de ne plus travailler pour eux, de ne plus chercher des trésors sous-marins pour eux. Tout était sur cette putain de vidéo qu’ils avaient gardée. Mes vrais parents… Ils avaient été tués sous mes yeux. Et non contents de l’avoir fait, ils avaient décidé de me garder pour que, plus tard, je continue à faire fructifier leur petite affaire. Comment avaient-ils osé ? Comment avaient-ils osé s’en prendre à mes parents et m’enlever à ma vraie famille, à ma vraie vie ? Ils allaient le payer. Oh oui, ils allaient me le payer, et le prix fort.

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Emma, tu peux v’nir voir ? Mon rire se fane en entendant la voix de mon collègue. Il n’a rien à faire ici. On est sur un gros coup, un gros coup qu’on prépare déjà depuis pas mal de mois. Je me suis infiltrée dans un énorme réseau de ventes d’Âmes. J’ai placé peu à peu mes pions, les avançant doucement mais surement. D’ici quelques semaines, je serais en mesure de démanteler tout le trafic, et de faire tomber les plus hauts dirigeant dont Cole avec qui je dînais ce soir. Ce dernier fronçait d’ailleurs les sourcils, peu heureux d’être interrompu dans ce qu’il pense être des techniques de dragues infaillibles. Cela faisait quelques temps que je faisais tout pour attirer son attention. Je savais comment m’y prendre pour y arriver et c’est sans prétention que je peux prétendre être un objet d’obsession pour lui. Il me veut et il attend ça depuis trop longtemps maintenant. Trois mois que je l’aguiche, que je souffle le chaud et le froid. Trois mois que je me refuse à lui. Je le veux dans mon filet pour mieux obtenir des infos. Me servir de mon corps pour arriver à mes fins ne me pose pas de problème. C’est juste un job après tout. Je soupire, et lui demande de m’excuser quelques instants, avant de suivre celui qui se faisait passer pour mon bras droit. A peine sommes-nous dans un coin tranquille que je lui donne un coup qu’il évite. Depuis que je suis sortie diplômée, il est mon coéquipier. Il sait comment je fonctionne. Enfin il pense tout savoir sur moi mais il se trompe. Il lève un instant les yeux au ciel avant de me regarder avec un drôle d’air. Il pose ses mains sur mes deux épaules avant de soupirer et me dire Je viens tout juste de l’apprendre… Je suis désolé. Tes parents ont été fauchés il y a deux jours. Ils n’ont pas survécu. Le boss vient de m’appeler. On va trouver une excuse pour t’exfiltrer et… je lève les yeux aux ciel avant de le couper. Ma couverture est grillée ? Non, alors je reste. Je lui tapote le bras, avant de retourner à la table, un grand sourire aux lèvres. Bonne nouvelle ? Je me penche en avant, mettant en évidence le décolleté que je portais et sur lequel les yeux de Cole s’attardèrent tout en lui soufflant. Très… Et si on sautait l’étape du dessert pour aller directement dans ta chambre ? Il ne fallait pas lui demander deux fois. Il balança deux billets sur la table avant de me prendre la main et m’entrainer dans son sillage. Je le suivais en riant. S’il savait… S’il savait la raison de mon hilarité et de ma joie, même lui ferait dans son froc. Je n’étais pas juste une femme charmante et dure en affaire. Non j’étais une vengeresse qui avait écrasé ces connards de menteurs de figures parentales deux jours plus tôt alors qu’ils sortaient de leur restau. Je les avais fauchés et pour faire bonne mesure, j’avais reculé et je leur avais roulé une troisième fois dessus. Puis j’avais cramé la bagnole après avoir effacé mes traces et j’étais repartie en mission comme si de rien n’était. Mon job était un vrai miracle de la vie. J’avais bossé dur pour obtenir jeune mon diplôme. Quand on était venu me débaucher, je n’avais pas hésité et je ne l’avais jamais regretté. J’étais douée parce que j’adorais tromper, manipuler et me servir des/les autres. J’y prenais un plaisir malsain, un plaisir que je savais cacher. S’ils m’avaient bien appris quelque chose, c’était cela, de mentir. La gosse de riches, enlevé à ses vrais parents, tués sous ses yeux, héritière d’une colossale fortune et d’une entreprise de musique, agent d’interpol avait su tirer les bonnes cartes… Ou du moins savoir s’en servir comme il le fallait. J’étais un montre, mais personne ne le savait. Et j’aimais cela, ce pouvoir que j’avais sur eux, ce pouvoir de tous les tromper, et de paraître du bon côté de la ligne alors même que je l’avais franchi depuis bien longtemps, depuis ce jour où ce connard m’avait violé.

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Vous vous foutez de moi ? Les bras croisés sous ma poitrine, je ne cachais nullement mon mécontentement. Mon binôme posa sa main sur mon épaule pour m’enjoindre au calme dont je ne dégageais aussitôt d’un mouvement. Il soupira mais je n’y fis pas gaffe, campant sur mes positions. En face de moi, notre boss fit la même chose que lui avant de s’adosser contre son fauteuil qui bascula légèrement, puis ôta ses lunettes sous se pincer l’arête du nez. Fontaine, je vous conseille de revoir votre comportement. Votre dernière mission ne vous a clairement pas réussie. N’oubliez pas à qui vous vous adressez. Son ton était tranchant et le regard qu’il posa sur moi m’indiquait clairement que je n’avais pas intérêt à le défier. Ce n’était pas l’envie qui m’en manquait c’était certain, mais je savais quand je devais abandonner une bataille pour gagner la guerre. Il se redressa pour tendre un dossier à mon collègue qu’il le prit aussitôt. Je veux que vous voir travailler sur cette nouvelle affaire. Vous retournez à Europolis, maintenant que vous connaissez le terrain. Vous êtes un binôme compétent. Trouvez et arrêter moi ces connards. Ah et Fontaine, pas besoin de préciser que je ne veux pas vous voir fourrer votre nez dans les affaires "Vampyr" et "Ogre". Je serrais les poings et sans dire le moindre mot, je sortais du bureau du boss. Ces deux affaires, elles auraient dû être pour nous. On avait bossé dessus comme des malades. Et puis un enregistrement de Vampyr avait été trouvé et nous avions été retirés de l’affaire, car cela n’était plus soi-disant de notre ressort. Je leur en foutrais moi de leurs excuses à deux balles. Comme si j’allais arrêter… Mon boss devrait le savoir depuis le temps, tout ce que je commence, je le finis.

Je ruminais dans mon coin, tant et si bien qu’il fallut que mon collègue me donne un coup de coude pour que je relève la tête vers un bouquet ambulant. Ouais, parce qu’il était tellement énorme qu’on ne voyait plus l’homme qui le tenait. Et ce ne fut pas le seul d’ailleurs. Ils arrivèrent tous au compte-goutte jusqu’à moi. Sur le moment j’avais été incapable de cacher ma surprise. Plus pragmatique mon binôme avait récupéré les cartes dans chacun d’entre eux, neuf au total. Il les avait ordonné puis me les avait tendu un grand sourire aux lèvres comme un gamin qui déballe son cadeau de noël. Pour ma part, je les lâchais comme si elles venaient de me brûler les doigts en comprenant le message et elles s’étalèrent par terre... Un i, un p, un s, deux o, deux e, un u et un m. Oh bordel. Et comme une biche sous les phares d’une voiture, je regardais horrifiée l’un des célèbres chanteurs en vogue de ma boite s’avançait jusqu’à moi pour poser un genou à terre, un écrin dans la main qu’il ouvrit un peu nerveusement. Oh BORDEL !
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La lune était pleine ce soir. Après avoir finalisé ma scène de crime, et enfoncé dans le cœur de cet actionnaire véreux de ma boite une fourchette en or, je m’étais fondue dans les ombres jusqu’à la berge la plus proche. J’y avais plongé sans aucune hésitation et dès l’instant où j’étais entrée dans l’eau, un poids s’envola de mes épaules. J’avais besoin de cela. J’avais besoin de nager en toute liberté, d’évoluer dans cet habit qui était naturel pour moi. Cela faisait trop longtemps, bien trop longtemps d’ailleurs. Mais entre le travail officiel, l’officieux, et mon tout nouveau fiancé, je n’avais pas chômé ces derniers temps. Heureusement mon entreprise se gérait sans moi. Je n'avais ni le temps, ni la volonté de m'en occuper. J'en restais l'actionnaire majoritaire, en possédant 52% de ses parts, mais cela s'arrêtait là. J'avais tout un tas de gens qui s'en occupaient et qui la dirigeaient. Il m'arrivait parfois de me rendre à des conseils d'administration ou à des galas / événement mais c'était on ne peut plus rare. Je voulais pas vraiment pas m'en mêler ni y être associée. Je préférais l'ombre à la lumière.

Je m’éloignais rapidement de la ville, même si je me trouvais encore trop lente. Je devais continuer à m’entrainer si je voulais gagner en vitesse. J’avais encore beaucoup à apprendre et cela m’agaçait. Tout ça c’était à cause de ces humains qui m’avaient tenu lieu de parents. Ils m’avaient arraché aux miens, à mon peuple. Ils avaient abusé de mes parents avant d’abuser de moi.

Il avait beau faire nuit, j’y voyais comme si le soleil trônait dans le ciel. Tout était toujours si limpide dans l’eau. Je pouvais discerner chaque reflet, chaque plante, chaque animal marin, même si je ne les reconnaissais pas tous. J’étais chez moi ici, bien plus que sur la terre. Les cheveux de ma perruque rousse virevoltaient au grès des courants autour de mon visage. Je m’avançais encore plus dans les profondeurs jusqu’à y décerner une sorte d’objet brillant. Intriguée, je m’y avançais jusqu’à être stoppée par un homme… Non pas un homme mais un atlante. Je reculais de surprise, mais il m’attrapa par le poignée pour m’entrainer plus loin. J’avais beau m’agiter, il était clairement plus fort que moi. Il finit par s’arrêter et me lâcher, tout en me souriant de toutes ses dents. A croire qu’il n’avait pas entendu  tous les noms d’oiseaux que je venais de lui hurler, entrecoupé par l’ordre de me lâcher. Ca fait longtemps que je te cherche, longtemps que je t’observe. Au passage, le roux te va à ravir même si tu es sacrément plus belle en blonde. Je lui répondais d’aller se faire foutre, ce à quoi il se marra. Je vois que tu as hérité du sale caractère de notre Père. Je le dévisageais comme s’il était fou, ce qui le fit se marrer de plus belle. Oh putain, j’allais me le faire. Tu verrais ta tête, toi aussi tu te marrais. Allez, dérides toi sinon tu vas vieillir avant l’heure Mey. Mey… Cela m’évoquait quelque chose… Mey pour Meyira, ton véritable prénom, celui que nos parents t’ont donné à la naissance. Kal… soufflais-je sans même m’en rendre réellement compte. Kal, pour Kaléëm. Je vois que cela te reviens petite sœur.
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T’as pas autre chose à faire ? Je sais pas moi, aller mettre en garde des poissons qu’un bateau de pêche est dans le coin ? lui dis-je sèchement avant de lever les yeux au ciel. Je détestais ça. Je détestais cette attitude pot de colle qu’il avait avec moi. Depuis notre première discussion, il me collait aux basques. Il avait débarqué le lendemain matin la bouche en cœur et avait déclaré à celui qui me tenait désormais lieu de fiancé qu’il était un lointain cousin retrouvé depuis peu. Et bien évidement, après avoir été accueilli comme un roi par l’homme qui vit chez moi depuis trois ans maintenant, il avait posé ses clics et ses clacs et refusait de dégager les lieux. Je l’avais menacé. Je l’avais insulté. Je l’avais même blessé physiquement avec un couteau, mais rien n’y avait fait. Il avait décidé de me pourrir la vie et était déterminé à y arriver. Bordel bordel bordel… Depuis quand ma vie est-elle devenue aussi compliquée ?J’étais bien plus tranquille en mission sous couverture, ouais bien plus tranquille…

Ma célébrité

Code:

Amber Heard <span class="Gp_Trident"> ♦ <a href="/u4"><span class="Gp_Trident">Cassiopeïa Fontaine</span></a></span>

Mon métier officiel

Code:

Agent d'Interpol <span class="Gp_Trident"> ♦ <a href="/u4"><span class="Gp_Trident">Cassiopeïa Fontaine</span></a></span>

Mon métier officieux

Code:

Meurtrière recherchée <span class="Gp_Trident"> ♦ <a href="/u4"><span class="Gp_Trident">Ariel</span></a></span>

Mon Alias

Code:

Ariel <span class="Gp_Trident"> ♦ <a href="/u4"><span class="Gp_Trident">Cassiopeïa Fontaine</span></a></span> (<a href="Ne rien mettre ici. L ajout se fera par les modos du forum">Avis de recherche</a></span>

Mon Groupe

Code:

<a href="/u4"><span class="Gp_Trident">Cassiopeïa Fontaine</span></a></span>