À 20h03 dans une maternité à Strasbourg après quelques heures de travail une petite fille aux fins cheveux blonds est déposée dans les bras de sa mère. Pas de père pour elle, il est mort au début du mois d’août à cause de la grippe. Néanmoins, la mère est heureuse de la naissance

Les premiers souvenirs de la demoiselle à base d’ouragans et de catastrophes naturelles, économiques et sociales premiers balbutiements de son appétit pour la lecture l’art et l’histoire à grand coups de « Pourquoi maman ? »  

L'Afrique s’enfonce dans la guerre civile, la petite n’est pas prête d’oublier les images des JT, la petite cherche toujours à apprendre et à aider : ses premiers pas dans le domaine associatifs pour venir en aide aux blessés et aux nécessiteux

Au collège elle fait de son mieux pour aider et se tenir au courant, elle continue d’être passionnée par les arts, les lettres et l’histoire. Elle continue à aider dans les associations. Elle rencontre en octobre celui qui sera son mentor et qui la décidera à devenir journaliste. Elle crée un journal au collège.

Son mentor accepte de l’emmener sur le terrain pendant ses vacances d’été avec l’autorisation de sa mère : cette expérience concrétise son rêve d’être journaliste.

Tout en menant ses études, Chloé s’occupe toujours du journal du collège et du lycée pratiquement seule, elle reste une brillante élève se tenant au courant de la moindre actualité du monde, elle suit les conflit et les progrès de la science avec attention.

Bac en poche elle intègre sans la moindre difficulté l’école de journalisme qu’elle avait visé, son mentor la soutient dans la moindre de ses décisions et la guide pour qu’elle soit la meilleure

Elle sort diplômé, major de sa promotion d’école de journaliste et est tout de suite recruté par Continental Globe, son travail y est particulièrement apprécié.

Mort de son mentor qu’elle apprend corrompus : elle jure de laver son honneur et de mener au bout l’enquête qu’il n’avait jamais finit

Après avoir fouiné dans tout les coins elle apprend l’existence du bataillon spécial fantôme qui a tout sauvé, elle réussit à avoir les dernières confidence du colonel Gantz. Elle réussit à retrouver Anders et filtre avec lui pour lui soutirer des informations. Utilisant une fausse identité elle décide de s’approcher d’avantage persuadée d’être proche des fantômes

Salut ! Moi c'est La Rousse mais appelez moi Ready. J'ai connu le forum via un horrible chantage ! et je pense que Il est très beau et très bien fait.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7 en temps normal 2/7 en temps de partiel.

On commence tous par naître. Même le plus grand des journaliste commence par là : à être un enfant sortant du ventre de sa mère. Pour certains, effectivement que cela n’a pas dû être des plus charmant. Je suis donc née, avec ma mère et ma grand-mère près de moi, mon père était mort en août de la même année. Je suis née le 6 mars 2025 à 20h03 dans une maternité à Strasbourg, vous savez, la ville où se situe le conseil de l’Europe et où en 2020 le traité de Strasbourg a été signé pour que l’Union Européenne devienne une république fédérale. Voilà, pour ma part je suis née cinq ans après, mais ma naissance, même si elle marque le début de tout n’est pas la phase la plus importante de mon histoire.  

Mes premiers vrais souvenirs à moi, autre que sur les photos, c’est quand je suis debout derrière la fenêtre du salon de ma grand-mère le front appuyé contre le verre à regarder les ouragans et les orages. Pour moi à l’époque cela avait quelque chose de terriblement terrifiant et de terriblement fascinant, dans le plus clair souvenir que j’ai de ce moment c’était de nuit que je regardais ça et que j’entendais la radio, que mes grands parents avaient oublié d’éteindre, parler des dernières informations, c’était un étrange mélange de deux choses qui est resté gravé dans ma mémoire, un moment séparé en deux sans que je ne sache pourquoi ou comment, mais c’est ainsi.

Et j’ai grandie entre la maison de mes grands-parents et l’appartement de ma mère. Depuis toujours j’ai été fascinée par les histoires, l’art et l’histoire. Je me souviens des week-ends avec ma mère dans les musées et ce malgré parfois un manque d’argent, ou de mauvaises nouvelles au JT. C’était étrange, mais j’étais fascinée par les journaux TV et les nouvelles, tous les soirs je les regardais blottie contre ma mère ou ma grand-mère, battant des cils, écartant la main de celle qui voulait m’empêcher de regarder et de comprendre le monde. Vers mes neuf ans, j’ai commencé à vivre uniquement chez ma mère ainsi qu’à me lancer dans l’aide associative pour essayer à mon échelle de faire avancer les choses. Je n’avais pas vraiment peur pour moi, j’étais plus inquiète pour les autres. Je pense qu’à mon âge la majorité des enfants préféraient aller jouer à la console ou faire autre chose que de faire des paquets pour les fronts, préparer des bandages ou aider des sans-abris. C’était une fierté pour ma mère de voir sa fille si impliquée.

Après la primaire vient le collège. C’est à cette époque que j’ai rencontrée celui qui est presque devenu un père aux fils des années, mon mentor : Édouard Schtoffel. On n'aurait pas dit comme ça, c’était un homme mince discret, qu’on oubliait sitôt avoir vu, mais c’était l’un des plus grands journalistes que ce monde ait porté. Au collège j’avais décidé d’une chose : cette fois, je ne pouvais pas laisser mes camarades dans l’ignorance : Édouard m’y encourageant j’ai cré un petit journal pour le collège, expliquant la situation du monde, donnant des nouvelles du monde, mais aussi du collège, un peu. J’étais toute seule à faire ça, ou presque : Édouard me donnant un coup de main pour la mise en page, ou pour rédiger des articles. Je n’étais pas sûre que cela plaise à tous, mais je le faisais seule, refusant de l’aide de mes camarades. De plus personne ne pouvait rien me reprocher : mes notes étaient excellentes et je suivais en cours : comment m’empêcher de faire passer l’information ? J’expliquais donc la situation en Asie, la guerre aux États Unis … Ce genre de choses qui pour moi devait être sut par tous.

En 2039 lors des vacances d’été, Édouard a convaincue ma mère après des heures de discussion à m’emmener , pas dans les zones dangereuses bien évidemment, il voulait m’emmener voir les progrès faits dans l’Europe. Entre nous cela a été le plus bel été de toute ma vie, j’ai sillonné l’Europe dans tous les sens, quand j’en parle avec quelques amis, j’ai des étoiles dans les yeux je le sais. Bien sûr après l’été je suis retourné en cours. Tout en continuant mes associations, j’ai continué mon journal, que cela soit au collège ou au lycée, toujours seule. Après une filière L, merci les petites classes, je suis sortis avec mon bac et toujours à fond, j’ai fait mes études de journalistes, tout en gardant un œil sur la politique et le monde. De 2043 à 2048 il s’en est passé des choses : les orages magnétiques et les guerres dans l’Europe de l’Est, les tirs dans l’atlantique, soit disant des accidents, la construction d’Europolis ! Édouard a couvert le sujet ! J’ai même pus l’accompagner à nouveau pendant mes congés, mais bien sûr également les anomalies causé par les vaccins universels, le scandale qui a éclaté, car bien sûr les vaccins étaient modifiés. Sur ce coup-là, j’ai mis entre parenthèse mes études pour faire mes recherches, pas encore totalement journaliste j’ai pourtant aidé en fouinant dans les archives et là où je n’avais pas tout à fait le droit, je suis celle qui a trouvé le profils des cobayes. Même si je n’étais pas diplômé, j’avais déjà presque un poste réservé dans les grands journaux.  

En juin 2048 je suis sortie diplômée et major de l’école, Édouard et ma mère étaient là pour la remise des diplômes. J’ai été tout de suite embauché au Continental Globe, malheureusement Édouard était malade.

En décembre c’est moi qui étais avec lui pour ses derniers moments. Et j’ai été trahi, moi qui croyais que mon mentor était le meilleur … J’ai appris que le reportage qu’il faisait en Afrique sur un « bataillon spécial » envoyé par l’Union avait été abandonnée à cause de pressions politiques. Il n’avait rien put finir, mais il savait qu’il y avait quelque chose de louche. Je me suis jurée de faire la lumière sur cette histoire, pour lui, pour laver son honneur et lui faire honneur. J’ai mis quelques temps à mettre la main sur une piste. Mais j’ai trouvé : le colonel Gantz. J’y ai passé des jours et des semaines à essayer de lui arracher la moindre phrase qui pourrait m’être utile. Et finalement, sur son lit de mort, la vérité sur des crimes de guerre de l’Union et de ses « fantômes » d’hommes. Il fallait que je creuse encore ! Quelques faux papiers en poche plus tard, une nouvelle identité en somme, j’ai continué mes recherches. Je suis tombée sur Anders, il était étrange, quelque chose de louche et mon instinct, qui était plus que sûr, me hurlait qu’il fallait que je continue. Alors, j’ai continué à lui parler, filtrer avec lui, l’écoutant, notant, je savais que j’étais sur la bonne piste, il fallait que je continue, quitte à mettre ma vie en jeux : je trouverais ces fantômes …

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