Naissance à Manchester en Angleterre

Première rencontre avec Sarah Matthews

Premier baiser avec Sarah

Le premier roman de Henry est publié, il connait un succès mitigé malgré des remarques sur un « potentiel futur de l'auteur » mais uniquement s'il « canalise son imagination débordante. »

Sarah et Henry décident de se faire vacciner avec le vaccin universel

Henry expérimente les premiers effets néfastes du vaccin, son ouïe s'accentuant dangereusement et chaque son semblant un véritable hurlement à ses oreilles. Sarah n'a aucun problème de son côté.

Sarah trouve la solution la plus efficace à son problème : écouter en continu de la musique afin d'apaiser les sons extérieurs et ne pas les subir.

Le second roman de Henry est publié, là encore le succès n'est pas au rendez-vous même si les critiques saluent un côté terrifiant quelque part entre Edgar Allan Poe et Stephen King. Il est principalement décrié ses scènes d'horreur décrites avec trop de précision et créant un malaise chez le lecteur.  

Le couple déménage à Europolis où Sarah a trouvé un stage en thanatopraxie.

Le jour de son anniversaire, Henry trouve un travail comme chauffeur pour une société de location de véhicules de luxe, son travail professionnel est salué, son attitude gentleman apprécié des clients.

Le 22ème anniversaire de Sarah se conclue avec un "oui" à la demande en mariage faite par Henry. Le mariage est prévu le 18 août 2048.

Le second romand d'horreur de Henry, suite du précédent, est accueilli plus chaleureusement, les scènes décrites avec moins de précision facilitent la lecture. Il ne connait pas un succès retentissant mais permets à l'auteur de se faire remarquer.

Deux policiers toquent à la porte, apprenant à Henry le meurtre de sa fiancée par un chauffard ivre. Cela marque le début de sa descente aux enfers.

Licencié de son emploi de chauffeur, Henry conduit pour la première fois des criminels à l'occasion du braquage d'un restaurant. L'argent sert à l'achat de drogues et alcools, plus aucune soirée ne finit sobrement, plus aucune journée n'est vécue sans gueule de bois.

Plus d'un an sans écrire une ligne, sans journée de gueule de bois et soirée d'alcool à outrance et de drogues diverses pourtant Henry ou plutôt son alias 404 est devenu un chauffeur reconnu dans les milieux illégaux. Ce soir-là, Henry pousse la porte d'un bar qu'il n'avait jamais fréquenté. Il y remarque une ravissante barmaid qui lui apparaît comme un ange.

Henry fait disparaître toutes les bouteilles d'alcool et toutes les drogues de chez lui, bien décidé à éclaircir ses pensées, sa vie et ses comptes.

Le roman de Henry est accepté par un éditeur et cela même s'il l'a écrit en un temps record. Son héroïne, étrangement ressemblante à cette belle barmaid, aura les faveurs des critiques comme la fille de James Bond et de Lara Croft, le roman rencontre un véritable succès et de nombreux fans espèrent une suite.

Salut ! Moi c'est Prénom mais appelez moi Mad Blood. J'ai connu le forum via un top-site dont le nom m'échappe et je pense que le forum est très attirant, la preuve je suis là, non ?.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

Naissance à Manchester en Angleterre

Première rencontre avec Sarah Matthews

Premier baiser avec Sarah

Le premier roman de Henry est publié, il connait un succès mitigé malgré des remarques sur un « potentiel futur de l'auteur » mais uniquement s'il « canalise son imagination débordante. »

Sarah et Henry décident de se faire vacciner avec le vaccin universel

Henry expérimente les premiers effets néfastes du vaccin, son ouïe s'accentuant dangereusement et chaque son semblant un véritable hurlement à ses oreilles. Sarah n'a aucun problème de son côté.

Sarah trouve la solution la plus efficace à son problème : écouter en continu de la musique afin d'apaiser les sons extérieurs et ne pas les subir.

Le second roman de Henry est publié, là encore le succès n'est pas au rendez-vous même si les critiques saluent un côté terrifiant quelque part entre Edgar Allan Poe et Stephen King. Il est principalement décrié ses scènes d'horreur décrites avec trop de précision et créant un malaise chez le lecteur.

Le couple déménage à Europolis où Sarah a trouvé un stage en thanatopraxie.

Le jour de son anniversaire, Henry trouve un travail comme chauffeur pour une société de location de véhicules de luxe, son travail professionnel est salué, son attitude gentleman apprécié des clients.

Le 22ème anniversaire de Sarah se conclue avec un "oui" à la demande en mariage faite par Henry. Le mariage est prévu le 18 août 2048.

Le second romand d'horreur de Henry, suite du précédent, est accueilli plus chaleureusement, les scènes décrites avec moins de précision facilitent la lecture. Il ne connait pas un succès retentissant mais permets à l'auteur de se faire remarquer.

Deux policiers toquent à la porte, apprenant à Henry le meurtre de sa fiancée par un chauffard ivre. Cela marque le début de sa descente aux enfers.

Licencié de son emploi de chauffeur, Henry conduit pour la première fois des criminels à l'occasion du braquage d'un restaurant. L'argent sert à l'achat de drogues et alcools, plus aucune soirée ne finit sobrement, plus aucune journée n'est vécue sans gueule de bois.

Plus d'un an sans écrire une ligne, sans journée de gueule de bois et soirée d'alcool à outrance et de drogues diverses pourtant Henry ou plutôt son alias 404 est devenu un chauffeur reconnu dans les milieux illégaux. Ce soir-là, Henry pousse la porte d'un bar qu'il n'avait jamais fréquenté. Il y remarque une ravissante barmaid qui lui apparaît comme un ange.

Henry fait disparaître toutes les bouteilles d'alcool et toutes les drogues de chez lui, bien décidé à éclaircir ses pensées, sa vie et ses comptes.

Le roman de Henry est accepté par un éditeur et cela même s'il l'a écrit en un temps record. Son héroïne, étrangement ressemblante à cette belle barmaid, aura les faveurs des critiques comme la fille de James Bond et de Lara Croft, le roman rencontre un véritable succès et de nombreux fans espèrent une suite.

Salut ! Moi c'est Arnaud mais appelez moi Mad Blood. J'ai connu le forum via un top-site dont le nom m'échappe et je pense que le forum est très attirant, la preuve je suis là, non ?.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

L'ENFANCE
Mon histoire commence en Angleterre, dans la belle ville de Manchester, la ville où se trouve le plus grand club de football de tous les temps : Manchester United ! Non, je plaisante, je ne m'intéresse pas au foot, mais il paraît qu'il y a une vraie guerre entre les fans des deux clubs mancuniens, m'enfin moi ça ne m'a jamais trop stressé tout ça. Peut-être parce que ni mon père, ni ma mère n'en ont jamais rien eu à faire du football. Mon père était un simple ouvrier qui adorait son travail, travaillant dans une fabrique de munitions dont les événements qui avaient secoué notre bonne planète ne manquait pas de faire carburer à plein régime. Ma mère y travaillait également mais dans les bureaux, dans la comptabilité. Je ne crois pas qu'il y ait grand chose d'intéressant à dire sur eux, il m'aimait, je les aimais, j'ai toujours été leur enfant unique, j'ai toujours écouté ce qu'il me disait, j'ai toujours été le bon élève qu'il voulait que je sois. Nous n'avons jamais eu de rapports difficiles, c'était même tout le contraire, j'étais un enfant plutôt facile et assez solitaire. Aux gens je préférais mes romans, ma musique et les jeux vidéos qui me donnaient un plaisir sans fin jour après jour. Ce n'était pas vraiment la sociabilité qu'ils auraient voulu que j'ai mais ils n'ont jamais essayé de me forcer la main et en fin de compte, ça a toujours été pour le mieux. C'est aussi pendant mon enfance, alors que j'avais 12 ans, que j'allais faire la rencontre la plus importante de ma vie, celle de Sarah Matthews. J'ignorais encore à ce moment-là que cette fille à l'attitude garçon manqué prendrait une réelle importance dans ma vie.

L'ADOLESCENCE
L'adolescence c'est à la fois cet âge merveilleux et stupide où l'on est soi-même à la fois merveilleux et stupide. C'est aussi l'âge où l'on commence à voir ses amis différemment, dans mon cas surtout quand cette amie s'appelle Sarah. Je ne l'avais jamais vraiment vue comme autre chose qu'une amie, pratiquement ce super pote avec qui on partage de bons moments. Pourtant alors que j'étais fièrement dans ma seizième année et que les ébauches de ce qui serait bientôt mon premier roman se mettaient en place, quelque chose est arrivé. Je ne peux pas dire que je ne m'y attendais pas au moment où c'est arrivé après tout c'est moi qui suis venu collé mes lèvres à celles de Sarah mais je n'avais imaginé ce moment auparavant. Pourtant ce soir-là, bien que ordinaire en apparence, elle me semblait différente, comme si je la voyais pour la première fois avec un regard nouveau. Tout s'est fait très naturellement, mon regard dans le sien, la moiteur de mes mains et l'agitation douloureuse de mon palpitant, puis mes lèvres sur les siennes. Ce simple baiser allait changer énormément de choses dans ma vie mais ça aussi, je l'ignorais à ce moment-là. Ce fut le début d'une belle histoire, ma seule histoire mais une longue histoire. C'est aussi à cette période que j'ai conduit ma première voiture et ma première moto. Même si ça n'était que sur un parking désert, j'ai tout de suite adoré ça. Sans m'intéresser particulièrement aux voitures, aux moteurs surpuissants ou à la customisation à l’extrême. Non ce qui me plaisait c'était le contact du volant, des pédales sous mes pieds, de la vibration du moteur qui se répercute dans le guidon. A 17 ans, mon premier roman fut publié, ce ne fut pas vraiment un succès, beaucoup d'imagination, trop dispersée, mal canalisée, un roman d'espionnage dans l'espace. Même si les critiques ont trouvé beaucoup d'imagination dans mes textes pour mon jeune âge, je partais un peu dans tous les sens, sans un fil conducteur général. Le lecteur finissait par se perdre dans cette avalanche de créativité et ne plus savoir où il en était. Peut-être le support n'était-ils pas parfait non plus, un support purement virtuel, entièrement dématérialisé, je sais que dans mon cas par exemple j'ai toujours préféré un livre imprimé.

LE VACCIN
Le fameux vaccin universel. Un véritable miracle médical qui devait permettre aux humains de vivre sans les maladies. Beaucoup étaient réticents, persuadés que cela finirait mal, beaucoup pensaient que c'était une bénédiction, l'apogée de l'espèce humaine. Sarah et moi en avons parlé, c'est moi qui l'ai convaincue de se faire vacciner avec moi. Après tout c'était le remède absolu, je l'aimais de tout mon cœur et l'idée de la perdre me terrifiait. Alors cette solution miracle, je voulais que nous la partagions ensemble et elle s'est laissée convaincre, malgré tous les doutes dont elle m'a fait preuve. Elle pensait que c'était dangereux, qu'il valait mieux attendre mais j'ai insisté, peut-être trop quand je pense à ma vie aujourd'hui. Nous nous sommes pourtant fait vacciner, main dans la main avec un sourire aux lèvres pour moi et un petit sourire pincé pour elle. Sur le coup tout s'est bien passé, difficile en fait de savoir pourquoi des effets secondaires se sont faits ressentir en fin de compte. Et puis si j'ai eu un effet secondaire, Sarah n'a rien eu et le vaccin la protégeait désormais de nombreuses maladies ce qui me convenait plutôt bien. Il m'a fallu un an avant d'expérimenter les premiers signes d'un effet secondaire. D'abord ce n'était pas grand chose, juste un sentiment parfois d'entendre des sons vifs. Rapidement pourtant tous les sons devenaient très agressifs, extrêmement bruyants. Finalement un mois après les premiers signes, j'entendais tout horriblement fort, les murmures les plus légers étaient des cris. On me parlait normalement et j'avais l'impression que l'on hurlait, quand aux sons les plus agressifs comme les coups de klaxon ils résonnaient impitoyablement dans mes talents. En découlait également une migraine douloureuse et continue, des nuits de plus en plus brève que je passais dans la baignoire, la tête sous l'eau pour m'isoler au maximum. Mon médecin n'avait pas de solution à me proposer sauf de retirer mes tympans ou de vivre avec un casque anti-bruit. Aucune de ces deux solutions ne me plaisait vraiment et j'en ai longuement discuté avec Sarah, dans notre appartement anti-bruit. C'est elle qui est venue avec la solution la plus surprenante : écouter de la musique. Juste un fond sonore, quelque chose pour capter l'attention de mes tympans et me permettre d'apaiser les sons extérieurs. Aussi surprenant que cela pouvait sembler, ça fonctionnait à merveille. En réglant soigneusement le son, je parvenais à me défaire des sons extérieurs tout en les entendant encore. J'ai pourtant appris à lire sur les lèvres, pour plus de confort encore. Aujourd'hui encore, c'est la meilleure solution que je connaisse.

EUROPOLIS
Quelques semaines après la publication de mon deuxième roman, Sarah et moi avons déménagé à Europolis. Elle souhaitait y poursuivre des études de thanatopraxie. Ce domaine semblait vraiment la fasciner et moi j'y avais trouvé une inspiration morbide pour mon roman d'horreur. Ce ne fut pas le roman qui m'amènerait la célébrité, extrêmement sombre et même violent, les critiques ont souligné des idées mieux gérées. Les lecteurs en revanche ont rapidement fait savoir que les scènes étaient décrites avec trop de précision, rendant la lecture glauque et créant un véritable malaise. Bien qu'écoulé à un petit nombre d'exemplaires, ce n'était pas vraiment la fortune mais en cette année 2045, ce n'étaient pas les emplois qui manquaient à Europolis. J'ai d'ailleurs rapidement trouvé un travail en tant que chauffeur dans une entreprise de location de voitures de luxe. Cela me permettait de rouler diverses voiture et mon travail devenait alors un véritable plaisir. Le plus difficile fut d'expliquer ma condition médicale à mon employeur, lui faire comprendre que les oreillettes n'étaient pas un problème pour que je comprenne bien les clients. En définitive tout se passa bien, que ça soit dans mon travail ou dans les études de Sarah, cette période bienheureuse atteint même un nouveau pic en décembre 2047 quand Sarah devint ma fiancée. Même le faible succès de mon second roman d'horreur n'entachait pas le bonheur de savoir que bientôt, je serai marié à la femme de mes rêves. Quelques mois d'attente, voilà tout ce qui me séparait de cette consécration amoureuse. Mais cette histoire là ne s'est jamais écrite.

LA DESCENTE AUX ENFERS
Un peu plus d'un mois avant notre mariage, quand j'ouvris la porte de mon appartement pour me retrouver nez à nez avec deux policiers, je sentis déjà mon cœur se serrer. Comme si je n'avais pas besoin qu'ils parlent, qu'ils me disent ce qui était arrivé, une partie de moi l'avait compris en les voyant. Je me souviens ne pas avoir réagis quand ils m'ont dit ce qui était arrivé, comment l'élue de mon cœur avait été renversée par un chauffard ivre. J'ai souris, un peu bêtement comme si je ne parvenais pas à y croire et puis j'ai raccompagné les policiers vers la sortie avant de m'effondrer dans le canapé. Il m'a fallu quelques heures avant de vraiment prendre la mesure de ce qui était arrivé. Ensuite tout a semblé creux, vide de sens, les mêmes plaisirs qu'avant n'en étaient plus, les petits bonheurs du quotidien n'étaient plus qu'une routine. Lentement mon enthousiasme et mon bonheur de vivre ont laissé place à une morosité routinière, j'étais là sans vraiment être là. Je n'avais jamais vraiment la tête à ce que je faisais et aucun cœur à l'ouvrage. C'est sans grande surprise que j'ai été licencié, arrivant en retard, ne parlant plus avec les clients, chaleureux comme une porte de cimetière. Les journées je les vivais avec une gueule de bois terrible, le soir je me couchais aussi alcoolisé que je le pouvais, aussi stone que je le pouvais. Alcool et drogues ne sont pas donnés, sans un travail et incapable d'écrire une ligne, c'est vers le crime que je me suis tourné. Ca commença en "arrangeant" mon dealer, il avait besoin de quelqu'un pour récupérer une voiture et la conduire ailleurs. Ce fut ma toute première activité criminelle mais pas la dernière. Je ne vendais pas, je me contentais d'emmener du point A au point B et puis le patron de mon dealer proposa autre chose. Il me proposa de devenir chauffeur pour criminel, une activité plus dangereuse mais aussi plus rentable. Je n'ai jamais rien fait de véritablement criminel sinon de conduire des braqueurs de banque, de récupérer des tueurs ou parfois d'être le chauffeur d'un "récupérateur de dettes". Pour devenir l'un des meilleurs, j'utilisais cette aptitude particulière que j'avais développé après le vaccin universel. Une faculté étrange et surprenante, assez indescriptible, celle de voir le futur légèrement à l'avance, quelques secondes avant que ça n'arrive. Je n'en avais jamais vraiment fait usage, vivant simplement avec au quotidien, désormais c'était devenu un outil indispensable dans ma vie. Désormais j'en avais un véritable usage quand il fallait échapper à la police ou des poursuivants. C'était loin de la vie que j'imaginais, mais le professionnalisme de mon alias effaça rapidement ma jeunesse et mes oreillettes. Même les plus sceptiques finirent par accepter le fait que j'étais probablement l'un des meilleurs pilote du crime. Par sécurité, j'appris à me défendre au moins un minimum et à tirer même si mes armes sont obligés de porter des silencieux pour éviter de faire souffrir mes tympans. Je n'ai jamais eu à m'en servir et j'entends bien continuer ainsi.

LA LUMIERE AU BOUT DU TUNNEL
A tester tous les bars possibles et imaginables d'Europolis, j'allais forcément un jour entrer dans un bar où une bagarre serait en cours et c'est arrivé au "Fightin' Irish" comme une sorte d'avertissement pour quiconque y entre. J'allais également forcément trouver le bar à poivrots, celui qui ne vit que sur ses piliers de bar, il s'appelle le "Horse Luck". J'ai même trouvé ce bar où je ne suis pas entré parce que le gérant se prend pour le propriétaire d'une boite de nuit, si vous voulez boire un whisky (ou 10) en paix, n'allez surtout pas au "Rabbit's Foot". Je vous parle de ces bars mais il n'y en a qu'un qui soit vraiment digne d'intérêt selon moi et comme je ne tiens pas à en partager le nom, appelons-le "Lighthouse". En y entrant ce 5 octobre 2049, j'ignorais que j'allais y rencontrer une barmaid qui changerait ma vie. J'ai dû lui dire trois mots ce soir-là, j'y suis retourné tous les soirs ensuite jusqu'à aujourd'hui pour un total de moins de cinquante mots je pense. Je n'ai même plus besoin de commander, elle sait exactement ce que je vais commander. Je reste toute la soirée, jusqu'à la fermeture, sans lui adresser la parole même si je ne viens que pour elle. Sans le savoir elle a changé beaucoup de choses dans ma vie. Elle m'a donnée l'envie de retrouver une vie correcte. Je n'ai pas éliminé totalement l'alcool et les herbes de ma vie mais j'ai calmé énormément le feu. J'ai retrouvé l'envie d'écrire, moi qui écrivait habituellement chez moi, dans le calme, j'écrivais dans le bar, malgré le bruit et l'agitation, l'imagination stimulée par cette muse apparue sans crier gare. C'est ainsi que j'ai écris ce roman dont elle devint l'héroïne et la description ne pourrait plus correspondre à la belle barmaid. Ce personnage principal, mélange entre James Bond et Lara Croft rencontre un véritable succès au près des lecteurs, tout comme l'histoire et en moins d'un mois le roman devient un best-seller. Quand à moi et bien je suis presque sobre quand je me couche le soir, un sourire léger sur les lèvres en pensant au doux visage de la barmaid dont j'ignore encore même le nom. Quand à mon alias, il n'a jamais été aussi efficace et enthousiaste dans son travail, une belle femme comme elle doit avoir de nombreux prétendants. Je n'ai pas vraiment d'aisance avec les femmes, après tout je n'ai jamais vraiment eu à draguer, ne pas avoir les poches vides sera au moins un début.

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