Naissance de Lena dans un petit village au fin fond de la Pologne. Elle est un petit miracle après deux fausses couches de sa mère, mais est un bébé fragile, petit, qui fait craindre pour sa vie.

Lena perd sa mère, atteinte par l'épidémie de grippe, fragilisée par une nouvelle grossesse. Elle demeure seule avec son père qui prend soin d'elle comme la prunelle de ses yeux, malgré leurs modestes moyens. Elle est tout ce qu'il lui reste et il la comble d'amour.

Craignant pour sa fille et avec une confiance aveugle en la médecine, le père de Lena la fait vacciner avec le nouveau vaccin universel, avec la seule intention de la protéger. Le monde autour de lui est fou, mais il continue de préserver son enfant en l'élevant dans une bulle. Et au fil des semaines, Lena développe la capacité d'obtenir de lui ce qu'elle veut et même des voisins, sans y prendre garde... Ainsi que des absences, voire des crises d'épilepsie parfois.

Pour Lena, c'est la chute brutale, le retour à la réalité, la fuite, l'exode. La guerre fait rage sur le sol polonais. Mais cette fois, son père ne parvient pas à l'épargner. Il réussit simplement à se sacrifier pour qu'elle vive et la gamine de 13 ans continue son errance, jusqu'à tomber sur un anglais sur lequel elle use de son pouvoir pour l’apitoyer et se faire emmener loin de cet enfer.

Elle s'y est faite à cette nouvelle vie. Nolan s'est démené comme un diable pour la rapatrier ici. Après plusieurs mois à peu parler, Lena s'est ouverte à lui, s'est remise à vivre, sans oublier son père chéri pourtant. Elle conserve des stigmates de ce traumatisme, pouvant passer du rire aux larmes en un claquement de doigt, ou se mettre en colère pour un rien. Elle est possessive avec Nolan. D'abord père de substitution, il devient très vite objet de désir. Il rencontre une femme et elle se sent exclue. Elle leur en fait baver, jusqu'à la dispute de trop où elle s'enfuit.

Elle a commis une énorme bêtise. Quelle idiote de se penser capable de survivre dans cette ville pourrie seule, alors qu'elle est fragile et sans talent. Enfin, si, elle a un talent et elle en a usé et abusé pour réussir à extorquer de l'argent. Mais voilà, elle n'est pas plus maligne qu'une autre et il n'aura pas fallu un an pour que Lena soit la cible d'hommes lubriques qui lui arrachent sa dignité et massacrent son innocence, alors que son pouvoir n'a pas fonctionné et l'a laissée sans défenses.

Quelque chose s'est brisé en Lena depuis sa première agression. Déjà manipulatrice auparavant, elle n'hésite désormais plus à piétiner les autres pour survivre. Quitte à plumer ou blesser des innocents. Mais il ne se passe pas un jour sans qu'elle ne se demande si Nolan pense à elle et s'inquiète pour elle. Et la honte la saisit à chaque fois, repoussant sans cesse le moment de lui donner des nouvelles.

Petit caméléon, Lena sait amadouer le monde pour obtenir ce qu'elle veut en semblant innocente et démunie. Elle est sauvée lors d'une nouvelle tentative d'agression par un héros et lui fait les yeux doux pour qu'on lui apprenne quelques petits trucs de combats afin de pouvoir se défendre. Puis, elle disparaît de nouveau quand le vent tourne.

Cette fois, elle a failli mourir. Ses vêtements sont sales, déchirés, sa lèvre enflée alors que du sang s'en écoule et sa joue noircie par l'hématome. Elle a frappé avec ce qui lui venait sous la main et cela a cessé. Choquée, elle a erré. Et ses pas l'ont amené jusque chez lui. Elle n'est pas forte, elle n'est pas une héroïne, elle a besoin de protection. De manger à sa faim et de dormir dans un endroit sûr. Elle a besoin d'un peu d'affection. Le revoir lui porte un coup au cœur et le cruch d'adolescente se transforme en amour de femme. Rien n'a changé. Sauf elle.

Salut ! Moi c'est Stéph mais appelez moi Nymphi. J'ai connu le forum via je sais pas trop, je le connais depuis l'ouverture, les partenariats, ça revient régulièrement sur facebook et j'ai craqué et je pense que je ne suis pas raisonnable du tout !.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 7/7.

Je sais pas ce qui m'a pris... Un coup de tête, un caprice de gamine et me voilà de nouveau sans rien... La rue n'est pas un refuge, il n'y a rien pour moi ici, rien du tout. Quand je les arpentais avec Nolan, je ne voyais pas ce qu'il se cachait quand on creusait un peu. Je ne voyais pas la corruption, la violence. Une jungle, rien de plus. Où seuls les plus forts survivent. Ou les plus malins. Et maligne je le suis. Un an à jouer de mon minois d'ange pour que les gens me prennent en pitié. Avec un petit coup de persuasion par dessus pour être certaine d'être embarquée, logée, nourrie et pouvoir me sauver avant que le jour ne se lève avec quelques bijoux et billets. Jamais de gros larcins, mais de quoi voir venir jusqu'à ma prochaine victime. J'ai appris à cerner les gens, à voir qui sera le plus faible avec moi. Mais il il y des prédateurs qui rôdent dans les ténèbres... Et ils m'ont prise en chasse. J'ai toujours essayé d'être discrète. Je n'ai que trop vu ces pauvres filles mises sur le trottoir par quelques maquereaux sans scrupules. Mais je ne suis pas une femme. J'ai 16 ans, je suis à peine formée, je suis trop maigre, encore petite, j'ai l'air d'avoir encore 12 ans. Cela me sauve. Du moins, j'ai commis l'erreur de le penser. Ce mec, je n'ai pas compris qu'il dissimulait une telle noirceur alors que je m'enfuis avec un portefeuille volé et tourne dans l'angle d'une rue, me retournant pour voir si je ne suis pas suivie, pour me jeter directement dans ses bras. Je sens sa poigne autour de mes bras et je me débats. Alors que je commence à hurler, il me gifle et m'étourdis à moitié. Je tente le tout pour le tout, m'infiltrant dans son cerveau pour le convaincre de renoncer mais c'est un échec et je sens la crise arriver. Les larmes coulent sur mes joues et mon corps s'amollit, mes yeux se révulsent et je ne suis plus qu'une poupée de chiffon alors que mon esprit se bloque. Je suis à sa merci.

Ma tête se tourne sur le côté et papa est là. Il me regarde d'un air tellement désolé alors que ce type retire mon jean, qu'il écarte mes jambes avec violence. Mon esprit est revenu, mais mon corps ne répond pas. Les sensations elles, sont bien présentes, et la douleur me lacère le bas ventre alors que mes pleurs redoublent. "Lena ma chérie, mais qu'es-tu devenue ?" Je ne peux pas parler, mais je l'observe, l'appelant à l'aide silencieusement. Il fait un pas, avant de se figer. Il me regarde, ahuri et je vois des fleurs de sang grandir sur sa poitrine, tandis qu'il tombe à genoux. "Sauve-toi Lena. Vis." J'essaie de crier, mais en vain, et je vois le visage de mon père fondre sur ses os pour ne laisser qu'un squelette. J'ai mal. Au corps. Au cœur. Je ferme les yeux et c'est la voix de Nolan qui me parvient. "Tu n'as que ce que tu mérites Lena. Ingrate. Regarde-toi... Je t'ai tout donné, tout offert et tu es partie." Mes yeux s'ouvrent et je vois l'expression méprisante de Nolan. "Non..." Je murmure, alors que la parole me revient. "Nolan, aide-moi s'il te plait." Il secoue la tête. "J'ai commis l'erreur de t'aider une fois." Et il se détourne. "Nolan... NOLAN !" J'ai envie de mourir. Je suis laissée comme ça dans cette ruelle sordide. Mes membres me font mal, comme après chaque crise. Mais en plus j'ai l'impression qu'on a enfoncé une lame entre mes jambes, du sang s'en échappe. Je veux mourir. Nolan m'a abandonnée.

J'ouvre les yeux brutalement, le souffle court, une sueur glacée sur le corps. Un moment paniquée, j'ignore où je suis et je tâtonne à côté de moi, pour trouver une lumière. Quand elle éloigne les ténèbres, je me souviens. Je suis chez Nolan. Je ramène mes jambes contre ma poitrine et les entoure de mes bras avant de pleurer dans le plus grand secret. C'est quand les ténèbres sont les plus épaisses que les cauchemars viennent me rattraper. Je suis en sécurité maintenant... Je n'ai pas à dormir que d'un œil et plus personne ne me touchera sans mon autorisation... J'essuie mes larmes rageusement, avant de sortir du lit. Je porte un T shirt trop grand et un shorty. Je vais jusqu'à la salle de bain où je m'enferme, avant d'aviser mon reflet dans le miroir. Trop pâle. Et effrayée. J'ai l'air d'une gamine. On dirait que je n'ai pas changé depuis mes 13 ans... J'ai grandi, j'ai pris un peu de poitrine, mais mon visage m'a l'air d'être encore enfantin. J'ai 20 ans, mais... Je déteste ce reflet. Je me déteste. Comment Nolan pourrait-il voir en moi une femme ? Comment passer après la superbe Debra ? J'ai envie de frapper ce miroir, mais je me retiens, me contentant de faire couler l'eau pour me rafraîchir le visage.

Je l'ai tellement détestée celle là... Tout était parfait entre Nolan et moi. Il m'avait offert une seconde vie, plus sereine... La première moitié de ma vie n'a pas été rose du tout. D'aussi loin que remontent mes souvenirs il n'y a eu que papa et moi. Maman... J'ai oublié son visage. J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne me rappelle de rien d'elle. Ni sa voix, ni son regard... Rien. Je suis un monstre, je le sais... Nolan n'arrête pas de le dire concernant ceux qui ont des pouvoirs, ou les super héros ou leurs antagonistes. Comment pourrais-je lui avouer ce que je suis dans ces conditions ? S'il savait à quel point il a raison... A quel point je suis monstrueuse en vérité. Et pas qu'à cause de mes pouvoirs gagnés avec ce foutu vaccin... Papa a cru bien faire. Il a vu là dedans un espoir, pour ne pas perdre sa fille chérie. Tout le monde y a vu un espoir. La situation était critique... Entre les épidémies et les différents conflits... J'étais trop jeune pour vraiment comprendre à quel point cela était menaçant. Et papa n'a rien fait pour le changer, voulant préserver mon innocence... Je n'ai pas compris tout de suite ce qu'il se passait, ce qui changeait en moi alors que certaines personnes faisaient exactement ce que je leur disais, contre toute attente, avant de se demander ce qui leur prenait. Je n'ai pas compris davantage quand j'ai commencé à faire des crises d'épilepsie. Des crises comitiales. Peu importe le nom. Et puis, j'ai commencé à me douter de quelque chose. A essayer sciemment d'influencer les gens. Parfois cela fonctionnait. D'autres fois, non et là, mon cerveau déconnectait, mon corps me lâchait, comme une punition pour avoir échoué. Papa n'a jamais su...

Et Nolan non plus, quand il m'a trouvée, toute seule, en train d'errer, alors que papa avait donné sa vie pour sauver la mienne, son corps criblé de balles au dessus du mien avec l'ordre de ne pas bouger jusqu'à ce que je sois seule... J'ai pleuré en silence, suspendue à son souffle qui s'est arrêté trop vite... Au bruit autour de moi, qui a mis des heures à disparaître. Cette tempête surnaturelle a failli finir d'emporter ma raison, mais j'ai croisé cet étranger, j'ai accroché de mes poings sa veste et supplié qu'il me prenne. Même si il ne comprenait pas mes paroles, il en saisit très bien le sens alors que je projetais avec l'énergie du désespoir mon pouvoir sur lui pour qu'il m'emmène loin d'ici. Les paroles de mon père s'étaient imprimées en moi comme un ultime commandement : Vis. Quoiqu'il en coûte, vis Lena... Et j'allais vivre. J'allais même être heureuse. Dans un pays étranger, mais dans une mégalopole épargnée par la guerre. Ce fut difficile au début alors que je ne comprenais rien à ce que disait Nolan. Alors que mon père adoré me manquait terriblement. J'essayais de suivre son souhait, mais c'était difficile alors que le vide semblait grandir dans ma poitrine...

Mais Nolan s'est montré doux et compréhensif. Il m'a appris sa langue. Je suis allée à l'école. J'ai débuté une vie normale. Qui a volé en éclats quand il a ramené sa pouf. Cette Debra... Qui est venue s'immiscer entre lui et moi. Je l'ai haïe très fort dés le départ. Et c'est là que j'ai compris que je ne voyais pas Nolan comme un grand frère. Que j'étais amoureuse de lui. Peut-être même dés notre rencontre. Mais j'étais une gamine. Et quand je voyais Debra, je voyais bien le fossé entre nous. Je me suis montrée odieuse. J'ai même essayé d'influencer cette fille pour qu'elle le quitte, mais j'ai échoué, enchaînant les crises, comme si le destin me punissait de vouloir les séparer. Tentée d'utiliser mon don sur Nolan, j'ai pété un plomb sur une ultime dispute où il me traitait de gamine ingrate. Je me suis enfermée dans ma chambre, j'ai ragé, j'ai pris quelques affaires et je suis partie. J'ai décidé de disparaître de sa vie pour le laisser vivre sa petite vie parfaite avec sa femme adorée. J'étais visiblement de trop. Et j'allais finir par dépasser mes propres limites.

Et pendant cinq longues années, j'ai du me débrouiller dans la rue... Une année est passée sans trop d'encombre, même si j'ai plongé dans la lie de l'humanité. Et j'ai été violée. Sans pitié, on m'a arraché mon innocence et mes espoirs. Et quelque chose s'est fracturé en moi. A moins que je n'ai réellement compris comment la vie fonctionnait et comment je devais agir... Tant pis s'il fallait piétiner les autres pour survivre. Tant pis s'il fallait sacrifier les innocents. Il y avait deux sortes de personnes : les prédateurs et les proies. Et je ne serais jamais plus une proie. J'ai perdu ma dignité, j'ai vendu mon corps, j'ai volé, j'ai extorqué, j'ai sacrifié de braves gens pour sauver ma peau. J'ai été sauvée, par ces héros de l'ombre, qui aspirent à changer les choses. Je me suis servie de mon visage innocent pour attendrir, pour obtenir aussi bien nourriture que conseils et même enseignement. Et j'ai toujours fini par disparaître. Pas laisser derrière moi ces rencontres qui m'encombraient à un moment donné. Je ne suis pas une héroïne moi. Je n'ai pas pour vocation de sauver les autres, ni même de les aider. Je ne risquerais pas ma peau pour eux. C'est là que j'ai compris que j'étais vraiment un monstre. Et cela s'est confirmé quand, après avoir été attrapée par un autre prédateur sexuel, mais avoir réussi à lui échapper, j'ai couru chez Nolan pour être sauvée. Quand il m'a annoncé que Debra était morte et que je n'ai ressenti que du soulagement, alors que cela me laissait le champs libre pour entrer dans sa vie, sans concurrente. J'aurais du être triste pour lui, mais... Je n'éprouvais rien de cela... Ma capacité d'empathie semble avoir disparu dans la rue. Me sentiments aussi. Sauf un. Celui que j'éprouve pour lui, toujours aussi violent, qui confine à l'obsession.

Pieds nus, je quitte la salle de bain et entrouvre la porte de sa chambre. J'ai appris à être discrète, afin de quitter les maisons que je visitais sans être entendue. J'approche du lit pour l'observer dormir et mon cœur se serre douloureusement. Il a changé en 5 ans... La perte de sa femme lui a porté un coup, c'est certain... Mais cela lui confère un charme mûr qui me rend totalement dingue. Je ne suis pas digne de lui... Je me dégoûte... C'est pour ça que j'ai mis tant de temps à revenir frapper à sa porte... La honte de celle que j'étais devenue, la peur de devoir lui expliquer ma fugue... Mes épreuves. De le voir heureux, marié, papa même et de n'être qu'une gêne pour lui... Mais quand j'ai pensé que ma vie était en danger cette nuit du 31 décembre, j'ai cessé de réfléchir et j'ai couru chez lui. Je me suis présentée à sa porte, j'ai tambouriné et il a fini par ouvrir. Je devais avoir l'air pitoyable avec la lèvre fendue, la joue gonflée, les cheveux défaits et les yeux rougis. Mais il m'a laissée entrer... Et j'ai fondu en larmes dans ses bras. Puis on a mangé du risotto. Et il était seul. J'ai caressé l'espoir qu'il ai rompu, mais la vérité était encore plus délectable pour moi. Tout vient à point à qui sait attendre dit-on.

Je gagnerais son cœur. Mais pourrais-je lui mentir sur ce que je suis vraiment encore longtemps ? Avec tout ce qu'il se passe à Europolis, j'en doute fortement... Je ne suis pas une héroïne. Je ne suis pas une méchante. Je ne souhaite pas défendre un idéal, sauver des gens ou au contraire gagner du pouvoir ou faire sombrer le monde dans le chaos. Je veux juste vivre, pour moi. Avec lui. Qu'importent les moyens. Oublier la rue, oublier que mon corps a été souillé, que mon esprit est perverti. Réapprendre. J'ai décroché un petit boulot chez un fleuriste pour commencer. J'y arriverais. Parce que papa me l'a ordonné. Qu'importent les coups du sort, les épreuves... Vis Lena.

Ma célébrité

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Kiernan Shipka <span class="Gp_Freak"> • <a href="/u109"><span class="Gp_Freak">Lena Wilson</span></a></span>

Mon métier officiel

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Vendeuse chez un fleuriste <span class="Gp_Freak"> • <a href="/u109"><span class="Gp_Freak">Lena Wilson</span></a></span>

Mon métier officieux

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Voleuse <span class="Gp_Freak"> • <a href="/u109"><span class="Gp_Freak"></span></a></span>

Mon Alias

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Mon Groupe

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