Naissance prématurée des triplés, princesses de Scythas, protectrices de l'Épée de Damoclès, Anastasy est l’aînée, Anthéa est la seconde, quant au garçon, il est abandonné comme le veut la coutume.

(10 ans) Naissance de Harley, petite soeur. Les jumelles sont inséparables malgré des caractères diamétralement opposés, l’une est bagarreuse et compétitrice, l’autre est calme et patiente. La force et la sagesse s’associent à la perfection lors des entraînements, mais ce qui les lient véritablement est le manque qu’elles ressentent.

(14 ans) Elles apprennent que leur mère a accouché d’un garçon et comprennent enfin cette sensation de manque. Elles se font une promesse, retrouver leur frère malgré les interdits, retrouver celui qui les complétera.

(18 ans) Fâchées avec leur mère, elles décident de partir, mais n’abandonnent pas leur peuple pour autant, elles se font espionnes. Sortie de nulle part, scolarisée par correspondance et détentrice du baccalauréat, elle passe le concours pour entrer à l’académie de police d’Europolis, tandis que sa jumelle entre en faculté de droit. Les Amazones se mélangent à la population humaine.

(20 ans) Étudiante acharnée, bonne élève, consciente de devoir monter les échelons rapidement, Kethryn Miller sort major de sa promotion après 22 mois d’études. D’excellente forme physique, elle devient dans le même temps championne d’Europe de MMA et commence la compétition pour devenir championne du monde.

(24 ans) L’ascension de Kethryn est fulgurante, hargneuse et déterminée, l’agent de police enchaîne les réussites sans contrevenir aux lois. Du moins, le pensent-ils, en réalité elle est extrêmement douée pour détourner les lois avec l’aide de sa jumelle et atteindre ses objectifs.

(27 ans) Se fait remarquer lors d’une mission d’infiltration réussie, elle parvient à écrouer tous les criminels avec son équipe. Elle monte en grade pour devenir Lieutenant à la criminelle, elle sait qu’il s’agit d’une mise à l’épreuve du commandant et il sera surpris lorsqu’elle excelle dans ce domaine.

(30 ans) Dès qu’elle apprend l’apparition de son île natale, elle pose un congé sans solde pour faire le voyage et retrouver ses soeurs. Elle ne trouve aucune trace de Harley, mais elle retrouve Sienna en Grèce qui lui raconte ce qu’elle sait, témoin depuis l’une des îles soeurs et qui la suit jusqu’à Europolis, faute de mieux.

(34 ans) Son commandant est victime de la corruption de la pègre qui menace sa famille, il nomme Kethryn commissaire d’une unité officieuse avec l’autorisation de méthodes non orthodoxe contre la gangrène d’Europolis. Seul mot d’ordre, ne pas se faire prendre.

Salut ! Moi c'est Sophie. mais appelez moi So (ou Fallon). J'ai connu le forum via toujours le même pervers et je pense que on travaille trop.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 7/7.

“Pourquoi est-ce que l’on se bat ?” S’enquit Anthéa en se laissant tomber sur sa couche, bientôt rejointe par Anastasy. C’est une sale habitude qu’elles ont prise, elles ont deux lits, mais ne dorment que dans un, inséparable jusque dans le sommeil. Anastasy s’empare du nécessaire de soin, ouvre la boîte. “On doit être prête.” Un ricanement désabusé lui répond pendant qu’elle imbibe un linge propre d’un onguent avant de venir nettoyer la plaie ouverte sur le front de sa soeur. “Ne me sors pas les mêmes conneries de maman, nous sommes oubliés des humains depuis des décennies.” La plaie nettoyée, elle glisse ses doigts dans un autre onguent qu’elle vient appliquer sur la blessure, ça fait du bien à Anthéa qui soupire et ferme les yeux. “C’est mieux comme ça, ils sont trop occupés à se faire la guerre entre eux, mais il existe d’autres menaces, tu le sais bien.” Elle termine d’appliquer la pâte aux effets bénéfique et s’éloigne légèrement. Anastasy soulève sa tunique pour dévoiler sa propre blessure, Anthéa avait reçu un coup de marteau sur le crâne, Anastasy un coup d’épée, des armes qui fendent les chairs et couler le sang, comme en témoigne la tâche sur son habit. L’une comme l’autre fait abstraction des nombreux hématomes qui bleuissent leur peau hâlé. “Je n’aime pas que mère nous sépare lors des entraînements, elle sait bien qu’unie nous sommes imbattables. J’ai l’impression que notre proximité la dérange.” Chaque jour, elles récoltent des blessures faites à l’arme blanche, depuis que les lames tranchantes sont venues remplacer les armes factices de leur enfance, davantage depuis que la Reine a décidé de les séparer. Ce n’était jamais le cas lorsqu’elles faisaient équipe, elles avaient cette capacité hors du commun pour communiquer sans avoir besoin de mots, une faculté redoutable lors d’un combat. “L’adversité nous rend plus forte.” Elles ricanent toutes les deux, répétant ainsi les mots de leur mère, avant qu'Anastasy ne lâche un gémissement douloureux. “Il te faut des points, Perséphone n’y est pas allé de main morte.” L’amazone se couche, pour permettre à sa soeur de la suturer, elle garde les dents et les lèvres serrés le temps que ça dure. “PRINCESSES!” Les deux amazones lèvent les yeux au ciel, juste avant que Bridget entre dans leur chambre. “Votre mère… Est sur le point d’accoucher, elle souhaite votre présence.” Bien entendu les princesses répondent présent et assistent la sage femme lors de la naissance de leur petite soeur. “Harley.” Soupire la Reine avant de laisser le bébé entre de bonnes mains, celles de ses soeurs aînées. Anthéa se montre plus affectueuse qu'Anastasy, leur regard se croise et une vieille douleur s’empare d’elles. Ce manque que rien ne peut remplir, cette impression d’abandon qu’elles seules ressentent et partagent. Alors que les Amazones se préparent à festoyer l’arrivée d’une nouvelle princesse, les jumelles se lamentent dans l’intimité de leur chambre.

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Les jumelles posent pieds à terre, sous le regard curieux des passants, des humains qu’elles observent avec autant de curiosité. Ah ces frêles créatures qui mettent le monde à feu et à sang ! Bloom a l’impression qu’un coup de poing suffirait à terrasser l’un d’eux rien qu’en les observant. “Il faut trouver l’auberge de jeunesse, dans le quartier Red light corner.” Fait remarquer sa soeur, le nez déjà plongé dans une carte de la capitale. Sourcils froncés, elle étudie cette dernière avec une concentration que Bloom lui a rarement vu, tout est tellement plus simple sur leur île isolée des humains. Depuis leur grand départ, elles font face à déconvenues sur déconvenues. Ca faisait 2 ans qu’elles s’y préparaient, 2 ans que chaque jour elles retrouvaient Peneloppe, une ancienne espionne de Scythas, pour qu’elle leur apprenne tout ce qu’elle sait. “On est où?” Demande Anastasy en cherchant un panneau du regard. “Liberty Harbor.” Lit-elle avant de se tourner vers sa soeur et l’aider à trouver leur position sur la carte. “Je peux vous aider jeunes filles ?” Les interromps une voix depuis une voiture, elles se tournent comme un seul homme et font face à la surprise d’un chauffeur lorsqu’il avise les jumelles. Sur le toit de l’engin à moteur, elles lisent ‘taxi’ et se souviennent de ce que leur racontait Peneloppe à ce sujet, l’humain les amène où elles veulent contre une certaine somme. “On voudrait aller à l’auberge du Red light corner, vous pouvez nous y amener ?” Demande Anthéa qui semble prête à payer, Anastasy voit bien qu’elle est lasse, fatiguée par le voyage éprouvant depuis les côtes turques. L’homme leur fait signe de monter et elles montent à l’arrière, comme si elles avaient fait cela toute leur vie. “Le succès d’une bonne intégration est de ne pas être surprise par chaque chose qui sort de notre ordinaire.” Leur avait dit Peneloppe. “Ca fera 100€.” Leur annonce le conducteur quelques minutes plus tard. Les jeunes filles sortent l’argent de leurs poches pour le compter et se retrouvent bien bête en constatant qu’elles n’ont pas assez, chose que le conducteur remarque très bien. “Vous n’avez pas assez ? On peut s’arranger…” Laisse-t-il entendre. C’est à ce moment qu’elles comprennent s’être fait avoir, encore une fois. Anthéa détourne le visage, lui faisant comprendre qu’elle lui laissait l’humain. Anastasy n’avait pas tort, un coup de poing et le type tombe k.o. Elle tourne son regard vers le compteur. “20€.” Anthéa lui tend l’argent, Anastasy le pose sur le siège passager et elles sortent de l’engin à moteur. Au moins a-t-il eu l’honnêteté de les déposer devant l’auberge en question, dans laquelle elles vont s’installer le temps de mettre en place leur mission.

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C’est encore en uniforme d’agent de police qu’elle se présente dans l’un des nombreux bar du Federal campus. Elle y rejoint sa soeur, ainsi qu’un groupe d’amis qu’elles se sont fait depuis 2 ans. Des agents de police comme elle, ou des étudiants de la fac de droit comme sa soeur. Pour espionner les humains, il faut se mélanger à eux. C’est avec une explosion de confettis qu’elle est accueillie au sein du bar et des Félicitations en veux-tu en voilà. Ce soir, ils fêtent la sortie avec promotion de l’académie de police de Kethryn. Le propriétaire de l’endroit la félicite également, il faut dire qu’elles sont des piliers de bar depuis leur arrivée, elles consomment régulièrement, toujours avec modération, mais ce soir elle ne consommera rien. Demain, commence la compétition Européenne de MMA qu’elle a bien l’intention de remporter. La semaine prochaine, elle commencera son service au sein de l’ EPD. “A 13h, un homme te dévore littéralement des yeux.” Susurre sa jumelle, non sans un certain amusement. Anastasy lui renvoie un regard peu avenant, elle ne partage pas la même passion que sa soeur concernant les hommes. “Tu sais bien que tu es toujours au centre des attentions.” Et c'est plus que vrai malgré leur ressemblance frappante, c'est toujours vers elle que les hommes se tournent, Anthea est la plus ouverte d'esprit des deux, chose à laquelle les humains semblent y être attentifs. Sa jumelle n'insiste pas, consciente qu'elle n'a pas tort et la soirée suit son cours.“Hey Kethryn, tu as vu qui seront tes adversaires de demain ?” L'intéressée se retourne vers une camarade de son club dont elle reconnaît la voix. Lou, petite blonde, coquette et aimable, très jolie, des yeux envoûtant, mais aussi une adversaire redoutable sur un ring. Bloom s'était laissé prendre par son apparence frêle au départ, si elle avait été humaine, elle aurait fini KO en moins de 5 min par cette babydoll. “Tu connais la réponse, il n'y a pas de véritable combat si je connais les forces et les faiblesses de mes adversaires.” Et ce serait surtout inégal. Elle rit de bon coeur, et est rejointe par un homme. Un brun, ténébreux, assez séduisant dont le regard se fixe sur elle pour ne plus en dévier. Dans le genre malaise… “Je te présente mon cousin, Joan. Je ne fais pas les présentations inverse, je lui ai tellement parlé de toi qu'il te connaît.” le regard de l'Amazone dévie derrière lui, là où sa soeur lui fait signe avec un sourire espiègle. Ça sent le traquenard. Sa main à couper que le type qui la dévorait des yeux n'est autre que lui et quelle coïncidence ? Il s’agit du cousin de Lou. “Et je suis pas intéressée, à choisir, je préfère peloter la généreuse poitrine de ta cousine, que tes boules. Merci, au revoir.” Lâche-t-elle avant de se détourner d’eux pour aller retrouver des collègues de sa promotion. Elle va surement se brouiller avec la jolie Lou, mais au moins elles comprendront qu’elle ne veut pas d’homme dans sa vie. Se reproduire, très peu pour elle.

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“Comment tu fais pour les différencier ?” Kethryn lève les yeux au ciel, il faut toujours qu'ils ramènent le sujet sur le tapis. La ressemblance frappante entre les jumelles fait jaser pas mal de monde au commissariat, notamment ses collègues. “C'est facile, Kethryn a les seins plus petit… mais un cul MAMAMIA... à se damner. Sa soeur doit avoir un bonnet de plus.” Fait remarquer le nouveau. Le silence se fait, même elle ne pipe mot pendant qu'elle observe ses collègues. Bien évidemment, ils n'ont d'yeux que pour sa poitrine les enfoirés. Si elle n’était pas assise sur sa chaise, les pieds sur son bureau, ils materaient son cul. “T’es pas sérieux ?” S'enquit-elle. “Pour en être certain, il faudrait que je touche…” Naïve qu’elle est. “Et ma main dans ta gueule ! Allez, bougez de là !” Beugle-t-elle pendant qu'ils se marrent. “Miller ! Dans mon bureau.” Monté sur des ressorts tout le monde s'éparpille pendant que l'amazone se traine bon gré mal gré dans le bureau du commandant. Un homme qui mériterait de se trouver davantage sur le terrain, pour effacer la bedaine qui lui pousse. Il referme derrière lui, l'invite à prendre place avant de s'asseoir dans son fauteuil, qui doit coûter 1 mois de salaire de Kethryn. “Vous avez passé votre concours de commissaire et posé votre candidature pour remplacer Cavanaugh qui prend sa retraite.” Étant donné qu'il ne s'agit pas d'une question, elle se garde de répondre par l'affirmative. “Ça ne m'étonne pas, vous avez toujours démontré de l’ambition. Pourquoi vous plus qu'un autre ?” un sourire arrogant prend forme sur le visage de l'Amazone. “En quelques mots. Je suis un putain de chien de chasse chef, sans vouloir vous manquer de respect. Mes résultats au concours de commissaire ont explosé les scores, je suis compétente, travailleuse, dynamique, rigoureuse, déterminée…” “...Et insolente, imbu de vous-même…” Complète-t-il. “Je suis sûre de moi.” Reprend-elle avec sa propre définition. “Je n’ai jamais dit être la femme parfaite. Je mène toujours une affaire à son terme, quitte à tout sacrifier pour ça, je n’ai jamais fait de vague, mon dossier est en béton, pas de bavure, pas de balles perdue…” Il l’interrompt en levant une main, qu’il agite sans raison, mais elle se tait. “Je sais tout ça Miller, vous êtes qualifiée je n’en doute pas, mais pourquoi ? Quelles sont vos motivations personnelles pour avoir ce poste ?” Il le faut. Plus elle montera les échelons, plus elle obtiendra d’informations capitales pour ses soeurs. Pour l’instant, elles épluchent les articles du Continental Globe, elles lancent des débats avec leur groupe d’ami sur les actualités en cours, mais ce qu’elles en retirent relève toujours de la théorie. Sa soeur a le même objectif, plus intellectuelle qu'Anastasy elle avait opté pour la défense des droits humains, une féroce avocate dans un cabinet réputé. Pourtant, elles font face au même ennemi, la nature humaine. “Je n'aime pas ce mystère dont vous vous entourez, j’ai l’impression que vous ne vous sentez pas concerné par ce qui se passe autour de vous.” Ajoute-t-il avec une franchise déconcertante. C’était le cas, elle se fichait des humains si prompt à se faire la guerre pour une question de territoire, d’égo surdimensionné, et toutes les raisons qui les ont poussé à s’entretuer par le passé. Mais en 10 ans, depuis l’arrivée des jumelles à Europolis, elles ont eu à faire avec la générosité, le courage, l’espoir d’une minorité d’entre eux, concluant que la nature humaine est plus complexe qu’elle n’en a l’air d’un regard extérieur. “Je veux offrir des réponses aux familles des victimes, une protection aux faibles, et ce, peu importe leur classe sociale, c’est mon devoir. Moins vous en savez sur ma vie privée, plus j’ai de chance de survivre, cette ville est gangrenée depuis sa création, elle sombre, la corruption a déjà atteint nos bureaux. Ce que vous jugez de désintérêt de ma part, je le définis comme du sang froid face aux situations les plus effroyables qu’il m’a été donné d’être témoin ou impliqué.” Ce qui n’était qu’un moyen d’espionner Europolis, un but, est devenu une quête personnelle. Un combat contre l’avilissement et l'oppression pour la protection et l’expansion de la probité. Elle se tait, il l’observe silencieusement, il a l’air en plein conflit intérieur. Finalement, il ouvre un tiroir de son bureau et en sort divers objets et un dossier. “Vous allez prendre le dossier de Rousseau, il était sur une affaire qui l’a retourné. Si vous n’élucidez pas cette affaire, vous retournerez à la circulation Miller.” Elle s’empare du dossier, épais et assez lourd, ce qui laisse présumer une sale affaire, en dessous duquel elle trouve une nouvelle insigne de Lieutenant. “Je depecerai son cul pour vous chef. Oh, il va avoir mal au cul avant de terminer ses années en taule.” Lâche-t-elle avec un sourire jusqu’aux oreilles, avant qu’il ne la congédie avec son habituel air sombre.

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C’est avec une rage non dissimulée qu’elle sort de la cour de justice, jetant son gobelet de café dans la corbeille au passage. 6 mois qu’elle était sur l’affaire de ce tueur en série, 6 mois de traque acharnée, sa première affaire en tant que Lieutenant, 6 mois durant lesquels elle avait tout sacrifié, y compris son temps avec sa jumelle et les recherches sur leur frère. Elle avait fini par l’avoir ce connard, elle avait réuni des preuves accablantes et irréfutables et il était parti pour un direct à Drakengrot. Elle espérait qu’il aurait mal au cul pendant des années, mais ce sombre connard avait fait appel 1 an plus tard et réussi à se dégoter des avocats, non, des pitbulls enragés qui venaient de faire qu’une bouchée de la partie adverse assurée par sa sœur. Elle est bientôt rejointe par cette dernière, les jumelles sont bien silencieuse pendant que la cour se vide peu à peu, elles font face au regard démunis des familles des victimes, certains viennent même leur assurer qu’elles ont tout essayé, les remercie de leurs efforts avant de disparaître pour pleurer l’injustice. Leur défaitisme fout complètement l’amazone en rogne. “Que fais-tu ce soir ?” S’enquit Anastasy. “Imaginer une multitude de façon de tuer cet assassin.” Lui répond-elle à voix basse, tout aussi sombre. Elles sont mauvaises perdantes, extrêmement mauvaises, d’autant plus suite à l’énergie et le temps qu’elles ont placé dans cette affaire. “Tu peux, mais celui-là est à moi. J’ai un dîner ce soir, tu me remplaces ?” Sa soeur acquiesce simplement. “Avant 23 heures, je dois retrouver Joan.” “Ce sera fait avant 22.” Assure Anastasy. Ca fait déjà plusieurs mois qu’Antigone est apparue, tantôt porté par Anastasy, tantôt par Anthéa, chacune assurant l’alibi de l’autre si elles sont personnellement impliquées dans l’affaire de la cible. L’une ou l’autre apparaît en public pour déjouer tout soupçon, pendant que la justicière masquée agit. Elles laissent toujours une chance à la cour judiciaire, mais quand celle-ci est clairement trompée ou corrompue, voir les deux, Antigone se fait l’exécutrice de la bêtise humaine.

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Anastasy observe la jeune fille qui a fini par s’endormir dans le lit de l’hôtel avant de reporter son regard sur la mer égée. Elle est salement retournée par ce que la jeune Amazone lui a raconté, elle ne sait pas grand chose, témoin depuis une île-soeur, mais elles ont toutes compris l’essentiel. Quelque chose leur a volé les reliques qu’elles étaient censés protéger, où se trouvent leurs artefacts à l’heure actuelle ? Il faut le découvrir, il faut les retrouver, ou la fin du monde s’abattra sur eux. Elle sent son téléphone vibrer dans la poche de sa veste, sans regarder l’identifiant, elle répond. “Ana. J’ai trouvé Perséphone, mais… Elle n’a pas survécu…” Le silence se fait de chaque côté de la ligne, attristées, elles se remémorent les entraînements avec leur aînée, ainsi que sa sagesse. “C’est terrible, elle dit que des Choses les ont attaqués, elles se sont défendues, mais elle a été emporté par l’ouragan qui l’a transporté jusqu’au large des côtes turques. Mère… Mère est morte. Tu as des nouvelles de Harley ? Tu l’as retrouvé ?” Anastasy ferme les yeux en secouant la tête et se pince l’arrête du nez. “Non.” Souffle-t-elle. “Je ne trouve aucune trace de notre petite soeur, j’ai retrouvé Sienna, tu te souviens ? La fille d’Adria.” “La petite aux cheveux flamboyants, oui, comment l’oublier…” Le silence retombe, les deux soeurs perdues dans leurs songes, leur crainte la plus terrible vient de se produire. “Ana… Tu es l’aînée.” Le silence se poursuit alors que l’aînée, justement, ne souhaite pas assumer cette responsabilité. Leur mère était Reine de Scythas, faisant d'Anastasy la princesse héritière, la Reine désormais. “Nous n’aurions jamais dû partir, nous les avons abandonnés.” Lâche-t-elle, exprimant sa crainte, ses doutes en ces quelques mots. Anthéa n’a pas besoin de plus pour comprendre. “Sérieusement ? C’est pas le moment, bouge toi le cul avant que je vienne te le botter. Tu es la Reine désormais, assume, prends tes décisions.” Saloperie. Elles étaient parties il y a si longtemps, 12 ans et elles ne sont pas là lorsque leurs Soeurs ont le plus besoin d’elles. Putain cette culpabilité qui lui ronge le coeur, serre sa poitrine ! Le téléphone accroché à son oreille, sa main vient se poser sur la vitre de la chambre d’hôtel, que va-t-il advenir d’elles ? “On pose 2 mois de congé sans solde, pendant ce temps on retrouve nos soeurs. Reste en turquie, j’écume la grèce, réunit autant d’amazones que tu peux, on se retrouve dans 2 mois et on avise. Il faudra les intégrer au monde des humains, Thermodon n’est plus sûr. Faites profil bas.” Et il faut retrouver les artefacts, au plus vite. Plus nombreuses seront-elles, plus elles auront de chance d’y arriver.

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“Miller !” Elle termine de mâcher les nouilles qu’elle mangeait et répond au téléphone. Quand le chef vous appel, on répond. Peu importe que ce soit au milieu de la nuit, ce qui est le cas, où l'aube, ou le milieu de journée. Elle a l'habitude de ces appels à n'importe quelle heure, le crime n'a pas d'horaires, ni de congés. “J'ai terminé, tu me rejoins ?” Anastasy éloigne son téléphone de l'oreille pour vérifier l'identifiant. C'est bien son chef, c'est bien sa voix, mais quelque chose déraille. “Euh… où ?” Demande-t-elle. “Comme d'habitude, à l'hôtel Fullmoon.” Clairement, il se passe quelque chose. Je m'habille et j'arrive.” “Viens comme tu es, j'ai besoin de toi, là, tout de suite.” Susurre-t-il. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Loin d'être une imbécile quelque chose se trame avec son boss, et ça n'a rien de sexuel. “J'ai acheté quelque chose qui devrait te plaire, c'est l'occasion de le mettre. Soit prêt dans 20 minutes.” Elle mettra moins de temps pour arriver, il raccroche après un petit rire de contentement qu'elle ne lui a jamais entendu. Ce serait choquant si elle ne comprenait pas l'urgence de la situation. “Anthea, réveille toi !” Comme sur un ressort, sa soeur sort de sa chambre les yeux encore endormis. “Mon chef a des ennuis, on va faire le tour du quartier, tu vas assurer nos arrières.” Sur le qui-vive, sa soeur s'empresse d'enfiler autre chose que sa nuisette, qu'elle a d'ailleurs volé/emprunté à Bloom. 10 minutes plus tard, les jumelles font le tour du paté de maison de l'hôtel et font leurs repérages. 10 minutes de plus et Anastasy frappe à la porte devant laquelle elle voit la voiture de son patron. De la musique s'en échappe, douce rythmique pour une danse langoureuse. La porte entrouverte elle se jette littéralement dans les bras de son amant qui referment les siens autour d'elle, les lèvres se rapprochent, les langues se lient, la porte se referme, mais quand elle commence a vouloir s'éloigner il la retient. Elle poursuit la comédie, se laisse guider par le metteur en scène, ils poursuivent devant la fenêtre, pour les témoins extérieurs, elle déboutonne la chemise de son amant et ouvre son manteau, comme si elle lui dévoilait une surprise, pressé, il referme les rideaux de la chambre d'hôtel. Oh sa sœur doit bien rire depuis sa planque. Il se retourne enfin, l’œil alerte, lui prend la main et l'emmène jusqu'à la salle de bain dans laquelle il allume la douche. “Alors, vous allez m'expliquer pourquoi je dois vous lécher les amygdales à 4h du matin ?” “Serait-ce si étonnant que je le veuille ?” “Vous êtes un homme, et je suis moi avec mon physique exotique, ce serait étonnant que vous ne le vouliez pas.” Il rit, c'est l'effet escompté. Il est aussi tendu qu'un string taille M sur le cul d'une vache. Le chef soupire et se laisse tomber sur le bord de la baignoire. “Vous et votre sœur, vous êtes des putains de molosses, vous lâchez rien dès que vous mordez dans quelque chose…” Elle ne dit rien, appréciant le compliment quand elle en entend un de la bouche de son patron, mais elle aimerait qu'il aille à l'essentiel. “Ils menacent ma famille Miller, je veux leur peau, leur tête accroché comme trophée de chasse dans mon bureau. Je ne sais pas exactement qui me fait chanter, je vais jouer le jeu, mais retrouvez les, je vous donne carte blanche, faites tout ce que vous jugez nécessaire pour leur faire mordre la poussière, mais ne vous faites jamais prendre, ou nous tomberont tous. Poursuivez vos enquêtes, constituez votre équipe et mettez à terre ces raclures de mafieux, vous êtes officieusement commissaire de cette brigade.” Elle est surprise, qu'il lui fasse confiance au point de lui confier sa vie et celle de sa famille. Le chef en a plein le cul c’est évident, mais il semble très sûr de lui concernant Kethryn et sa probité. Il n’a aucune raison de ne pas l’être d’ailleurs. “Ce qu’il se passe ce soir, ce qu'Ils pensent qu'il se passe, nous éclatera à la gueule. Il vaut mieux que ma femme me croit infidèle, que de la retrouver morte, elle est mes enfants. Elle comprendra, quand ce sera terminé. Et mon bureau sera le vôtre, il est temps que je prenne ma retraite. Prenez garde Miller, vous avez tout à perdre si vous acceptez. ” “Non, j'ai tout à gagner.”

Ma célébrité

Code:

Elodie Yung <span class="Gp_Battle"> • <a href="/u103"><span class="Gp_Battle">Kethryn Miller</span></a></span>

Mon métier officiel

Code:

Lieutenant de police (section criminelle) <span class="Gp_Battle"> • <a href="/u103"><span class="Gp_Battle">Kethryn Miller</span></a></span>

Mon métier officieux

Code:

Justicière <span class="Gp_Battle"> • <a href="/u103"><span class="Gp_Battle">Antigone</span></a></span>

Mon Alias

Code:

Antigone <span class="Gp_Battle"> • <a href="/u103"><span class="Gp_Battle">Kethryn Miller</span></a></span> (<a href="Ne rien mettre ici. L ajout se fera par les modos du forum">Avis de recherche</a></span>

Mon Groupe

Code:

<a href="/u103"><span class="Gp_Battle">Kethryn Miller</span></a></span>