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 [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
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MessageSujet: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyMar 10 Avr - 20:17

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
J'ai toujours aimé ce genre de moment, simple, unique et exquis. C'est tout simplement ce que je ressens alors que les premiers rayons du soleil tentent de traverser les rideaux, voulant frôler ma peau. J'ai envie de grogner alors que je sens déjà le sommeil me quitter. Franchement, on est dimanche et tout ce que j'ai envie de faire, c'est dormir encore un peu histoire de rattraper le peu de sommeil que j'ai eu durant la semaine. Il faut dire que nous avons de sacrés soucis au sein de la police, et je ne parle pas des Fire Metal qui ne cesse de me mettre la pression depuis que j'ai avoué vouloir partir. Je n'avais jamais réellement pensé à ça, au départ. Lorsque j'ai commencé à travailler pour eux j'étais tout simplement dans l'euphorie de pouvoir créer de nouvelles armes, de pouvoir avoir plus d’accès en ce qui concerne la nouvelle technologie. J'ai découvert tant grâce à eux et à leurs ressources, je ne pourrais jamais le nier. Seulement il est temps pour moi de tourner la page. Dès que j'ai su que je devrais partir, j'ai tout de suite compris que ça allait être compliqué. J'ai pourtant cru qu'au vu de toutes mes années de service ils me laisseraient tranquille et auraient confiance en moi. Seulement ce n'est pas le cas, mais je ne risque pas d'abandonner. Car aujourd'hui je désire plus, j'ai besoin de plus.
Il faut dire que plus le temps passe, plus je ressens le besoin de fonder une famille auprès de l'homme que j'aime : Christopher.
Plus les années passent, plus je ressens le besoin d'une certaine normalité. Il faut dire que je n'ai jamais réellement connu la normalité dans ce monde si spécifique, mais je le veux maintenant. En vérité je veux me marier avec lui, je veux porter ces enfants et trouver une maison... Je suis sûr que s'il pouvait lire dans mes pensées, Christopher se foutrait de moi, c'est donc une chance qu'il ne puisse pas le faire.
Je finis par grogner alors que je sais que je suis en train de me réveiller et que je dois absolument ouvrir les yeux... Mais à la place, je me dandine dans le lit afin de me coller à cette chaleur que j'aime tant. Je pose mes lèvres dans son dos avec plaisir alors que je sens un léger sourire naître sur mes lèvres. Mes bras finissent par glisser autour de son ventre que je commence à caresser tendrement. Je sens déjà qu'il va grogner, mais j'en ai tellement rien à faire que je m'entends déjà rire.
- Je crois qu'il faut qu'on se lève Monsieur Hart... Enfin quand je dis "on"... C'est tu dois te lever... Ta dame a besoin d'un petit déjeuner au lit, des pancakes de préférence.
Et le voilà, ce fameux rire alors que je sais déjà qu'il risque de m'envoyer chier, mais ça marche comme ça entre nous. Et puis, comme pour me contredire je serre mes bras autours de son torse afin de le coller un peu plus à moi. Si seulement il pouvait se dédoubler afin de me préparer le petit-déjeuner tout en restant dans mes bras. Mais ça non plus il ne sait pas faire.
Enfin ce n'est pas trop grave parce que dans le fond j'en ai rien à faire de ce qu'il n'est pas capable de faire. Au contraire ce sont ses capacités qui m'intéressent et pour le coup, c'est le culinaire qui m'intéresse le plus, bon ça et son affection mais vu la façon dont je le colle je crois que c'est bon...
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyMer 11 Avr - 13:50


[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.



- Mmhmmhmmh…

C’est tout ce qu’on peut obtenir du flic au repos après une semaine difficile.

Puis il y a le déclic.

Pancakes. Non, avant ça : ta dame.
Chris quitte aussitôt cet état hypnopompique qui succède au sommeil et précède la pleine conscience du réveil.
Le sujet qui le préoccupe, l’obsède depuis des mois remonte à la surface de sa conscience comme une balise chargée d’air remontant du fond de l’océan.
Ses yeux bleus s’ouvrent aux premiers rayons du soleil, s’illuminent.
Christopher en a assez d’entendre Lauren se désigner comme la dame qui partage son appartement, son lit ; il souhaite qu’elle devienne la femme qui partage sa vie et la partagera jusqu’à leurs derniers jours (les plus lointains possible).

Couché sur le flanc, le regard du jeune trentenaire suit la sculpture finement ouvragée de la table de chevet en bois, « gris tourterelle » avait-il justifié avec un clin d’œil auprès de son amante, que la couleur rendait perplexe. Sur l’élégant petit meuble se trouve une de leurs premières photos, un bête selfie qui n’imaginait pas finir sa carrière numérique dans le joli cadre d’une chambre commune.

Le lieutenant de police ne s’attendait pas à un tel dénouement lorsqu’il a rencontré sa collègue quatre ans plus tôt. Les coups de foudre, la drague sauvage, les applis de rencontre et autres « plans cul » n’ont jamais été dans les mœurs du baptisé protestant, plutôt vieux jeu en matière de séduction. Loin de cumuler les partenaires comme du gibier sur un tableau de chasse, il a toujours pris le temps de les connaître, de les apprécier, de tomber vaguement amoureux avant de tenter sa chance et s’engager dans une relation.

Lauren n’était pas différente. Bien sûr, il a tout de suite apprécié son énergie, sa franchise, sa spontanéité et son humour, mais ces qualités faisaient simplement d’elle une collègue qu’il appréciait (beaucoup) plus que les autres, auprès de laquelle il se sentait bien. D’ailleurs, au jeu de « qui a séduit l’autre et précipité les choses », c’est la lieutenante Anders qui a battu son homologue à plate couture (et bon sang de bonsoir, qu’est-ce qu’elle aime lui rappeler !).
À l’époque, le londonien de 28 ans avait le moral dans les chaussettes après deux ans à Europolis. L’utopie d’une ville modèle se muait en mégalopole rongée par le crime et la corruption. Christopher se sentait impuissant, inutile, tel le dindon de la farce attiré par un joli miroir aux alouettes.
Sa compatriote anglaise avait rallumé l’étincelle, l’optimisme et la combativité qui faisaient défaut au flic désabusé. Elle a toujours été son complément idéal, celle auprès de qui il devient un homme meilleur.
Le trentenaire a l’audace de croire qu’il produit chez elle le même effet bénéfique, qu’ils sont faits l’un pour l’autre et que leur couple traversera les affres du temps.

Regarder cette photo (où Lauren porte une robe délicieusement moulante) lui rappelle aussi que son amante au corps de rêve a éveillé chez lui une libido qu’il ne soupçonnait guère jusque là. Sur le divan, dans une salle d’interrogatoire du poste de police, au dernier rang d’un cinéma ou d’autres endroits plus insolites, un regard enjôleur de sa part suffisait à balayer toutes traces du légendaire flegme britannique. Comme un grand nombre de couples, ils ont passé les premiers mois de leur relation à copuler comme des lapins sous amphétamines.
À cet instant et jusqu’à la fin des temps, ce banal selfie vaudra toutes les boîtes de viagra du monde.

Les bras de Lauren étreignent le torse peu épais de son compagnon (il prendra quinze kilos de muscle au cours des années suivantes), sa poitrine parfaite vient se presser contre son dos.
Ce n’est pas de pancakes, dont j’ai envie à cet instant, se retient-il de dire alors que le désir monte en lui comme le magma dans un volcan.

Chris s’empare de la main blanche posée sur son cœur et l’embrasse tendrement. D’un geste délicat, il se libère de l’étreinte affectueuse et se retourne pour faire face à ce visage exquis dont il connait chaque millimètre carré par cœur. Un joyeux sourire creuse les joues de la belle. La lumière de l’aube confère à sa peau une aura quasi divine. Il sait qu’elle est heureuse, et qu’il contribue à ce bonheur.
Ce ravissement rend Christopher d’autant plus plus timoré. Ne risque-t-il pas de tout gâcher s’il lui révèle tout ce qu’il a sur le cœur ? Car ses projets vont bien au-delà du mariage.

— Après la semaine que tu as eue, tu as bien mérité que ton chéri prenne soin de toi, dit-il en reflétant son sourire comme un miroir.

Chris avance la tête, écarte une mèche blonde ; leurs lèvres se joignent dans un baiser qui n’a rien du contact fugace ponctuant les réveils. Tout au contraire, l’amant embrasse langoureusement, leurs langues s’entremêlent dans un ballet matinal. Une main brûlante s’insinue sous la couette, se pose en bas de la cuisse et remonte jusqu’à la hanche en jouant de caresses.
L’homme garde cependant son corps à distance, bassin reculé et genoux légèrement fléchis afin que son entrejambe ne trahisse pas la poussée de désir qu’il s’efforce de contenir.

Car un désir bien plus grand l’anime : que cette journée soit parfaite, qu’il la rende heureuse comme jamais et trouve le courage de lui parler sérieusement de leur avenir.
Et s’il n’a rien d’un cordon-bleu, les pancakes, il sait faire.

— Je t’apporte ça dans un quart d’heure. En plus, il nous reste de la confiture de myrtille. Tu prendras quoi avec, thé à la menthe ou thé au citron ?

Les assortiments culinaires d’un couple d’Anglais à Europolis, ça ne s’invente pas.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyVen 20 Avr - 23:17

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
Comment ne pas apprécier ce genre de moment, si simple que l'on pourrait croire que rien ne pèse au-dessus de nous. Pourtant, travaillant dans la police nous avons si peu de moment tranquille dans le fond. Dès que nous pensons que tous va bien, quelque chose nous tombe dessus. Ou alors notre esprit vagabonde sur une enquête si bien qu'on en perd un peu la raison. Mais cela ne nous empêche pas d'aimer notre job, de nous réveiller chaque matin afin de faire d'Europolis un endroit un peu plus tranquille.
Mais quand on est dans les bras de la personne que l'on aime, on ne peut que tout oublier pour reporter son attention tout entière sur la personne que l'on serre contre soi. Ma poitrine contre son dos, j'ai envie qu'il sente que mon cœur est tout sien. Je ferme les yeux lorsque ses lèvres embrassent ma main et m'entends soupirer d'aise alors que je n'ai aucune envie que cet instant ne s'arrête. C'est tout simplement divin, sa tendresse, même lorsqu'il se retourne pour me faire face. Nos yeux sont directement attirés et mon sourire se dessine, toujours plus grand à chaque seconde. Je redresse à peine le visage et nos nez se frôlent doucement.
Ce moment est presque parfait si ce n'est que mon ventre se met à gargouiller doucement. Cela a le don de me faire rire et je rougis un peu. J'ai l'impression de gâcher notre moment, mais en voyant l'amusement dans le regard de Christopher, je sais que ce n'est nullement le cas.

- Après la semaine que tu as eue, tu as bien mérité que ton chéri prenne soin de toi.

Je frisonne légèrement lorsque sa main vient défaire une mèche de cheveux devant mon visage. Quand finalement nos lèvres se joignent, c'est plus que des frissons mais littéralement un feu qui me consume. Cela commence par là où nos lèvres se touchent, glisse dans ma gorge afin d'enflammer mon cœur ainsi que le creux de mon estomac. Même mes jambes semblent flancher et je suis heureuse de ne pas être debout car je flancherais certainement. Nos langues se cherchent, notre souffle se croise et je m'entends même gémir légèrement. Je sens bien qu'il garde une certaine distance avec moi, et j'en suis presque triste car l'envie monte en moi, surtout lorsque je sens sa main se poser sur ma cuisse, laissant une nouvelle ligne de feu en remontant jusqu'à ma hanche.
Quand il s'éloigne, je ne peux m'empêcher de grogner de mécontentement. Lorsque j'ouvre les yeux pour le regarder de nouveau, je lui fais une moue, montrant clairement que je ne veux pas qu'il s'arrête. Mais il ne semble clairement pas de cet avis.

- Je t’apporte ça dans un quart d’heure. En plus, il nous reste de la confiture de myrtille. Tu prendras quoi avec, thé à la menthe ou thé au citron ?
- Citron s'il te plaît.

Je le regarde se lever et le regarde s'éloigner alors que je reste couchée au lit. Je me mets finalement sur le dos et regarde de nouveau le plafond. Comment ne pas me sentir incroyablement chanceuse lorsque je sais que l'homme que j'aime est en train de me préparer le petit-déjeuner tout comme je lui ai demandé. Seulement, après cinq minutes à traîner dans le lit je n'y tiens plus. Je me redresse à mon tour et sort de la chambre sur la pointe des pieds. Je finis par arriver dans la cuisine et observe quelques secondes Christopher qui me tourne le dos, en train de préparer les pancakes pour moi. Je m'approche et glisse finalement de nouveau mes mains autour de son ventre avant de me mettre sur la pointe des pieds pour embrasser la base de ses cheveux.

- J'en avais marre d'être toute seule dans le lit, surtout après que tu m'aies allumé, je dis en riant.

Je sens déjà qu'il va être outré, mais je suis tellement de bonne humeur que j'ai envie de rire et de sourire à en crever. Je me recule finalement et me permets de m'asseoir sur une partie du plan de travail afin de ne pas le déranger tout en pouvant l'observer.

- Tu veux faire quelque chose de particulier après le petit déjeuner ?, je demande en souriant.

Ce que je sais c'est que je souhaite rester auprès de lui toute la journée, dans notre maison afin de profiter l'un de l'autre, dans la plus grande des simplicités.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptySam 21 Avr - 16:00


[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Les mains de Christopher s’affairent à la préparation du petit déjeuner, mais son esprit est clairement ailleurs. Le fouet continue d’homogénéiser le mélange de farine, de levure, de lait, d’huile et de sucre accompagné d’un œuf. S’il laisse le moindre petit grumeau, cette journée parfaite sera totalement gâchée. Le cuisinier en herbe ne remarque absolument pas la femme qui l’observe derrière lui.
S’il a bien quitté les murs de leur chambre modeste, de leur nid douillet, c’est pour prendre son envol et s’abandonner aux courants de son imagination, déployant ses ailes sur un coussin d’air chaud qui l’entraîne vers un avenir radieux… Chris sursaute, secoue légèrement la tête et cligne des yeux.
Doux retour à la réalité. Sentir Lauren derrière lui, deux mains soyeuses qui parcourent son ventre chaud dans une caresse sensuelle, des lèvres humides qui se posent dans sa nuque. Nul fantasme ne peut égaler ce que son corps ressent, ce que son cœur éprouve.

Les célibataires sont des fous. Ou des ignorants. Depuis qu’il vit en couple, Chris a acquis une certitude : la vie perdrait toute substance sans Lauren à ses côtés. Même la corvée de préparer à manger lui est devenue agréable, se muant en un modeste et tangible acte d’amour.

— Attends, c’est moi que tu accuses de t’avoir allumée ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! grommelle Christopher en brandissant son fouet comme un vieillard agite sa canne. Maintenant, laisse-moi bosser ou tu vas réveiller tout l’immeuble avec tes gargouillements d’estomac, et on dira de moi que je suis un mauvais parti.

Le cuisinier porte un boxer pour seul vêtement, mais le déferlement d’hormones maintient son corps à la température d’une fournaise. L’idée de faire cuire les pancakes sur son abdomen lui traverse l’esprit, comme dans la scène culte du film Hot Shots!
Il ne s’est pas retourné afin de ne pas dévoiler le large sourire qui étire ses lèvres, mais il joue son rôle de grognon et s’en amuse.

— Tu es d’humeur joyeuse, ajoute-t-il tandis qu’elle prend place sur le plan de travail. Moi, je suis d’humeur machiavélique… et je pense à tout.

Cette fois, il la regarde droit dans les yeux et les siens pétillent de malice.

Ses collègues lui ont dit un millier de fois « ta copine est difficile à regarder dans les yeux » en raison des courbes voluptueuses de la policière, dont les lèvres charnues arrêtent les quelques regards à s’aventurer si haut. Ce à quoi il répond le plus souvent (lorsque Chris est de mauvais poil, ou que le type se montre trop libidineux, la réaction peut être sensiblement différente) « parce que tu n’as pas bien observé ». Ce qu’il avait entrevu dans ces magnifiques yeux verts en amande lui plaisait davantage que le reste de son anatomie, et il ne lassait pas d’en explorer les nuances et les profondeurs. « Eh ben, toi, on peut dire que t’es amoureux », disent-ils tantôt avec dépit, tantôt avec envie. « Oui », et le trentenaire mesure chaque jour l’étendue de sa chance.

— Comme on dit chez les scouts : inutile d’allumer un feu si on n’a pas de combustible. Ce serait quand même frustrant de caler en cours de route, miss Je-fonce-tête-baissée. Moi, je prévois pour un marathon.

Le regard dévore la silhouette divinement féminine des pieds à la tête, terminant son inspection par un clin d’œil complice. Lauren est resplendissante. Sa personnalité sémillante rejaillit sur ses traits, illumine son sourire.
Le cuisinier reprend son ouvrage avec un rare enthousiasme, battant la mixture avec l’énergie d’un cycliste pédalant sur la dernière ligne droite des Champs Élysées. Une fois le mélange parfaitement homogène, Chris s’arme d’une louche, la plonge délicatement dans le saladier afin d’en apprécier la texture, non sans jeter un regard en coin sur Lauren l’air de dire « T’as vu comme elle est belle ma pâte ? » Puis il verse soigneusement les premiers ronds dans la poêle, lesquels formeront de délicieux pancakes dans moins de dix minutes.

C’est à ce moment que Lauren interroge son amant sur ses intentions.
Celui-ci garde d’abord le silence, ouvre le lave-vaisselle afin d’y placer les ustensiles dont il n’a plus besoin. Un pas plus loin, il remplit la théière automatique, un modèle Made in UK avec une ribambelle de réglages pour toutes sortes de thé, puis sélectionne le programme adapté à l’infusion de thé au citron (il préfère à la menthe — les mauvaises langues diraient qu’il est rare de trouver deux Anglais avec des goûts identiques en matière de thé).

Le sourire de Lauren s’oppose à la mine sérieuse de son compagnon, presque grave. Cette fois, l’homme ne feint pas. Il n’est plus dans un rôle, mais dans la réalité de son dilemme.
Une fois sa besogne terminée, Christopher écarte avec délicatesse les cuisses de sa compagne pour s’insinuer devant elle. Il glisse tendrement ses mains autour la taille et l’attire vers lui, réduisant à un espace infime la distance entre leurs visages.

— J’avais songé à profiter des premiers rayons de soleil en nous promenant dans Eden Park (et voir arriver les premières familles, guetter ta réaction aux rires et aux cris des enfants, pense-t-il). Mais tout ce que je désire se trouve ici. Y compris mon soleil, précise-t-il en lui caressant les flancs.

L’amant se rappelle à quel point il trouvait absurdes les marques de romantisme durant sa jeunesse. Plus ridicules encore, il y avait ces personnages de fiction présentés comme des durs à cuire, et qui au moment de faire leur demande en mariage se comportaient comme un gamin tentant d’arracher son premier baiser à une pucelle. Assurément des clichés débiles, du même acabit que cet abruti de prince fétichiste qui tombe amoureux de la chaussure de Cendrillon (une histoire que Chris n’a jamais lu jusqu’au bout et qu’il arrange à sa sauce).
Le jeune officier se vantait à l’époque que pareille déconvenue ne lui arriverait jamais. Bon sang, il cassait des gueules depuis l’âge de treize ans, foutait des crapules en taule et avançait dans la vie avec l’assurance du gars qui sait très bien où il va. Alors jouer cartes sur table avec une nana, il règlerait ça aussi facilement qu’on énonce ses droits à la cible d’une arrestation.
Aujourd’hui, à 32 ans, Christopher s’est amélioré dans l’art de casser des gueules, il a mis des pelletées de gens derrière les barreaux, son assurance n’a fait que se renforcer au fil des ans et il n’a jamais été aussi sûr de ce qu’il veut. Mais il ne rigole plus des hésitations et de l’embarras des autres, pas même chez les personnages de Disney.
Car il flippe, même s’il s’efforce de ne pas le montrer.

— Tu sais que je veux te rendre heureuse, n’est-ce pas ? Pas seulement une belle journée comme aujourd’hui… J’ai une idée ! Et si on se laissait aller à partager nos rêves, sans nous préoccuper de ce qui est possible ou non. Comment imagines-tu ta vie à l’horizon de… disons quelques années ?

Pour le lieutenant de police, c’est un moyen insidieux de connaître les projets d’avenir de sa compagne.
Pourtant, quelle que soit la réponse de Lauren, leur vie dans quelques années sera très différente de ce qu’ils peuvent imaginer.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptySam 21 Avr - 19:03

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
- Attends, c’est moi que tu accuses de t’avoir allumée ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Maintenant, laisse-moi bosser ou tu vas réveiller tout l’immeuble avec tes gargouillements d’estomac, et on dira de moi que je suis un mauvais parti.
Je ne peux m'empêcher de rire contre sa nuque alors que je murmure :
- Parfait, qu'elles croient toutes que tu es un mauvais parti, comme ça tu seras à moi et à moi seule !

Moi, jalouse ? Certainement pas. Mais une chose est certaine, si une femme s'approche trop de lui en lui montrant clairement qu'elle a envie de lui, si elle lui fait des avances elle entend parler du pays. C'est arrivée à une de nos collègues il y a quelques moi de cela. Elle ne cessait de venir le voir, de rire comme une imbécile et de toucher ses bras. Ca m'a rendu folle si bien qu'une fois j'ai eu une conversation avec elle qu'elle ne risque pas d'oublier. Depuis elle garde ses distances et c'est très bien comme ça. Oh, bien sûr qu'il a des amies féminines et je ne lui gâcherais jamais ça, mais c'est parce que j'ai confiance en elles et surtout en lui. Seulement si l'une d'elles dépassent les bornes elle sait très bien ce qui peut lui arriver : rien de bon.
Je m'installe finalement sur le plan de travail, écoutant sagement Christopher tout en ne pouvant m'empêcher de lever les yeux vers le ciel.

- Tu es d’humeur joyeuse. Moi, je suis d’humeur machiavélique… et je pense à tout.
- A tout, vraiment ?

On se regarde droit dans les yeux pendant ce qui peut sembler une éternité, mais cela ne m'empêche absolument pas de continuer à sourire, le mettant clairement aux défis.

- Comme on dit chez les scouts : inutile d’allumer un feu si on n’a pas de combustible. Ce serait quand même frustrant de caler en cours de route, miss Je-fonce-tête-baissée. Moi, je prévois pour un marathon.
Je me redresse, cherchant à mettre en valeur mes formes généreuses alors que j'hausse un sourcil, riant à son clin d’œil.
- Oh crois-moi, je saurais quoi faire si jamais on cale en cours de route, je dis, lui offrant un clin d’œil à mon tour.

Seulement, à la seule idée d'un marathon, je me suis sentie légèrement rougir. Il parle peut-être d'autre chose mais j'imagine déjà notre journée à faire l'amour dans notre lit, sous la douche, dans le canapé, dans cette cuisine même. Mais je vois bien qu'il fait tout pour me faire perdre la tête. Comme il l'a dit, je suis du genre à foncer tête baissée et je ne suis pas la personne la plus patiente du monde. Il le sait très bien et il se joue de cela en me faisant attendre. J'ai même l'impression que faire des pancakes prend une éternité. Cela prend-il autant de temps habituellement ? Mais pourtant, je ne peux que craquer quand il semble aussi fier de sa pâte, même si je le taquine en lui offrant un regard presque noir. Je ne le lâche pas des yeux, suivant le moindre de ses gestes. Le silence a suivi tout ce rituel et je finis par le rompre en lui demandant ce qu'il compte faire de moi dans la journée. Et c'est d'abord le silence qui me répond. Je me mordille la lèvre inférieure, signe de nervosité mais aussi d'impatience qui ne cesse de grandir en moi. Franchement, je ne saurais pas d'aussi bonne humeur je l'aurais certainement déjà insulté avant de me jeter sur lui.
Au bout de ce qui me semble être une éternité, il finit par écarter mes jambes afin de se glisser entre, tirant même sur mes hanches afin de me rapprocher du bord et par conséquent, de lui. Je sens mon souffle se couper légèrement alors que j'ai envie de l'embrasser. Mais je me retiens, voulant le faire autant languir qu'il vient de me faire languir.

- J’avais songé à profiter des premiers rayons de soleil en nous promenant dans Eden Park. Mais tout ce que je désire se trouve ici. Y compris mon soleil.

D'habitude, ce genre de phrase niaise n'est pas forcément le genre de choses qui me font craquer, mais chaque fois qu'il se permet ce genre de phrase je me surprends à rougir et à en avoir presque le souffle coupé. Je pose mes mains sur ses joues, encadrant son visage alors que mes pouces caressent sa peau légèrement rugueuse à cause de sa barbe naissante.

- Tu sais quoi, je souhaite juste rester ici... Toi et moi dans cet appartement... Avec aussi peu de vêtement, peut-être moins, je dis en riant avant de l'embrasser tendrement.
- Tu sais que je veux te rendre heureuse, n’est-ce pas ? Pas seulement une belle journée comme aujourd’hui…
- Bien sûr que je le sais...
- J’ai une idée ! Et si on se laissait aller à partager nos rêves, sans nous préoccuper de ce qui est possible ou non. Comment imagines-tu ta vie à l’horizon de… disons quelques années ?

Je fronce légèrement les sourcils en ne le lâchant pas du regard. Il semble si sérieux, aurait-il des craintes quelconque sur notre couple ? Mais au vu de ce qu'il vient de me dire je sens qu'il veut juste savoir où l'on va. C'est une question légitime dans un couple, et si je suis du genre à vivre au jour le jour, je sais qu'il préfère voir sur le plus long terme. Je fais une légère moue avec ma bouche, montrant que je réfléchis sérieusement à sa question. Car je sais que si je blague en cet instant, il va vraiment me faire la gueule et je refuse de gâcher cette fusion que nous avons, plus particulièrement en cette belle mâtinée.

- C'est une question bien sérieuse... J'espère être toujours dans la police, monter en grade même. Pourquoi pas trouver un appartement un peu plus grand avec un balcon où je pourrais avoir des plantes... je risque de les faire crever mais au moins cela donnerait un semblant de normalité...

Je me mordille la lèvre inférieure, songeant à nouveau à mes pensées de ce matin, au combat que je livre sans même qu'il ne le sache.

- Je... Bon sang Chris, je suis vraiment pas douée pour ce genre de choses comparé à toi, je grogne un peu en baissant la tête afin de cacher ma gêne. Je veux être toujours auprès de toi... Et j'espère qu'un jour... Enfin j'aimerais beaucoup porter ton enfant..., je redresse finalement la tête pour planter mon regard dans le sien, plus timide que jamais. Notre enfant...

Je ne lui avoue pas tout, mais mon envie de devenir mère grandi avec l'âge et bon sang, ce que j'aimerais porter son fils et voir gambader dans cet appartement, un jeune bambin aux cheveux aussi bruns et aux yeux aussi bleus que son père. Un rêve qui reste encré en moi et qui, je le sais ne me quittera jamais vraiment, jusqu'au jour où je porterais vraiment son enfant, je l'espère...
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[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Christopher adore la répartie de sa compagne. Il se retient difficilement de s’esclaffer lorsqu’elle se réjouit de le voir piètrement considéré par la gent féminine. Bon perdant, il lui concède le point et s’abstient de commenter (ça a beau être un jeu entre eux, il tient minutieusement les comptes et ambitionne une remontée fulgurante à la fin du mois). Un simple grognement réprobateur suffira pour cette fois.

D’humeur particulièrement taquine et provocatrice ce matin, Lauren semble tout mettre en œuvre pour lui faire perdre ses moyens. Heureusement pour son compagnon, les quatre années précédentes ont forgé sa résistance comme jamais auparavant. Il finit toujours par capituler, certes, mais avec la fierté d’avoir tenu un siège émérite et lancé de belles ripostes.

— Parfaitement, ma chère. À tout.

Cette fois, Chris ne cède aucun pouce de terrain durant l’échange de regard qui s’ensuit. Un autre de leurs jeux. Pourtant, lorsque Lauren s’est redressée afin de se mettre en valeur, ses mamelons durcis pointant avec provocation sous la nuisette de soie ont soumis sa résolution à une terrible épreuve. Une furieuse envie lui hurlait d’ôter ce linge encombrant et d’y plonger la bouche.
Chris déglutit avec difficulté, mais surmonte ce nouvel exercice de volonté.
Son corps le trahit néanmoins puisqu’une bosse se forme à l’avant de son boxer. Fichue biologie. Vis-à-vis de certains désirs, les hommes sont condamnés à rester de piètres dissimulateurs jusqu’à la fin des temps.
Heureusement, Lauren ne peut le remarquer tant que leurs pupilles s’alignent comme deux aimants faisant face à leur pôle magnétique.

— Oh, je ne doute pas de tes ressources et de ta capacité à improviser, mais sans vouloir m’accorder tous les lauriers, je suis le chef d’orchestre qui met en musique les bruits que tu génères. Et cela exige de la maîtrise, je dirais même un certain doigté.

Le musicien amateur agite facétieusement son fouet telle la baguette d’un maestro. Fils d’une professeure de piano, Chris joue parfois de cet instrument sur le clavier d’un synthétiseur. Toutefois, les bruits auxquels il fait allusion ne ressemblent en rien à un quelconque instrument de musique. Ils ressemblent plutôt à ceux dont les voisins se plaignent quand les murs des chambres sont mal isolés. De même, l’habile référence au doigté n’a aucun lien avec la manière de presser les touches d’un clavier.
Chris glousse de plaisir. Après l’évocation du marathon et cette réplique, il espère bien remporter un point. Voire deux. Ainsi, quand le rouge cramoisi de la victoire apparaît sur les joues de Lauren, le tintement agréable d’un tiroir-caisse résonne dans la tête du cuisinier-comptable.

Lauren n’a évidemment aucune intention de céder l’avantage et surenchérit avec l’annonce sans équivoque du programme de la journée. Un sentiment de fierté emplit les poumons de son pugnace compagnon : il a dû formidablement bien manœuvrer pour qu’elle attaque de manière aussi frontale.

— C’est vrai qu’il vaut mieux éviter Eden Park pour ce genre d’activité, dit-il le plus sérieusement du monde.

Bien entendu, Chris est aussi sérieux qu’un gremlin en train de jouer un mauvais tour.
Chaque année, les beaux jours amènent dans ce vaste espace végétalisé des couples trop entreprenants dans leurs câlineries. Cet appel mystérieux de la nature est particulièrement marqué après un long cloître hivernal, comme chez les animaux qui regagnent leurs zones de reproduction au terme d’une longue migration.
Tous les flics ont leurs propres anecdotes croustillantes sur le sujet. Pour des raisons qui dépassent l’entendement, certains couples imaginent qu’un arbre dissimule leurs ébats verticaux à 360 degrés, ou qu’un buisson situé à cinq mètres d’une allée couvre leurs galipettes avec l’efficacité d’une cloison insonorisante. En général, un avertissement ou une amende suffit à calmer les ardeurs, mais les plus coquins ont droit à une nuit en cellules séparées (contrairement aux idées reçues, les policiers ne sont pas tous friands de ce genre de spectacle en direct) pour apprendre la signification du mot pudeur.

L’atmosphère devient nettement plus sérieuse — de façon authentique, cette fois — lorsque Christopher invite Lauren à parler de ses rêves. Il voulait faire passer cette question pour un jeu, et la première réponse réussit presque à donner cette impression.
En effet, Chris ne peut s’empêcher de sourire à l’évocation de Lauren-la-main-verte. Elle ne manque pourtant pas d’ingéniosité et montre de réelles capacités pour les travaux manuels. Mais son talent porte sur les mécanismes des armes automatiques et autres schémas de détonateurs, non sur la terre et la verdure.
Quant au londonien d’origine, un pur citadin lui aussi, son désir de protéger et chérir la vie s’est étendu aux merveilles de la nature. Il se verrait bien entouré d’une nature plus authentique que les murs végétalisés ou les jardins sur toit des beaux quartiers, mais sans être trop envahissante.
Il voit plus grand, avec une vraie maison à eux ou un grand appartement avec terrasse aménageable. Un projet terriblement couteux pour deux lieutenants de police dans une mégapole ultrapeuplée comme Europolis. Onéreux mais réaliste, à condition de se serrer la ceinture et négocier un prêt à taux avantageux. Christopher s’est déjà renseigné et livré à différents calculs, repoussant sans cesse le moment d’en parler à Lauren.

Le poseur de questions sérieuses sent aussitôt la tension monter quand sa compagne change de ton pour se mettre à balbutier. À cet instant Chris pourrait fermer les yeux, se boucher les oreilles, se priver de tous les sens, il sentirait quand même son cœur tambouriner à l’unisson de la personne qu’il aime. L’attitude de celle-ci le perturbe autant que ses premiers mots hésitants, son regard fuyant. Lauren qui fait preuve de timidité, c’est comme la reine d’Angleterre qui s’excuserait de dîner avec des couverts en argent : mignon, mais déstabilisant car trop singulier, voire incongru.
Chris lui saisit tendrement les mains avec un sourire rassurant, afin de montrer qu’il est là et le sera toujours quoi qu’elle souhaite pour elle-même. Pour eux deux. Ou plus que deux.

Le même homme qui raillait la mièvrerie des histoires pour enfants sent les larmes lui monter aux yeux lorsque Lauren lui révèle son désir de maternité. Pourtant il ne se sent guère plus délicat qu’autrefois. Plus tendre, oui, mais certainement pas plus faible. Bien au contraire. Christopher sent une énergie nouvelle affluer en lui, une force intérieure qui sommeillait en attendant la personne qui saurait la libérer.
Au fond de lui, le fils unique qui adorait son père et sa mère partis trop tôt a toujours voulu fonder une famille. Longtemps il a jugé que c’était pure folie, dans cette ville à la criminalité galopante où il exerce un métier à risque, mais ce désir inflexible a toujours résisté aux arguments de la raison et aux sirènes du découragement.

— C’est un très beau rêve, et je te promets de tout faire pour qu’il devienne réalité, dit-il en embrassant affectueusement les mains de Lauren, puis en rejoignant ses lèvres.

S’ils pouvaient se nourrir de baisers, le couple serait déjà plus que rassasié et pourrait se lancer avec enthousiasme dans la production à grande échelle de petits Christopher et de petites Lauren.
C’est d’ailleurs ce que Chris semble entreprendre lorsqu’il glisse ses mains sous l’assise de Lauren et la soulève vigoureusement du plan de travail (il ne possède qu’une fraction de la force physique acquise durant les années suivantes, mais aucune prouesse ne lui semble inaccessible quand il s’agit de sa moitié). Celle-ci croise ses jambes autour de la taille de son amant, qui pivote sur lui-même et dépose son précieux chargement trois pas plus loin, sur la table de cuisine culminant à une hauteur idéale.
Les souffles s’accélèrent, les langues s’entremêlent avec une exaltation accrue, les mains s’aventurent de façon plus audacieuse, jusqu’à ce qu’une délicieuse odeur de cuisson parvienne à arracher le cuisinier de son étreinte passionnée. À voir son visage rougi d’excitation, cela aurait pu tout aussi bien être lui qu’on vient de sortir du four.

Mais derrière lui les pancakes laissent échapper leurs petites bulles, signe qu’il est temps de les retourner avant de passer à table.

— Ahem, lâche-t-il difficilement en se raclant la gorge, je t’avais bien dit que je pensais à tout. Et rassure-toi, on n’a pas besoin de parler pour faire un bébé, mais il faut nous entraîner pour être prêts le moment venu. (Christopher jette Lauren un clin d’œil complice.) Et on n’y arrivera pas en mangeant des pancakes carbonisés.

Patient et maître de lui-même, le coquin tapote les cuisses de sa future épouse pour l’inciter à déguerpir. Quelques centimètres de plus et ils faisaient tomber le pot de confiture de myrtilles posé au centre de la table, à mi-chemin des assiettes et des couverts.
Le cuisinier s’arme d’une spatule et retourne habilement les ronds bien formés dans la poêle, puis saisit le manche de la théière et verse l’eau à bonne température dans les mugs contenant les infusions de thé au citron.
Chris ne se rappelle pas avoir été aussi heureux depuis longtemps ; l’euphorie repousse de façon temporaire les changements et les problèmes auxquels leur rêve les confrontera.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyDim 22 Avr - 20:33

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
Je venais d'avouer mon désir le plus encré en moi, celui des plus naturels, bien qu'on puisse croire que ça ne m'intéresse pas. Mais je reste une femme qui a toujours voulu connaître les joies de la maternité. Je reste une femme qui a toujours été charmé par le ventre rebondi de mes congénères. Je reste une femme qui a souvent envié ce même petit ventre, souhaitant avoir le même une fois que j'aurais trouvé la bonne personne. Seulement la question de la personne ne se pose plus vraiment maintenant que je suis dans les bras de Christopher, maintenant que je sens ses doigts caresser ma peau sans même s'en rendre compte, j'en suis certaine. J'en suis certaine lorsque je sens mon souffle se couper chaque fois qu'il me regarde de cette façon si intense et particulière à la fois, une manière bien à lui de me dire que je lui appartiens, et je ne le contredirais pas là-dessus. J'en suis certaine dans l'émotion que je sens au fond de son regard, dans la vibration de ses iris lorsque je parle de porter notre enfant.
Alors que j'ai peur de ce qu'il pourrait me répondre, son regard est la certitude qu'il souhaite la même chose, son souffle qu'il désire devenir père, ses frissons qu'il veut me faire un enfant, à moi et moi seule.

- C’est un très beau rêve, et je te promets de tout faire pour qu’il devienne réalité.

C'est à mon tour de frissonner face à l'intensité de sa voix rauque, de cette phrase qu'il scelle comme une promesse en embrassant mes mains, puis mes lèvres. Sans une once de honte, je m'entends gémir fermement contre ses lèvres, nos souffles se mêlant sans aucune pudeur. Parce que je viens d'ouvrir un peu plus mon cœur, parce que je viens de me confier sur cet avenir que j'aimerais partager avec lui et que j'avais peur qu'il se foute de ma gueule. Mais bien au contraire, il répond avec ferveur à mes avances et m'embrasse avec un peu plus de fougue. Mes doigts vont rapidement glisser dans sa chevelure, tirant légèrement dessus afin de reprendre mon souffle avant de reprendre notre ballet de plus belle.
Je lâche un léger cri quand il me soulève sans aucune difficulté du plan de travail afin de me poser sur la table, plus basse et permettant plus facilement à Christopher de faire qu'un avec moi. Je ne peux m'empêcher de rire contre ses lèvres, murmurant entre deux baisers :

- Et bien, je ne pensais pas que tu voudrais t'y mettre aussi vite...

Je le taquine sans aucune honte et l'embrasse de nouveau, lui montrant clairement que cela ne me dérange pas, bien au contraire. Je sens tout mon corps frissonner à son contact et je finis par m'allonger sur la table, cambrant le dos afin de lui laisser tout le champ libre. Je suis totalement à lui...

- Ahem.

Je rouvre les yeux alors que je le sens s'arrêter. Instinctivement, je fronce le nez et les yeux, montrant clairement que s'il ne continue pas je risque de devenir une véritable tempête.

- Je t’avais bien dit que je pensais à tout. Et rassure-toi, on n’a pas besoin de parler pour faire un bébé, mais il faut nous entraîner pour être prêts le moment venu. Et on n’y arrivera pas en mangeant des pancakes carbonisés.

Son clin d’œil ne change absolument rien à ma frustration et ma colère, et je reste allongée quelques secondes sur la table alors qu'il tape sur mes cuisses avant de retourner préparer les pancakes. Je me déteste soudainement de lui avoir dit que j'avais faim, tout comme je le déteste de vouloir toujours me faire plaisir. Je grogne à nouveau en me redressant, commençant à marcher vers la chambre.

- Très bien Monsieur l'allumeur professionnel ! J'ai demandé un petit déjeuner au lit alors j'y retourne de ce pas !

Je me permets de souffler de nouveau, montrant mon mécontentement. Je marche encore quelque pas et je pose mes mains sur le bas de ma nuisette avant de la passer au-dessus de ma tête. Je me retrouve ainsi nue et laisse tomber la nuisette dans le couloir, là où il pourra la voir et où il comprendra que je ne porte plus rien. Je rentre dans la chambre et m'installe sur le lit, cambrant délicieusement le dos en sachant qu'il va adorer ce qu'il va voir. Oui, c'est mesquin mais je n'ai plus très faim de pancakes. J'ai soif de cet homme et maintenant qu'il m'a promis un enfant j'ai envie de m'y mettre au plus vite.
Dire que j'avais peur de lui en parler, et maintenant que c'est fait je tiens à le faire le plus rapidement possible. Un bonheur que je touche du doigt, sans savoir que d'ici peu de temps c'est la soif de vengeance et une solitude profonde qui deviendront mes seules alliées...
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyLun 23 Avr - 19:47


[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Rompre le contact charnel n’a pas été facile, et Christopher en aurait été incapable six mois plus tôt. Ou même un jour plus tôt, car il se sent à présent dans son rôle de mari, son rôle de père de famille responsable. Celui qui sait et décrète qu’il y a un temps pour tout, la cuisine comme le plaisir.
Certes, il se conduirait sans doute de façon trop sérieuse et responsable sans l’impétuosité farouche et la pétulance exquise de Lauren. Chris en a conscience (pas toujours, mais il s’efforce de ne jamais l’oublier). Il sait néanmoins que cette différence est une force dans leur couple. Une force qui produit parfois des étincelles, surtout après une journée stressante, mais qui finit toujours par s’harmoniser et les influencer de façon positive.

— Je t’apporte ça dans une minute ! prévient-il quand Lauren regagne leur chambre en grommelant.

La frustration de son aimée crève les yeux et Chris s’en amuse. Leur « marathon » n’en sera que plus intense.
Pourtant, à présent qu’il se retrouve seul dans la cuisine, spatule en main, des flots de pensées assaillent Christopher et celles-ci n’ont rien de coquines.
Dans la tête du futur papa se bousculent déjà organisation du mariage, changement de poste (hors de question que Lauren, une fois le bébé en route, continue à risquer sa peau sur le terrain) et aide à la fécondation (devenue difficile en ce XXIe siècle, comme les parents Hart en avaient fait la douloureuse expérience).
Il ne souhaite guère brusquer les choses. Surtout pas aujourd’hui ; pas en cette journée parfaite. Mais il est incapable de brider son esprit cavaleur, aussi débridé et entreprenant que son corps quelques instants plus tôt.

Quand et comment vont-ils se marier ? Chris ne voit aucune raison de traîner, et les grands mariages avec pléthore d’invités ne le branchent absolument pas. Dans cet acte d’union solennel, un banquet entouré de membres éloignés de la famille lui parait saugrenu. Des gens qu’on connait moins que ses voisins d’immeuble, venant pour la ballade et pour profiter de la bouffe gratuite du traiteur. Lui n’a d’ailleurs plus de famille proche ; il a coupé les ponts avec tous les autres depuis son départ d’Angleterre.
Sa seule exigence concerne la cérémonie à l’église. En hommage à sa mère, protestante convaincue, la personne qu’il a chérie le plus au cours de sa vie — juste après Lauren.
Néanmoins, Christopher est prêt à toutes les concessions pour offrir à sa future épouse le mariage de ses rêves. Il se rappelle d’ailleurs qu’elle lui a parlé d’un frère John avec qui elle était jadis proche, un vétéran de retour à Europolis après une longue période de guerre. Voilà le genre de personne qu’il serait heureux de rencontrer. Ils pourraient discuter d’homme à homme, Chris lui ferait promettre de veiller sur Lauren et leurs enfants s’il meurt de façon précoce.
Car son « je pense à tout » lancé malicieusement à Lauren n’était pas une parole en l’air. Espérer le meilleur, se préparer au pire était une sagesse que ses parents lui ont inculquée, un conseil qu’il s’efforce d’appliquer en toutes circonstances.

Le cuisinier soulève deux pancakes de sa spatule pour en contrôler la cuisson, esquisse un sourire réjoui puis éteint la plaque à induction. Entre les contacts physiques répétés et les aveux cruciaux, réussir ce petit déjeuner est un exploit dont il n’est pas peu fier.
Heureux comme jamais, Christopher sifflote en disposant avec soin les pancakes sur des assiettes, étend sur chacun une couche généreuse de confiture de myrtille, retire les infusettes des mugs et place toute la vaisselle sale dans le lave-vaisselle. Après un dernier coup d’œil pour vérifier que tout est en ordre, il place les deux déjeuners sur un large plateau et prend le chemin de la chambre.

— Et merde… lâche-t-il en apercevant la nuisette gisant au beau milieu du couloir.

Il comprend aussitôt qu’il s’est donné tout ce mal pour rien, réalise l’instant d’après que rien de ce qu’il a pu dire ou faire aujourd’hui n’aura été vain.
Oui, ils mangeront froid ou se prépareront autre chose, mais au fond, chacun aura obtenu ce qu’il désire le plus.

Christopher soupire d’aise et reprend la traversée du couloir avec son plateau inutile. La porte de la chambre est ouverte, le corps nu de Lauren est étendu sur le lit, dans une position lascive que son amant anticipait. Il anticipait également de ne pouvoir y résister, mais c’est en homme résigné qu’il franchit le seuil de la porte, feignant une expression outrée.

— J’avais promis de t’apporter le petit déjeuner en quinze minutes, ne me reproche rien quand tu mourras de faim après notre marathon !

Il ne prend même pas la peine d’apporter le plateau à la belle et pose celui-ci sur la commode située juste à côté de la porte.
Christopher a tenu un siège terrible, lancé de belles ripostes. À présent il capitule, comme toujours.

Sans quitter des yeux l’Aphrodite remuante qui l’invite à le rejoindre, l’homme hypnotisé claque la porte d’un geste du pied.
Un geste dont ils devront prendre l’habitude, pour le jour où ils auront des enfants à la curiosité parfois embarrassante. Et les préserver d’autres regards curieux.

☙ (HIDE) ❧

☙ (/HIDE) ❧

Chris écarte alors les bras afin de prendre appui sur le matelas épais, juché au-dessus d’elle. Leurs souffles brûlants se rejoignent ; leurs yeux se croisent, se perdent dans ceux de l’autre, dans une immensité que seule l’éternité leur permettra d’explorer.

— Je t’aime, dit-il avec une émotion palpable avant de l’embrasser avec tendresse.

Trois mots qu’il pense à chaque instant mais partage rarement, tant ils sont prononcés sans consistance ou à des fins de manipulation par des millions d’êtres humains.
Christopher n’a jamais aimé Lauren aussi intensément qu’aujourd’hui, après des années à voir croître ses sentiments jusqu’à l’étouffement. Du fragile arbuste s’élançant avec passion au milieu d’un environnement difficile, son amour s’est développé en un chêne au tronc épais et aux racines profondes qu’aucune tempête ne pourra jamais déraciner.
Du moins, c’est ce qu’il croit alors avec sincérité.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyLun 23 Avr - 22:18

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
- J’avais promis de t’apporter le petit déjeuner en quinze minutes, ne me reproche rien quand tu mourras de faim après notre marathon !

Je m'entends glousser légèrement alors que je me cambre un peu plus, montrant mes formes avantageuses, les mettant en valeur afin d'attirer Chris le plus vite possible. Parce que je ne veux plus attendre, parce que j'ai envie de le sentir contre moi et en moi. Et puis maintenant que j'avais partagé mon envie d'avoir un enfant, je voulais qu'il commence tout de suite. Je n'ai même pas calculé si j'étais dans la bonne période et je crois que je n'en ai pas envie. Car je me dis que tant que je serais pas enceinte, on pourra faire l'amour tous les matins, tous les soirs, aussi souvent que possible jusqu'à ce que la chance nous sourit. Je sais qu'il est de plus en plus difficile de tomber enceinte, surtout dans une ville tel qu'Europolis, outre la pollution ou tout simplement le monde dans lequel nous vivons, mais je veux croire que notre amour saura battre cela. Bon sang, je me sens tellement niaise, il faut remédier à cela tout de suite ! Je chasse vite ma pensée et ne le lâche pas des yeux alors que mes lèvres se fendent en un léger sourire, aguicheurs. Je le regarde alors fermer la porte et sais que j'ai gagné.

- Il va falloir t'habituer au fait que je gagne toujours mon amour.

☙ (HIDE) ❧



☙ (HIDE) ❧

Je fais une nouvelle moue lorsqu'il s'éloigne de moi, me laissant retomber sur le matelas alors qu'il me regarde droit dans les yeux. Mais je cesse rapidement envoyant le regard qu'il m'offre. Il y a une pure adoration, une pure dévotion sans qu'il n'ait un mot à me dire. Je sens tout mon corps frissonner sans qu'il n'ait rien à faire, je crois que je nous ai jamais sentis aussi en symbiose qu'en cet instant. Nous ne sommes pas des animaux mais je me souviens encore de nos débuts lorsque nous découvrions nos corps de façon parfois abrupte. Mais aujourd'hui nous avons le loisir de prendre notre temps, aujourd'hui nous connaissions le corps de l'autre par cœur, même si dans le fond nous découvrons toujours quelque chose sur l'autre.
Sans vraiment m'en rendre compte, je pose une main sur sa joue avec tendresse savourant ce simple moment sans qu'on ait besoin pour le moment de se sauter dessus, si j'ose dire...

- Je t’aime.

Il ne me le dit pas souvent et je sais dans le fond qu'il n'a pas besoin de le faire. Cependant chaque fois que ces trois mots passent le seuil de ses lèvres j'ai l'impression non seulement de sentir mon corps en feu, tout comme mon cœur en fête. Et puis pas besoin de se le dire quand les actions sont là pour le prouver. Mais là, tout de suite je me fiche des actions car je me sens comme une jeune fille à qui on vient d'avouer ses sentiments pour la première fois. Il se penche et m'embrasse à nouveau, et je gémis doucement contre ses lèvres. Lorsqu'il me laisse respirer, je murmure à mon tour :

- Je t'aime...

Cependant, reprenant vite à mon habitude, je ne peux m'empêcher de le taquiner.

- Maintenant, montre moi à quel point tu m'aimes...

☙ (HIDE) ❧


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[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Mêler douleur et plaisir n’a jamais intéressé l’Anglais. Les cravaches, corsets en cuir serrés comme des camisoles de force et autres accessoires sadomasochistes ne suscitent chez lui que dégoût et mépris. Les poignets menottés au cadre du lit, pratique répandue chez les policiers, ne l’attirent pas davantage. (En outre, elles offrent une cible facile aux tueuses en série armées de pic à glace.) À quoi bon employer des artifices quand le naturel offre déjà aux deux partenaires une joie indescriptible ?
En revanche, Chris apprécie les dents qui le mordillent partout où se hasarde la bouche de son aimée, le raclement impétueux des ongles sur son dos, le caractère sauvage qui s’exprime à travers ces griffures inoffensives, qui enflamme le corps sans verser dans une recherche perverse de la souffrance.

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Christopher ∞ Lauren
J'aime sentir sa peau contre mes dents, le serrer fermement contre moi dans le but de lui montrer qu'il m'appartient. C'est certainement étrange pour les uns, mais c'est une marque d'affection et de territoire aussi pour moi. Le fait est que je sais qu'il aime cela aussi. Au début de notre relation, je n'ai jamais cherché à cacher qui j'étais. Je ne voulais changer pour personne et je sais que cela fait partie de mon charme, des petites choses qui ont fait que Christopher est tombé amoureux de moi. Et encore aujourd'hui je ne changerais rien de ma personne. D'autant que nous le savons parfaitement maintenant, entre nous, ça marche parfaitement au lit (ou dans une salle de cinéma, ou dans une douche, ou même dans la cuisine...)

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Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Christopher a toujours considéré l’amour comme un partage, une attention à l’autre et un acte d’offrande. Il n’a jamais compris les envies de dominations qui animent les hommes et les femmes dans leurs rapports amoureux. Comment peut-on avancer dans la vie main dans la main si l’un cherche à marcher devant l’autre, torse bombé et menton dressé ?
La danse des corps implique naturellement de se retrouver tantôt dans la position du dominant, tantôt dans celle du dominé, mais il s’agit simplement de basculer d’un plaisir à un autre, sans volonté d’exercer un pouvoir sur la personne aimée.
Dans sa vision du couple, les partenaires doivent trouver un sain équilibre comparable au yin et au yang de la philosophie chinoise. Il n’aurait pas apprécié une femme servile et soumise, ou qui se comporte à l’opposé de façon dirigiste et despotique. Au lit comme en cuisine.
Cet équilibre, il l’a trouvé avec Lauren et ne s’en étonne plus. Comment pourrait-il en être autrement avec la personne qu’il chérit le plus en ce monde, avec celle qui lui renvoie ses sentiments tel un miroir à la surface cristalline et au cadre de diamant ? Pureté et solidité, deux qualités qui forment la base de leur amour invulnérable.
Chris n’imagine pas un instant que des veines obscures s’immiscent dans ce miroir trop lisse pour un monde terni par la corruption, s’apprêtant à briser en mille morceaux leur union idyllique et leurs rêves merveilleux.

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyMar 1 Mai - 13:48

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyMar 1 Mai - 21:03

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
Je n'ai jamais été autant comblé qu'en cet instant. Faire l'amour avec Christopher a toujours été merveilleux, je ne peux mentir, seulement cette fois c'est différent. On peut penser qu'au bout de plusieurs années ensemble on se connaît par cœur mais ce n'est pas le cas. En vérité il faut plus d'une vie pour se connaître et chaque jour il me fait tomber un peu plus amoureuse de lui. Et aujourd'hui est un jour paisible, romantique car nous avons parlé d'avenir. J'ai bien senti que cela lui tenait à cœur et qu'il semblait avoir peur de ma réponse, mais le fait est que j'étais effrayée aussi de devoir lui dire la vérité. Peur infondée maintenant que j'y pense...
Cette fois, c'est totalement distinct des autres fois car nous avons ce besoin d'amour mais plus que tout, il y a des non dit cette fois qui font que nous nous aimons encore plus. Je ne pensais pas cela possible mais bon sang, cette volonté de vivre l'avenir ensemble, proche l'un de l'autre et en plus de fonder une famille nous rend plus proche que jamais...

☙ (HIDE) ❧

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyMar 1 Mai - 21:03

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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyMer 2 Mai - 19:51


[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Le dimanche matin a toujours été un moment particulièrement propice pour s’abandonner aux plaisirs de l’amour charnel. Les deux flics sont reposés de leur semaine généralement éreintante, le couple se réveille avec une énergie renouvelée et un feu incendiaire au bas du ventre.
En commençant cette journée, Christopher craignait de se heurter à des aspirations contraires, de ne pouvoir aller plus loin dans sa relation avec Lauren. Il aurait accepté un refus de sa compagne, un désir de privilégier sa carrière à leur couple, même une absence totale d’intérêt pour la vie de famille. Chris l’aimait suffisamment pour rester simplement son amant, pour vivre à ses côtés dans un modeste appartement où jamais des cris d’enfants ne résonneraient. Il aurait certes été frustré, pas entièrement comblé, mais Lauren suffirait à son bonheur.
À présent que toute peur l’a quitté, leurs ébats ont atteint une béatitude jusqu’alors inconnue de ses rêves les plus fous. Stimulé par une Lauren plus entreprenante et motivée que jamais, son corps brûlant de désir restera l’instrument de leur amour tant qu’il n’aura pas livré toute son énergie.

☙ (HIDE) ❧

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Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
Après nos révélations, j'ai besoin de lui avouer à quel point je l'aime. Ce ne sont que des mots dans le fond, mais il n'empêche que ce sont les seuls afin d'avouer nos sentiments. Et je ne me lasserai jamais de lui dire, encore et encore afin qu'il ne l'oublie jamais. Peut-être que je le dis certainement trop, mais quand on a un métier comme le nôtre, on ne le dit jamais assez. Nous vivons des vies dangereuses et nous ne savons pas si, selon certaines missions, nous allons rentrer ou non. On peut croire que je suis pessimiste, je préfère dire que je suis réaliste.
Pour moi, je ne lui dirai jamais assez à quel point il compte pour moi, à quel point il me rend heureuse et que j'ai besoin de lui dans ma vie pour être complète. Parce qu'avant de le rencontrer, je ne me rendais pas compte à quel point je pouvais être vide. Il a su entrer dans mon cœur, l’agrandir et voilà que nous voulions maintenant former une famille. Qu'ai-je fait pour être aussi chanceuse bon sang...

- Je t'aime... Tellement... N'oublie jamais cela.

☙ (HIDE) ❧


☙ (/HIDE) ❧

- Mademoiselle Lauren Anders, voulez-vous m’épouser ?

Mon sourire se fane et je me laisse retomber sur le lit, cessant de cambrer mon dos. Je ne le quitte pas des yeux alors que je ne m'attendais certainement pas à cela. Je sens que je cligne même trop des yeux, comme pour être certaine que je ne rêve pas en cet instant. Mon souffle est plus court mais ce n'est pas dû à sa main toujours baladeuse, mais à une autre sensation qui est en train de me submerger tel un tsunami. Cela part de mon entre-jambe, jusqu'à cette main qu'il tient fermement. Je reste muette, et je sens que ce n'est certainement pas le moment de l'être, seulement j'aime cette sensation et je la laisse couler en moi comme la plus douce des promesses.

- On a le temps, bien sûr, ne nous embarrassons pas des détails aujourd’hui…

Je serre sa main dans la mienne, posant ma main libre sur sa joue. Un sourire immense se dessine sur mon visage alors que les larmes me montent aux yeux. Je ne suis pas le genre de femme à pleurer, mais bon sang je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en cet instant.

- Je pense qu'il y a un détail qui t'intéresse particulièrement. Oh Chris..., je me mordille la lèvre inférieure, me retenant ainsi de sourire à outrance. Oui... Oui je veux t'épouser... Je veux devenir ta femme, devenir Madame Lauren Hart... J'ai toujours pensé que cela sonnait bien...

Je ris avant de l'embrasser avec envie et force. J'ai envie de lui redire à quel point je l'aime, seulement ce ne sont que des mots, des mots bien insignifiants comparé à ce que je ressens en cet instant. Ce sont les seuls pour avouer nos sentiments. Mais je crois que dans le fond, ce sont les gestes qui comptent, les actions que nous faisons l'un envers l'autre. Chris vient de m'offrir cette action et moi, je souhaite non seulement plus que tout porter son enfant, mais je vais surtout devenir sa femme pour le meilleur comme pour le pire.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyMer 9 Mai - 13:35


[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Le couple aura tout fait à l’envers : s’allumer, se lever, préparer à manger… sans manger, parler de leurs désirs d’avoir des enfants, faire l’amour juste avant de proposer le mariage dans une position qu’ils seront bien gênés de décrire, le jour où on leur demandera en toute innocence : comment Christopher a-t-il fait sa demande de mariage ?

Cette demande, Chris l’a formulée avec une innocence candide comme s’il s’agissait de la question la plus naturelle au monde. L’officier de police qui doute et réfléchit sans cesse est devenu un étranger, un inconnu dont il ne partage plus la vie. Christopher Hart est devenu le plus crétin des policiers mais le plus heureux des hommes, comme si les deux rôles s’opposaient.
L’amour rend tellement aveugle qu’il ne verra rien des regards anxieux de Lauren jusqu’au jour de sa disparition, qu’il restera sourd à ses non-dits, qu’il restera insoupçonneux de ses activités secrètes. Tant de cachotteries qu’un compagnon attentif aurait remarquées s’il ne planait pas 24 heures sur 24 dans un océan de bonheur où l’idée même de doute ne pouvait émerger. Son taux d’élucidation va chuter au cours des semaines à venir, mais quelle importance ? Il va se marier, élever des enfants, prendre moins de risque, éviter les affaires sensibles et mener une existence à peu près normale après dix ans à combattre le crime avec pugnacité, d’abord à Londres puis à Europolis.

Ce simple « oui » de Lauren produit sur Chris l’effet d’une seringue pour éléphant chargée d’héroïne concentrée. La descente n’aura pas lieu avant le 10 juillet, et elle sera aussi brutale qu’une chute du sommet de Big Ben.

En cet instant magique leur baiser prend le goût du nectar, comme si les dieux eux-mêmes bénissaient leur union immortelle. L’émotion se cristallise. Les perles qui jaillissent des paupières de Lauren miroitent, scintillent d’un millier de couleurs chatoyantes dont seuls les yeux de l’âme peuvent contempler la splendeur. Le sourire n’a plus rien d’humain, c’est une invitation au pays de la joie éternelle, un appel à lui prendre la main pour ne plus jamais la quitter.

— Alors tu l’es, articule Chris difficilement, la voix chargée d’émotion. Ici. Maintenant. La cérémonie, les alliances, les papiers, ça viendra en temps voulu, mais en ce me concerne, je suis à présent ton mari et tu es ma femme. Je n’ai aucune promesse à te faire que ton cœur ne connaisse déjà. Nous resterons unis jusqu’à ce que la mort nous sépare et, je l’espère, durant le reste de l’éternité lorsque nous aurons tous deux quitté ce monde.

Le rire de Lauren résonne dans l’infini de son cœur, la fougue de son aimée fait vibrer son corps qui se tend à nouveau de désir. Les pores de sa peau exsudent une sueur animale, sa bouche gourmande le prive d’air. Il brûle et suffoque comme s’il se trouvait au centre d’un brasier.

Christopher quitte le lit encore chaud de leurs ébats amoureux, se dirige vers la fenêtre et tire les rideaux d’un coup sec. La lumière de cette splendide matinée de printemps pénètre la chambre, dardant ses rayons délicieusement tièdes sur leurs corps nus. Il incline un battant afin d’aérer la chambre, chassant les exhalaisons qui amplifiaient jusqu’alors leur excitation.
À travers les vitres transparentes, les résidents des immeubles adjacents peuvent ainsi apercevoir un couple de trentenaires en tenue d’Ève et d’Adam (les pudiques feuilles de vigne en moins). Certains se rinceront l’œil, d’autres détourneront le regard, les plus âgés s’offusqueront de cette jeunesse que rien ne gêne. Christopher est pourtant loin d’être exhibitionniste, mais il ne voit plus rien.  Ou plutôt, le corps lascivement étendu sur le lit focalise toute son attention, la femme qui vient d’accepter de l’épouser occupe l’entièreté de son horizon.

☙ (HIDE) ❧

☙ (/HIDE) ❧

Chris reprend donc le chemin de la salle de bains avec son fardeau de chair sur les bras, celui qu’il a choisi de porter jusqu’à ce que la mort les sépare (plus tôt qu’il ne le croit). Il ouvre le robinet de la douche sans l’abandonner, comme s’il craignait que le sol s’ouvre sous elle et le prive de sa présence.
De conception moderne, leur modeste appartement bénéficie d’une eau chaude instantanée et un jet agréablement chaud s’écoule bientôt du pommeau.
L’eau salvatrice le débarrasse des résidus de peur qu’il entretenait encore ce matin, nettoie leurs peaux chargées d’une humidité collante pour laisser place au contact soyeux de leurs corps glissant l’un contre l’autre.
Chris réduit le débit, saisit le gel douche pour en arroser généreusement le corps de Lauren et le sien. Prélude d’un jeu érotique qui associe merveilleusement l’utile à l’agréable, il s’empare d’une large éponge avec laquelle il entreprend de frotter chaque parcelle de chair de son amante. Ou plutôt de la caresser avec le contact doux et chaud de l’accessoire, tant ses gestes sont empreints de sensualité.

— Dis-moi, tu préfèrerais une fille ou un garçon pour notre premier enfant ? lui susurre-t-il en écartant de son visage une mèche de ses cheveux blonds.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyVen 11 Mai - 21:34

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
- Alors tu l’es. Ici. Maintenant. La cérémonie, les alliances, les papiers, ça viendra en temps voulu, mais en ce me concerne, je suis à présent ton mari et tu es ma femme. Je n’ai aucune promesse à te faire que ton cœur ne connaisse déjà. Nous resterons unis jusqu’à ce que la mort nous sépare et, je l’espère, durant le reste de l’éternité lorsque nous aurons tous deux quitté ce monde.

Ces mots résonnent au plus profond de mon être alors que je laisse l'eau de la douche couler sur mon corps nu. Celle-ci ne tarde pas à faire de même sur mon... Fiancé. Parce que c'est ce qu'il vient de devenir, en l'espace de quelques secondes, en posant une seule question. Nous sommes fiancés et je n'arrive toujours pas à le croire. J'ai envie de l'hurler au monde, j'ai envie de crier devant chaque personne que je suis la femme la plus chanceuse du monde. Car franchement, cet homme est bon, doux, toujours à l'écoute alors que je suis chiante, agressive et trop maniaque. Je ne le lâche pas des yeux alors que je me pose cette question, ne trouvant aucune réponse. Je vois bien qu'il semble s'interroger si bien que je me permets de lui répondre sans même qu'il n'ait à poser la question. Il veut toujours savoir ce que je pense et je trouve toujours cela aussi attendrissant.

- J'étais en train de me demander... Qu'ai-je bien pu faire pour te mériter... Pour mériter de t'aimer et que, presque par miracle tu m'aimes en retour. Cliché, un peu niais comme question mais bon sang, je crains de ne jamais avoir une réponse.

Je ne le lâche pas des yeux, soupirant presque d'aise en cet instant.

- Je me demandais aussi où était ma bague de fiançailles pour que j'en mette plein la vue au collègue demain, je dis en le taquinant.

Je ne cesse de sourire alors qu'il glisse l'éponge sur ma peau, me lavant comme si j'étais la personne la plus précieuse du monde. Comme si ma peau était une relique dont il fallait prendre le plus grand soin. Je ne m'oppose pas à cela, je le laisse faire sagement, ne tentant même pas de le séduire. Je sais déjà que mon corps nue fait ce travail pour moi, sans que je n'ai besoin de faire quoi que ce soit. Je m'approche tout de même de lui, glissant mes bras autour de sa nuque alors que je caresse à mon tour sa peau, du bout des doigts pour ma part. Je laisse l'eau chaude couler sur nous deux, comme une pluie lors d'un orage en plein été.

- Dis-moi, tu préfèrerais une fille ou un garçon pour notre premier enfant ?

Je reste silencieuse un moment, réfléchissant soigneusement à sa question.

- Je dois avouer que peu importe son sexe, j'aimerais cet enfant de tout mon cœur. Mais si j'avais à choisir, je voudrais un garçon. Je voudrais qu'il ait ma ténacité et mon agilité. Mais plus que tout, je voudrais qu'il ait tes yeux, ton charisme, ta force, ton charme, ta tendresse, ton écoute, ton sens de l'honneur, ton sens de l'humour aussi, ton honnêteté, ta bravoure, ton amour... Je crois que je voudrais simplement te voir en lui parce que tu es le meilleur de nous deux.

Il ne s'imagine même pas à quel point je dis vrai. Combien de fois j'ai voulu lui parler de mes petites affaires criminelles, combien de fois j'ai voulu lui avouer que je faisais partie des Fire Metals, lui dire que j'ai voulu les quitter à plusieurs reprises et que maintenant, je comptais bien le faire pour de bon. Parce que je suis fiancé avec Chris maintenant, et que nous voulons fonder une famille. Combien de fois j'ai voulu lui dire toute la vérité afin qu'il n'y ait plus jamais de secret entre nous.
Combien de fois... ?
Je ne les compte plus vraiment ce nombre de fois en fermant les yeux à ses côtés, en le serrant dans mes bras de bon matin, quand on se retrouve au bureau pour s'embrasser avec force, quand on fait l'amour...
Pourquoi je n'ai jamais sauté le pas ? Parce que je crois que je ne supporterais de voir la déception dans ses yeux, parce que j'ai trop peur qu'il ne cesse de m'aimer et qu'il me quitte.
Parce que je suis tout simplement une lâche.

- Et toi, que préférerais-tu ?
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptySam 12 Mai - 10:56


[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  Chrisb10

Fin avril 2046, dix semaines avant la disparition de Lauren.


Christopher a toujours eu l’instinct protecteur, mais celui-ci s’est exacerbé à l’âge de douze ans, juste après la mort de son père. Il avait alors ressenti le devoir et la volonté d’endosser le rôle de figure protectrice auprès de sa mère et de ses proches. Il n’avait que douze ans et se bagarrait pour des peccadilles, mais ce besoin l’a mené tout droit à l’académie des officiers de police afin de veiller sur la population londonienne. Peu après, il avait même quitté sa première compagne pour assister sa mère durant trois longues années de maladie dégénérative, de traitements pénibles et d’agonie déchirante.
Bien avant aujourd’hui, Chris se savait dévoué à Lauren avec le même dévouement absolu, tout comme il sait qu’il agira de même avec leurs enfants.

Ce comportement attentionné est-il méritoire pour autant ? L’Anglais est conscient que l’amour durable n’est guère la norme dans une société où les couples se font et se défont en un battement de paupières. Il est conscient d’avoir des qualités et défauts, fruits de caractéristiques innées, d’une bonne éducation et des circonstances de la vie. Sa valeur personnelle, il l’attribue davantage aux efforts qu’il fournit pour se conduire en bon amant, en bon flic, en bonne personne dans la vie de tous les jours. Des efforts qu’il poursuit avec une motivation inédite depuis qu’il vit avec Lauren. Malgré leurs différences de caractère — ou grâce à elles — Lauren agit comme un catalyseur qui stimule sa part de lumière et étouffe sa part d’obscurité.

Sans Lauren, Christopher ne serait pas l’homme qu’il est aujourd’hui.

— Je crois que ça ne marche pas comme ça. Enfin je dis ça… mais je me pose souvent la même question ! C’est humain, cette peur de ne pas être à la hauteur de l’autre, de l’aimer tellement qu’on craint de ne plus être digne de ses yeux chargés d’émotion.
Pourtant, l’amour ne se trouve pas dans une grille de qualités à remplir ou d’exploits à accomplir. Des tas de gens sont meilleurs que nous, mais ce n’est pas autant qu’on en tombera amoureux.
Selon moi la raison est beaucoup plus simple : nous sommes tout simplement faits l’un pour l’autre. Le seul miracle, c’est que parmi les milliards d’êtres humains qui peuplent cette planète nous avons eu la chance de nous rencontrer.


Comme toujours avec Lauren, la taquinerie succède sans transition aux questions les plus sérieuses. Une attitude qui empêche Chris de basculer dans un excès de sérieux pour le guider vers l’allégresse, comme si elle possédait un bouton magique capable d’étirer ses lèvres à volonté.

— Nul besoin d’une bague pour leur en mettre plein la vue, il te suffit de leur montrer ton joli sourire… Mais quelque chose me dit que tu espères mieux qu’un élastique fixé autour du doigt, ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie.

Tout s’est passé si vite, de façon si spontanée qu’avant ce jour Chris n’a même pas songé à franchir la porte d’une bijouterie. Comme la plupart des policières, Lauren n’est pas le genre de femme à se parer d’or et de pierres précieuses (de toute façon, ils n’ont pas vraiment les moyens de s’offrir pareil luxe). D’ailleurs, Chris la trouve beaucoup plus sexy avec un Beretta entre les mains qu’un collier de perles autour du cou (et après, ils se demandent pourquoi ils vont si bien ensemble…).
Malgré le ton léger de sa réponse, le futur mari ressent une légère poussée de stress à l’idée de choisir la bonne bague.

~

Sous la pluie chaude et l’intimité de leur cabine de douche, Christopher couvre Lauren de caresses avec le zèle d’un Pygmalion apportant la dernière touche à la statue qui deviendra sa femme, Galatée. À l’image du sculpteur légendaire, il est profondément amoureux de la figure féminine qui accompagne sa vie. Mais ce n’est pas seulement une image qu’il adore et qu’il chérit, c’est une personne dans toute sa complexité.
Une complexité dont Christopher ne soupçonne malheureusement pas toute l’étendue, si bien qu’il ne saisit pas pourquoi elle se dévalorise. Sa question innocente portait sur le sexe de leur premier enfant, mais il s’étonne que la réponse de Lauren parle autant de lui et en termes aussi élogieux.
La sensibilité à la flatterie fait néanmoins partie de ses défauts et lorsque les bras de Lauren entourent sa nuque, un sourire satisfait se dessine sur son visage. Un observateur indépendant pourrait mesurer un accroissement du diamètre de ses chevilles, ainsi qu’une réaction spécifiquement masculine moins d’un mètre plus haut.
Chris glisse ses mains autour de la taille de Lauren et la rapproche de lui, basculant d’un pied sur l’autre avec un lent mouvement de rotation pour entamer une forme primitive de danse.

— Avec toutes ces qualités que tu vois en moi, je comprends que tu préfères un garçon. Tu possèdes pourtant toutes ces qualités, toi aussi. Elles s’expriment de façon différente, mais c’est ce qui rend notre couple si fusionnel. Tellement semblables sur l’essence de notre être, tellement différents sur son apparence.
Tu es folle de mes yeux céruléens comme je suis fou de ton vert émeraude. Et d’où tires-tu ta persévérance, sinon d’une immense force intérieure ? Tu me fais rire comme aucune autre et ton audace flirte avec la témérité. Si j’avais une once de ton charme, des nuées de filles en délire me courraient après comme si j’étais une star de la pop.


La phrase suivante viendrait le hanter pendant les années à venir, de jour comme de nuit. Elle lui ferait cogner la tête contre le béton, brutaliser des criminels ou de simples délinquants moins fautifs que lui, matraquer des visages tuméfiés dans les arènes clandestines au sol maculé de sang et de sueur.

— Nous avons toujours été honnêtes l’un envers l’autre et c’est ce qui fait notre bonheur. Cette journée merveilleuse — non, plus que merveilleuse : parfaite — en est la preuve.

Inconscient de la portée de ses dernières paroles, il hausse les épaules à question de Lauren.

— Fille ou garçon, je n’ai aucune préférence. Ou plutôt, j’espère que les deux viendront au monde en parfaite santé dès ton premier accouchement. C’est beaucoup de responsabilité et de travail pour de jeunes parents, mais je voudrais t’épargner des grossesses à répétition. C’est une période merveilleuse à certains égards, mais aussi très difficile pour une femme. Surtout à notre époque.

Christopher arrête de tournoyer et se met à genoux, le mince filet d’eau de la douche cascadant à l’arrière de ses épaules. Ses bras ceignent la taille de Lauren et il embrasse le ventre fertile, tournant ensuite le visage pour y presser la joue.
Les Hart ont connu de grandes difficultés pour enfanter leur fils unique. La naissance avait de surcroît abîmé l’organisme de sa mère, brisant tout espoir de mettre un autre enfant au monde. En femme pieuse et mère comblée, Linda Hart avait accepté « la volonté de Dieu » sans jamais témoigner le moindre reproche à son cher Christopher.
Lui en garde un sentiment de culpabilité irrationnel, un traumatisme latent.
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MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you    [Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you  EmptyJeu 17 Mai - 17:14

Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
Christopher ∞ Lauren
- …  nous sommes tout simplement faits l’un pour l’autre. Le seul miracle, c’est que parmi les milliards d’êtres humains qui peuplent cette planète nous avons eu la chance de nous rencontrer.

Je crois que je n'oublierais jamais ces mots, ni maintenant, ni même dans les années à venir. Ceux-ci se sont encré en moi, niché dans un coin de mon cœur avec sa demande en mariage. Je ne me rends pas compte à quel point ces mots, tous les mots qu'il a pu me dire vont m'aider à vivre, même survivre. Ils vont m'aider à me battre, à être toujours plus forte dans le but de le retrouver, d'effleurer à nouveau une forme de bonheur.
Parce que c'est ce que je ressens malgré tout. Même si j'ai de plus en plus de mal à me regarder dans le miroir à cause de mes secrets. Ce bonheur semble immense, indestructible, si grand et vaste que je pourrais en tomber, à la folie.
Je suis heureuse dans ses bras, que ce soit dans le lit, lors de petits moments intimes au commissariat, dans la cuisine, sur le canapé, même dans la voiture. Je suis heureuse encore plus sous cette douche, alors que nos corps se touchent sans la moindre barrière, lorsque ses mains touches mon corps comme une relique, alors que son regard me sonde et que je suis comme un livre ouvert avec lui, presque.
Mais ce qui me rend encore plus heureuse est de savoir que l'on parle maintenant d'avenir. C'est comme si avant ce matin nous avions trop peur de nous avouer, l'un l'autre, que nous voulions rester ensemble pour toujours. Dans le fond, on n'avait pas besoin de se le dire, cela est tellement naturel, cependant nous avons enfin franchi le pas et les choses sont claires entre nous. Et voilà que nous parlons enfant comme si nous en avons parler depuis toujours, chose encore plus naturelle. Je lui avoue que je voudrais un garçon, un homme fort comme son père, quelqu'un d'aussi intègre est drôle. Un mini Christopher pour combler ce monde sombre d'un nouveau soleil.
Je ferme les yeux quand ses mains touchent mon corps, entamant un léger mouvement de danse, comme un slow des plus étranges, nus sous la douche. Un grand sourire se dessine sur mon visage, et je pose ma joue sur son torse, écoutant les battements de son cœur comme la plus belle des mélodies.

- Avec toutes ces qualités que tu vois en moi, je comprends que tu préfères un garçon. Tu possèdes pourtant toutes ces qualités, toi aussi. Elles s’expriment de façon différente, mais c’est ce qui rend notre couple si fusionnel. Tellement semblables sur l’essence de notre être, tellement différents sur son apparence. Tu es folle de mes yeux céruléens comme je suis fou de ton vert émeraude. Et d’où tires-tu ta persévérance, sinon d’une immense force intérieure ? Tu me fais rire comme aucune autre et ton audace flirte avec la témérité. Si j’avais une once de ton charme, des nuées de filles en délire me courraient après comme si j’étais une star de la pop.

Je rouvre les yeux et le regarde en fronçant les sourcils, d'un air menaçant.

- Premièrement, personne ne me cours après comme si j'étais une pop star, deuxièmement... Si je vois une femme te tourner autour de façon bien trop suggestive, elle aura clairement affaire avec moi.

Je lui demande alors à son tour de me confier sa préférence. Je ne suis pas encore enceinte, on vient à peine de commencer à essayer et pourtant on en parle comme s'il était là.

- Fille ou garçon, je n’ai aucune préférence. Ou plutôt, j’espère que les deux viendront au monde en parfaite santé dès ton premier accouchement. C’est beaucoup de responsabilité et de travail pour de jeunes parents, mais je voudrais t’épargner des grossesses à répétition. C’est une période merveilleuse à certains égards, mais aussi très difficile pour une femme. Surtout à notre époque.

Et voilà que je rigole.

- Tu en parles comme si on allait mettre au monde des jumeaux. Je t'aime, mais si je dois un jour accoucher de jumeaux je crois que je te tuerais le jour de l'accouchement.

Il s'arrête de bouger et je fais de même. Sans bouger d'un millimètre, je le regarde se mettre à genoux devant moi sans comprendre son geste. Mais je suis rapidement attendri par son baiser sur mon ventre qui, sans qu'on ne le sache pour le moment, était en train de créer la vie en cet instant même. Je glisse mes doigts dans sa chevelure, caressant son crâne tendrement avant de poser ma joue au sommet de sa tête. Je ferme les yeux, ne souhaitant plus bouger. Plus jamais.
Je me souviens de cette sensation de plénitude, de bonheur, de perfection. Oui, j'aurais voulu que cet instant ne s'arrête jamais, mais on ne peut arrêter le temps, tout comme on ne peut fuir son destin...

- Je ferais absolument tout ce que tu veux Christopher. Et crois-moi, je me battrais toujours pour te retrouver... Pour te revenir...

Je ne me rends pas compte à quel point ces mots seront révélateurs de ma future vie. Moi qui parlais seulement de me battre pour enfanter et toujours être présente à ses côtés, il se trouve que je vais me battre effectivement pour lui revenir, même si c'est en devant tuer tout un gang...
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[Livre I - Terminé] [FB] Now I've had the time of my life, and I never felt like this before. I swear it's the truth and I owe it all to you
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