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 [Livre I - Terminé] Future Starts Slow
Lily Bradbury
Lily Bradbury
“La folie guerrière est un don des Dieux”
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“La folie guerrière est un don des Dieux”
MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Future Starts Slow   [Livre I - Terminé] Future Starts Slow - Page 2 EmptyVen 2 Mar - 22:40

Future Starts Slow
Jean Raulne & Lily Bradbury
J’entrouvrais la bouche de surprise en entendant les paroles cruelles de Jean. Il me balançait ça en pleine gueule et je me retenais de ne pas à nouveau lui envoyer mon poing en plein visage. Je ne le faisais pas car mon regard s’était fixé sur son visage et j’avais l’impression que ses propos étaient plus une taquinerie que de la cruauté pure et dure !
J’affichais tout de même une mine septique en le dévisageant. Je haussais les épaules avant de répondre.



- Ne fais pas trop le malin ou je te surnomme le renard ! déclarais-je. Quoique… C’est rusé comme un renard, me remémorais-je légèrement déconnectée.


Je me souvenais enfin… Rusé comme un renard et malin comme un singe ! Surnoms qui n’iraient pas à l’homme avec qui je discutais et qui ne devait rien comprendre à ce que je racontais. Cela m’arrivait parfois mais rarement en public et surtout pas en présence d’une personne avec qui je m’étais battue. D’ailleurs, cela faisait un moment que cela ne m’était pas arrivé si je ne comptais pas les petits cons qui étaient venus tester mon courage quand j’avais ouvert ma salle d’entraînement. Je les avais vite remis à leur place et avais gagné ma tranquillité dans le quartier. Car la loi du plus fort était payante de partout.
Pus je secouais la tête en constatant que Jean essayait de couper court à la conversation. Je savais qu’il avait tort et que j’avais raison, c’était le principal et je n’insistais pas. Je me contentais de quelques mots sincères…



- Non, ce n’est pas un concours. C’est juste que je t’ai souvent envié quand je te voyais avec eux… tes camarades !


J’aurais aimé pouvoir moi aussi retrouver mes sœurs comme nous le faisions après nos entraînements. J’aimais entendre les histoires que nous racontaient celles qui revenaient d’ici, de ce monde ! J’adorais les récits sur nos Dieux. Ma vie me manquait ! Perdue dans ma nostalgie, je remarquais que nous étions arrivés à la voiture de Jean. La vitre me renvoya un reflet de mon visage maculé de sang qui me déplaisait… Il était comme un souvenir du passé !
C’est sûrement pour cela que lorsque Jean m’indiquait de monter dans sa voiture je le faisais sans réfléchir alors que je n’aimais pas ces engins. Contrairement à ma moto, ces véhicules me donnaient l’impression d’être prisonnière et je détestais ça. A chaque fois que je montais à bord de l’un d’eux, j’angoissais ! Pourtant Jean n’avait pas démarré mais cela ne changeait rien au fait que je me sentais à l’étroit. Ce stress inattendu s’ajoutant aux paroles incompréhensibles de l’homme, je m’emportais en me foutant complètement du fait que ce que je disais exaspérait Jean. Je savais que c’était le cas car il soupirait sans aucune discrétion et je m’attendais à ce qu’il s’énerve à nouveau mais ce ne fut pas le cas.
Je cessais de regarder autour de moi, de nous, pour fixer mon attention sur l’homme se trouvant à mes côtés. Les sentiments que j’éprouvais à son égard étaient incohérents et perturbants. Le voir vivre après ce qu’il avait fait me blessait mais je n’arrivais pas à m’imaginer qu’il ne soit plus là, que je ne puisse plus le suivre. D’ailleurs, pourrais-je encore agir de la sorte maintenant qu’il m’avait découvert ? Je ne voulais pas que la réponse soit non. Il m’intriguait tellement, il était en quelque sorte une obsession. Je m’en rendais compte !  Comme je me rendais compte que je le fixais sans rien dire depuis un moment… Je baissais la tête pour observer mes mains couvertes de sang avant de reprendre la parole, enfin !



- Je n’ai jamais voulu faire de mal à ta famille, dis-je simplement. Je les observais ! Puis je réfléchissais. Qu’est-ce qu’il me faut ? Je n’en savais rien… Déjà un chiffon ou de l’eau pour m’enlever tout ce sang ! Je me tournais vers l’homme pour regarder entre les deux sièges, sur la banquette arrière. Rien ! Puis mon regard accrocha une pub avec le mot amour ce qui me rappela un dicton de paix. Je ne sais pas... Aide-moi à comprendre ton monde, dis-je avant de rajouter. Faisons l’amour, pas la guerre ! ajoutais-je sans rependre complètement ma place et en le regardant.


Quoi ? C’était marrant comme jeu de mot non !? Je trouvais ça amusant pour ma part, surtout après l’échange musclé que nous venions d’avoir un peu plus tôt.


***************


Il me reste 5 Points de Baston avant de tourner de l’œil.
J’ai encore 0 Bonus de Marave à cramer.



Nymeria. ♕ avatar de Moony & BeCrash ♕ 745 mots.
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Jean Raulne
Jean Raulne
Au revoir, à jamais
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Au revoir, à jamais
MessageSujet: Re: [Livre I - Terminé] Future Starts Slow   [Livre I - Terminé] Future Starts Slow - Page 2 EmptyVen 2 Mar - 23:43

La situation était toujours surréaliste, mais déjà un peu plus sous contrôle. Cela n’avait pas été une mince affaire que de devoir gérer une Valkyrie furieuse… Je m’étais attendu à tout, sauf à ça, quand j’avais compris que quelqu’un était en train de me filer mine de rien, alors que j’essayais de ne pas briser le lien, le seul qu’il restait, entre mes filles et moi. Malgré tous les efforts de leur mère pour tenter de nous séparer, notez bien. La Valkyrie n’est en tout cas pas totalement hermétique à l’humour. Elle n’y est pas cent pour cent engagée, mais elle ne prend pas mal mes tentatives de dérider un peu la situation. C’est déjà ça. S’il avait fallu se poignarder à mort dans un espace aussi restreint, on aurait eu l’air fin. Je l’aurais quand même fait si j’y avais été obligé ; je n’étais pas le genre de mec à renoncer à une lutte à mort. Chez moi, l’instinct de survie, il est carrément vissé à mes tripes. Impossible de m’en défaire. Je peux faire la pire des saloperies, commettre le pire des crimes devant les dieux et les hommes, je buterais même un gamin s’il se mettait en travers de ma route. Mince sourire de circonstances lorsqu’elle me compare à un renard.


Si elle savait…



| Renard ? Ok, je prends. C’est mieux qu’assassin. |


Je ne me leurrais pas pour autant, d’où l’ironie qui transpirait encore de mes propos, car je savais bien qu’elle me voyait toujours comme ça. Finalement, la seule chose qui la retenait de frapper, c’était sa solitude et son incompréhension de mon acte. Elle avait vécu tellement longtemps dans l’attente de la confrontation qu’une fois face à moi, elle s’était retrouvée submergée par une quantité d’émotions violemment contradictoires ; elle me détestait, mais m’était redevable malgré tout pour lui avoir laissé la vie sauve. Il y avait tout ça qui s’entrechoquait dans son esprit et malmenait ce qu’il lui restait d’âme, tandis qu’il y avait en sus le fait qu’elle désirait se venger de moi… Tout en ayant compris que j’aidais ce qu’elle appelait un innocent, fait qui semblait me ranger dans une catégorie presque intouchable pour elle. J’imaginais bien que Liv devait se retrouver dans une position hautement inconfortable, entre haine pure et respect. Mais ses états d’âme m’intéressaient peu. Seule comptait mon équipe.


Et pour la première fois de notre confrontation, la jeune femme dit quelque chose qui m’émeut, au fond de moi. Sur mes camarades, et sur les raisons de sa solitude. Je soupire. Je n’étais pas désolé d’avoir massacré ses sœurs.



| Je comprends ce que tu ressens. |


Ah, je ne nourrissais toujours aucun remords, mais je ressentais malgré tout de l’empathie. J’étais peutêtre encore un peu normal. Rien qu’un peu. Pas d’excuses, toutefois. Elles n’auraient pas été sincères. Et même si je ne savais pas encore comment nous entrerions clairement en relation, elle et moi, il me semblait évident que le mensonge était le plus sûr moyen pour entamer un nouveau corps à corps mais cette fois dans un espace où je ne saurais manœuvrer. Je démarre la voiture et je sors doucement du parking, sans presser l’allure pour éviter que les caméras de sécurité ne s’attardent sur nous. Je réfléchis aussi vite que possible ; j’appelle à moi mes compétences d’analyste et mes anciennes capacités d’officier, pour entrevoir la marche à suivre et estimer ce que je devais faire, désormais. Comment gérer une situation hautement explosive, avec une fille qui n’était pas tout à fait humaine, et sans doute capable de me briser la nuque sous son aisselle ? Liv m’explique qu’elle ne faisait qu’observer. Et c’était ça le principal problème. J’étais en off en tenue civile. Lorsque je me rendais chez mes coéquipiers, que j’agissais en tant que Black Fox, je faisais beaucoup plus attention, prenais des chemins détournés, des passages peu usités qui étaient plus faciles à surveiller… Et donc, il fallait que cela cesse. Je ricane quand elle me demande de faire l’amour, pas la guerre. Je prends le périph, et conduis assez vivement.


| Pourtant, on ne sait faire que ça, la guerre. Bon, écoute. Je comprends ta rancœur, et ton besoin de liquider tout ce passé, de le régler. TU me dois la vie. OK. Je respecte tout ça. Alors je te propose un deal ; je t’aide à comprendre ce monde pour que tu t’y intègres, pour que tu puisses y vivre et comprendre ce qu’il s’est passé en juillet 43, et toi, tu me colles plus aux basques, tu me surveilles plus, et surtout, tu me laisses finir ma mission en paix. On est ok là-dessus ? |


Je me gare devant chez moi. Active la clef du garage pour que le portail vertical, au niveau du mur, puisse s’ouvrir. Je me tourne vers la jeune femme. Déverouille la porte de voiture. Et lui tends la main, les yeux dans les yeux.


| Deal ? Tu m’appelles sur mon portable ; tu trouveras une de mes cartes professionnelles dans la boîte à gants devant toi. Un soir par semaine, après le boulot. Je t’aide. Et toi, tu me raconteras aussi des choses que tu sais. |


Elle hoche la tête. Elle accepte. Je soupire de soulagement. Une tuerie inutile d’évitée ; l’opération Mad Foxes pouvait continuer.
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