Le 1er Décembre 2029, je suis née, moi, Lylabelle Matyld Duncan, fille de Piotr Duncan et d’Oksanna Ianovitch, un homme d'affaire pourri jusqu'à la moelle et une mannequin droguée. J'ai hérité de la beauté innocente de ma mère et de la chevelure brune de mon père. Il paraît que je suis belle. Je n'en n'ai rien à foutre. A six ans, j'ai commencé le mannequinat aux côtés de ma mère, mais j'ai dû arrêter quelques mois plus tard, quand mon père a commencé à me frapper de plus en plus violemment. Auparavant, il se défoulait sur ma mère, mais avec son manque de réaction, il a fini par se lasser. Alors, il s'est reporté sur moi. Ça été le début de l'enfer. J'ai dû arrêter le mannequinat, pour éviter de montrer mes bleus et traces de coups.

Le seul avantage à avoir grandit dans ma famille, c'est les cours d'arts martiaux que j'ai suivi, à partir de mes 6 ans. J'ai toujours adoré ces cours, qui me permettaient de me défouler et d'oublier un instant mon quotidien. Je suis devenue rapidement très douée, voire plus. Je savais non seulement me défendre, mais aussi attaquer et me battre contre des gens bien plus forts physiquement que moi.

Le 12 août 2038, Lory est née. Lory, ma petite sœur, une petite tête blonde absolument adorable. Ma mère s'est détournée d'elle aussitôt l'hôpital quitté. Tout ce qu'elle voulait, c'était sa dose de drogue. Alors je me suis occupée d'elle. Je l'ai protégée le plus possible, prenant les coups de notre père à sa place, le provoquant pour qu'il ne s’intéresse pas à elle. Ma sœur est rapidement devenue la prunelle de mes yeux.

Durant l'année de mes 15 ans, mon père s'est fait de plus en plus violent. J'ai fini à l'hôpital à de nombreuses reprises, mais j'en suis toujours sortie plus déterminée qu'avant. Pour moi, la mort n'est pas une option. Ma sœur ne survivrait pas sans moi, et je ne peux pas la laisser seule dans ce monde de fous.

La Guerre a finit par arriver en Russie. Jusqu'à présent, on vivait assez éloignés de tout ça, on n'a pas été gravement impactées. Bien sûr, on voyait, dehors, les militaires revenus de mission, on avait conscience de ce qui se passait à l’extérieur des frontières. Je n'ai jamais vraiment prêté attention à ces événements, j'avais déjà trop à faire avec mes parents. En revanche, dès que la guerre et sa violence sont arrivées à nos portes, notre vie a changé du tout au tout. Nous avons commencé à manquer de vivres, les bâtiments étaient bombardés, mais, je ne sais par quel miracle notre maison resta debout. Notre père était plus violent que jamais, comme si cette guerre exacerbait sa rage. Pendant les bombardements, toute la famille se cachait dans la cave, et les coups pleuvaient au même rythme que les bombes. La ville était dévastée, mais je continuais de faire comme si tout allait bien, pour Lory. Les combats au cœur de la ville se multipliaient, aussi nous ne sortions que très peu. J'inventais des jeux toujours plus drôles pour ma sœur, pour éviter qu'elle ne s'ennuie.

Ma petite sœur adorée, la prunelle de mes yeux, a toujours eu une santé fragile. Mais depuis ses 10 ans, son état a empiré. Je suis allée avec elle chez le médecin, et le verdict est tombé : ma sœur a la mucoviscidose. Elle était destinée à mourir jeune. Nos parents se moquaient royalement de notre santé, notre père parce que tant que nous ne traînions pas dans ses pattes, il ne nous prêtait aucune attention, et notre mère n'avait plus aucune notion du temps. Alors ce fut moi qui m'occupa de la blondinette.

Lory avait à peine 12 ans quand elle est morte. Je l'ai vue dépérir, petit à petit, jour après jour. Puis, un soir, elle s'est endormie, et ne s'est jamais réveillée. J'ai arrêté de parler pendant six mois.

Lory morte, je n'avais plus aucune raison de rester chez moi, d'autant plus que mon père se montrait de plus en plus violent. Alors j'ai envoyé un message à ma tante, avec qui je correspondait depuis son départ pour Europolis, et elle m'a proposé de venir chez elle. J'ai fait mes valises, abandonné ma droguée de mère, mon conn*rd de père et ai quitté Moscou, d'autant plus que la ville sombrait dans le chaos.

Aujourd'hui , ça fait quasiment un an que Lory n'est plus là et que j'ai émigré à Europolis. J'ai découvert que cette ville était aussi gangrenée par la violence que Moscou. Le jour où je suis tombée, presque par hasard, sur une femme, à terre, en train de se faire frapper et racketter, je l'ai aidée. Je me suis aperçue que grâce à mes cours d'arts martiaux, j'avais des armes que les pauvres gens n'avaient pas. Alors, avec la complicité de ma tante, je suis devenue Léïa. J'ai commencé à parcourir les rues d'Europolis pour aller aider les gens.

Salut ! Moi c'est Clémentine mais appelez moi la Reine de Cœur. J'ai connu le forum via Ready (qui joue Chloé) et je pense que le fofo est cool, j'adore le design.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 6/7.

Chère Lory,
Oui, je sais, tu n’es pas vraiment Lory, tu n’es qu’un cahier plein de feuilles blanches. Mais je n’ai pas l’habitude de me confier, et encore moins à un journal, donc je vais prétendre que tu es ma petite sœur adorée. Donc, chère Lory.
Ma vie a assez mal débuté. Je suis la fille de Piotr Duncan, un aristocrate russe pourri jusqu'à la moelle, et d’Oksanna Ianovitch, une mannequin à la beauté tellement irréelle qu’on la croirait inhumaine. Enfin, ça, c’est ce qu’on m’a rapporté. Moi, je n’ai jamais vu notre mère que comme cette loque toujours droguée et à moitié soûle qui se traîne dans la maison en gémissant, le corps couvert de bleus. Les bleus, c’est notre père. Il s’amuse énormément en battant maman, puis, quand elle finit par sombrer dans l’inconscience, en me fouettant, moi.
Il paraît que quand je suis née, quand notre mère était encore belle et heureuse, le peuple adulait ce héros de télé-réalité qu’était mon père. Né une cuillère en argent dans la bouche, il a envoyé des criminels notoires en prison en tant qu'avocat. Tu veux mon avis, sœurette ? C’est lui qu’on devrait envoyer en prison.
Très tôt, notre papa adoré (sent le sarcasme) a commencé à me frapper quand je faisais trop de bruit. Pourtant, j’étais un bébé relativement calme. Puis, plus j’ai grandi, plus les coups pleuvaient, même si Maman, dans ses rares instants de lucidité, parvenait parfois à m'en éviter quelques uns.
Je suis devenue une petite fille silencieuse, maladive, constamment alitée pour cause de santé fragile. Je ne me mêlais que très rarement aux autres, mais comme j’avais hérité de la beauté de notre mère, les gens, plus particulièrement la gent féminine, fondaient devant mon doux regard. Ah, ah. Ce n’est pas comme si elles avaient détecté le moindre problème, non. Du tout.
A 6 ans, je suis entrée, comme tous les autres petits enfants russes, à l'école. J’ai toujours été une excellente élève, quelles que soient les matières. En plus, comme je me tenais à l’écart des autres élèves, j’avais du temps et de la tranquillité pour étudier. J’ai rapidement pris de l’avance, grâce à ma curiosité : je veux toujours en savoir plus, sur tous les sujets. Je cherche toujours à être la meilleure version de moi-même, sans pour autant me comparer aux autres. J’ai également pu expérimenter le mannequinat, que j'ai vite arrêté pour éviter que mes bleus ne se retrouvent sur le papier glacé d'un magazine. A côté de l'école, néanmoins, je prenais des cours d'arts martiaux. Et j'adorais ça. Ça me permettait de m'évader l'espace d'un instant, loin de cette vie minable.
Et puis, tu es née. Toi, ma petite sœur adorée. Tu es arrivée le 12 août 2038. Tu étais toute petite, à la peau de pêche et aux cheveux blonds comme les blés. Notre mère s’est endormie aussitôt après avoir accouché, et je savais qu’elle t’aurait oubliée à son réveil. La drogue n’aide pas la mémoire. Je m'occupais de toi, te protégeais de notre père, prenais les coups à ta place. J'avais gardé contact avec Tante Laora, qui était partie de Moscou pour Europolis il y a quelques années. Avec elle, j'ai mis au point un plan pour partir avec toi avant que notre père ne nous tue.
Mais tu es morte avant qu'il n'en n'ai eu le temps. Ça faisait un moment que j'avais remarqué que tu allais de plus en plus mal, alors je t'ai emmenée voir le médecin. Le verdict est tombé, dur et sans appel. Tu étais atteinte de la mucoviscidose. Destinée à mourir jeune. Alors je me suis échinée à rendre ta vie meilleure, afin que tu sois heureuse au moins jusqu'à ta mort. Et puis, un soir, tu t'es endormie, et je n'ai jamais réussis à te réveiller.
Alors je suis partie, seule. Lorsque Tante Laora m’a vue arriver au point de rendez-vous, non loin du lieu où on vivait, elle a compris. Je me suis arrêtée de parler pendant six mois. J'étais incapable d’émettre un son. Même mes sanglots étaient silencieux.
Quand j'ai retrouvé l'usage de la parole, je suis devenue professeur particulière de russe. Ça me permet de vivoter. Je squatte toujours l'appartement de tante Laora, qui m'accueille comme sa fille et que je considère comme ma mère.
Un jour, quand je rentrais après un cours, je suis tombée sur une femme qui se faisait agresser. Avant de me rendre compte de ce que je faisais, j'avais attaqué l'homme qui tentait de voler cette pauvre femme. Quand je suis rentrée chez moi, j'ai parlé de cet épisode avec Tante Laora et je me suis rendue compte que j'avais quelque chose que les autres n'ont pas : une habileté extraordinaire en arts martiaux. Grâce aux cours que j'ai suivit toute mon enfance, j'étais capable de me défendre et de défendre ceux qui en avaient besoin. Alors j'ai décider de faire de cette habileté une habitude. Je me suis équipée d'un katana japonais d'une grande qualité, que ma tante avait rapporté de ses nombreux voyages, et d'une combinaison noire. J'ai couvert mon visage d'un masque noir également et j'ai commencé à parcourir les rues, aidant ceux qui en avaient besoin et envoyant les autres directement devant les postes de police. J'ai pris l'habitude de signer directement sur mes victimes d'un nom : Léïa. Jusqu'à présent, je ne me suis jamais fait prendre. Et j'ai bien l'intention que ça dure.
Mais sache, petite sœur, que je ne t’ai pas oubliée, et que je trouverais un moyen de te venger. Je te le jure.
Ta sœur, Lylabelle Matyld Duncan.

Ma célébrité

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Phoebe Tonkin <span class="Gp_Heroes"> ♥ <a href="/u128"><span class="Gp_Heroes">Lylabelle M. Duncan</span></a></span>

Mon métier officiel

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Professeur particulier de russe <span class="Gp_Heroes"> ♥ <a href="/u128"><span class="Gp_Heroes">Lylabelle M. Duncan</span></a></span>

Mon métier officieux

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Héroïne masquée <span class="Gp_Heroes"> ♥ <a href="/u128"><span class="Gp_Heroes">Léïa</span></a></span>

Mon Alias

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Léïa <span class="Gp_Heroes"> ♥ <a href="/u128"><span class="Gp_Heroes">Lylabelle M. Duncan</span></a></span> (<a href="Ne rien mettre ici. L ajout se fera par les modos du forum">Avis de recherche</a></span>

Mon Groupe

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