Naissance de Gáïos en Atlantide, désigné héritier de la famille sénatoriale des Daimôn, dirigeant la passe des Triton Twins, frontière la plus au nord de l’Atlantide. Il sera tatoué selon les rites transmis dès sa naissance afin de le renforcer et également de le faire reconnaître par tous. Son titre sera validé par le Sénat Atlante.

Gáïos est envoyé pendant un temps dans le monde de la surface, un passage obligatoire chez sa famille afin de connaître au mieux les peuples terrestres. Il sera accompagné par sa tutrice, la terrible Thétis, ancienne soldate de la Légion du Trident. Il fera le voyage avec sa sœur. L’important ici est de faire comprendre aux enfants de la famille qu’il y a un monde bien différent du leur à la surface quand bien même le peuple atlante rechigne à en accorder une quelconque importance. Le voyage va durer deux années en tout, Gáïos reviendra excité de ce voyage initiatique et dès lors, il n’aura de cesse que de croiser des humains.

Gáïos entre dans la Ludus des Naïades, prestigieuse maison qui forme les meilleurs combattants. L’apprentissage sera très rude pour le jeune garçon qui va petit à petit perdre la curiosité qu’il avait pour le monde de la surface. Il deviendra de plus en plus taciturne, mais deviendra un excellent combattant. Étant un fils de Sénateur, il ne participera qu'aux entraînements, le but étant au final qu'il puisse intégrer les Prétoriens.

Sortant du Ludus des Naïades, Gáïos se voit l’honneur de servir dans la Garde du Triton, la garde qui a pour fonction de protéger le Sénat Atlante et qui doit souvent en venir aux mains durant les débats houleux de l'assemblée. Il participe également aux grandes traques abyssales que le Sénat organise chaque année. Il sauvera une jeune Atlante nommée Circée du Kraken Borgne, la légende vivante des profondeurs. Il sera épaulé par ses camarades, mais comme d’habitude, après avoir prélevé un lourd tribu face à ses adversaires, le borgne disparaît dans un nuage d’encre.

Gáïos est envoyé chez les Amazones avec un Légat. Ils y sont pour une mission diplomatique afin de prolonger l'entraide entre les deux peuples. Hélas, un différent éclate entre l'ambassadeur Atlante et une Amazone, des coups pleuvent et Gáïos doit intervenir, il sera blessé dans l'affrontement mais l'amazone aussi. La situation ne s'envenime pas plus alors qu'un autre légat est envoyé pour apaiser l'affaire.  

Après son retour en Atlantide, Gáïos se voit confier la garde du Pinacle Atlante, grand honneur, mais qui ne lui convient pas. Il ne restera pas longtemps à garder la tour, son père s’éteint dans le courant de l’année et il est fait Sénateur des Triton Twins. Il prend sa charge très au sérieux quand bien même il fête cela dans la pure tradition atlante, une semaine de jeux et d’orgies. Malheureusement, un incident arrive, une invitée est retrouvée morte et tout semble accuser Gáïos qui se défend mais il commet l’erreur d’utiliser la violence pour prouver son innocence, il tue un Prétorien, un frère… Il est enchaîné puis jugé paria. Banni, il doit alors retrouver la surface, mais il n’oublie pas, quelqu’un l’a accusé par erreur. Il espère de tout son cœur que sa sœur arrivera à maintenir Triton Twins à flot, surtout depuis que les Portes du Tartare ont frémis. Gáïos n’a hélas pas eu le temps d’enquêter, mais il a confiance en sa sœur.

Depuis son exil, Gáïos devient Aaron vit non loin des côtes, dans des communautés de pêcheurs, il travaillera pendant un temps sur une plate-forme pétrolière. Vivant de ses petits boulots, il découvrira la misère du monde, la guerre, bref, il s’éloigne de l’homme, il devient cynique et taciturne comme jamais, il semble n’être plus que l’ombre de lui-même. En fin de l’année 2042, il sauvera une expédition dans le Pôle Nord, réussissant à les libérer des glaces. C’est à cette époque qu’il arrive à intégrer une entreprise de bio-technologie en tant que consultant sur le monde marin. Il va participer à de nombreuses expéditions et grimper les différents postes.

Les Portes du Tartare s’ouvrent, Aaron sent l’appel et essaye d’arriver pour aider ses frères quand bien même il crache allègrement sur eux depuis qu’il a été exilé. Il arrivera cependant bien trop tard, les Légions Atlantes sur le point d’être débordées, il combattra tout de même aux côtés du Héraut d’Écumes, un ancien frère d’armes. Si ce dernier au début est prêt à l’embrocher de son trident, il réalise que le passé est derrière eux et qu’il faut absolument refermer les portes. Les deux Atlantes combattent côte à côte mais sont finalement sur le point de mourir lorsque les humains font parler le feu atomique… Le cataclysme est grand, les pertes inimaginables, Aaron a tout juste le temps de se sauver tout en voyant sa soeur être enseveli dans les décombres de la demeure familiale. Si avant, Aaron était seul, mais toujours en lien avec son peuple, la destruction de l’Atlantide le rend solitaire. Blessé, il reprendra petit à petit des forces dans un village côtier canadien. Il jure alors de trouver des réponses tout en gardant son côté borné en ne voulant plus vraiment traité avec son peuple qui a préféré lui tourner le dos…. La rancune est forte chez lui.

Aaron débarque à Europolis alors en plein essor. La société dans laquelle il se trouve ouvrant un bureau là-bas. BioTech va alors spécialiser le bureau d’Europolis dans la recherche et développement et devient BioTech Marine. De sa connaissance du monde sous-marin, il va en faire une force et devient Directeur du bureau d’Europolis. Il lance diverses expéditions dans les mers et océans, souvent présent pour garder un contact avec son véritable monde.

Aaron fait des recherches dans les ruines de l’Atlantide afin de récolter des réponses, il va se recueillir sur la tombe de sa soeur, quand bien même il n’a pas retrouvé son corps, puis vers son ancien frère d’armes, il décide cependant de récupérer son Trident, symbole d’un peuple errant qui ne semble pas pouvoir retrouver son orgueil. À Europolis, Aaron développe le bureau qui devient une véritable ruche et avec le remède miracle, des technologies inédites sont mises sur pied quand bien même le taux d’échec est important mais Aaron s’en fiche, les humains et cobayes ne sont que des pions sacrifiables.

Bien établis, il commence à s’intéresser à récupérer des pièces de l’Atlantide. Entre temps, Aaron décide de replonger dans son passé, retrouver des traces de ses frères et sœurs quand bien même il a toujours du mal à pardonner. Mais l’appel de l’Océan gronde en lui et ce besoin impérieux, il le sait, ne peut être contenu. Il lui faut donc trouver des réponses, se rappelant les dernières paroles du Héraut d’Écumes ‘Il y a un traître chez nous…”

Aaron regarde avec un certain amusement les développements qu'Europolis subit, il ordonne la construction du Labo Moreau dans les vestiges de l'Afrique.

Salut ! Moi c'est Julien mais appelez moi votre pseudo. J'ai connu le forum via depuis mon arrivée ici dès le début et je pense que ce forum est toujours une tuerie !.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

La vie ne fait pas de cadeaux, même à moi. Debout devant la baie de mon bureau qui surplombe Europolis, je regardai avec une certaine amertume les flots parasites de la ruche bourdonnante, mes yeux se mirent à se rivés vers l’horizon, rêvant de ma vie de naguère et un lourd soupir accompagna mes pensés. De mon passé, il y avait des moments somptueux, emplit d’orgueil de ce que j’étais mais aussi la colère de ce que l’on m’avait dépossédé et la tristesse de ce que j’avais perdu.
J’ai été héritier, prétorien, sénateur… Meurtrier, paria. La colère arrive et le verre de bourbon déjà bien vide se broie sous mes doigts, le verre s’émiette en une multitudes de fragments reflétant un temps les rayons du soleil. Je grogne, je n’arrive pas à penser à ce que j’ai été alors, trop de rancune, mes frères pouvaient bien tomber un par un après m’avoir accusé d’avoir tué une compatriote. Mais malgré moi, malgré cet arrière goût de trahison que j’avais pour eux, j’ai assisté à la chute de l’Atlantide, mettant ma rancoeur de côté. Mais cela n’avait servi à rien, j’avais assisté à la destruction de ce qui m’était important et que j’avais pourtant dû quitter. En fait, en y réfléchissant bien, j’étais peut-être plus égoïste qu’autre chose, j’avais voulu être indifférent à ceux qui m’avais tourné le dos et pourtant je n’avais pas hésité à les aider et après ça, j’aurais dû éprouver de la haine pour les humains et pourtant… Non, pas de la haine, de la pitié et un sentiment de vengeance pour ceux qui étaient à la tête des nations.

Mais qu’est-ce que je pouvais bien y faire ? Réduit à néant, le peuple atlante avait connu une diaspora, il n’y avait plus d’unité, des clochards des océans. Pourtant, un petit ange venait parfois gratter dans ma tête, me disant que j’avais un rôle à jouer, retrouver, unifier les miens… Mais le démon lui me disait à quoi bon ? Quand bien même la catastrophe avait fracturé mon peuple, je doutais qu’on m’accueille à bras ouverts, car après tout, j’étais un meurtrier.
Et pourtant, en ce moment, l’ange me séduisait de plus en plus. Je sentais l’appel de l’océan, cette envie de renouer avec mes frères et sœurs, retrouver un semblant de ma vie d’avant et puis il y avait beaucoup trop de questions en suspens.
Qui avait tué cette Atlante ? Je n’arrivais pas à croire que j’avais un ennemi, impossible. Ce n’était pas orgueilleux de prétendre que j’étais aimé. Un rival de mon père ? Héritier de Sénateur, ma charge était toute trouvée et si ce n’était pas moi, ma soeur aurait prit la relève alors non, ce n’était pas une querelle politique et ce n’était certainement pas ma soeur qui avait intriguée pour ma place. À son souvenir, mon cœur se déchire, par les dieux, que j’aimerais pouvoir la serrer à nouveau dans mes bras, la savoir en vie, mais je n’avais guère d’espoir à ce sujet.
Un Atlante aigri de mon rayonnement ? Non, je ne pouvais y croire non plus alors peut-être que c’était juste un regrettable accident lors d’une soirée trop festive ? Si c’était le cas, j’avais eu affaire à un lâche qui n’assumait pas ses actes et c’était encore plus rageant.

Il y avait aussi les derniers mots du Héraut d’Écumes qui me hantait… Un traître… Comment était-ce possible ? Comment un Atlante pouvait vouloir l’ouverture des Portes du Tartare ? Seul un fou pouvait s’imaginer en tirer quelque chose sinon la dévastation. Ce souvenir me rongeait et me conduisait à en savoir plus, bien plus que de laisser mon peuple se débrouiller. Oui, j’avais certainement un rôle à jouer, mais je n’étais pas totalement décidé. On verra avec le temps.
Me relevant, je commence à marcher vers l’aquarium qui prenait tout le mur, Europolis pouvait certainement m’aider dans mes recherches, il y avait ici un vivier incroyable à mon sens de possibilités et de retrouvailles, comme si la ville cristallisait tous les problèmes et les solutions de ce monde. Cette ville, je commençais à la connaître comme ma poche, il faut dire que j’ai eu le droit au rayonnement de ma vie sur terre avec elle.

Cela faisait maintenant cinq ans que j’étais ici, débarqué dans un bureau avec les quelques membres américains. Nous n’avions pas grand chose, BioTech n’était pas la plus grande entreprise dans le domaine, en cause, la Guerre Civile Américaine qui jouait sur les chiffres et le manque d’imagination des actionnaires. J’avais apporté des choses, me sentant parfois traître à mon propre peuple en offrant les richesses des océans. Mais on m’avait déclaré banni et il fallait bien vivre non ? Je n’aurais jamais accepté d’être un simple vagabond puant, non, dès le début, je voulais vivre, me venger dans la réussite. Au début, BioTech se bornait à des recherches sur la santé, ce genre de chose, mais très vite, j’ai proposé d’autres recherches, ce fut difficile, mais la torpille Xiphia Gladius fit que des yeux plus gourmands, intéressés et surtout avec de l’argent, s'intéressèrent à nous. Le développement des armes est un Eldorado pour n’importe qui, les humains sont prompt à s’entretuer. Il y a eu aussi le Baume Thiape, offrant des capacités de soin aux graves brûlures, idéal pour les combattants, le Kevlar Dunkleosteus, capable d’absorber sur toute la surface du kevlar la force cinétique de la balle, elle permet de ne pas tomber sous l’impact et donc de poursuivre plus efficacement le combat. Il y avait bien d’autres choses, toutes sortie de mon crâne, de mes connaissances.
Oui, je n’étais pas fier de ça, et maintenant, cela me rongeait lentement. Mais je n’étais pas un amoureux des humains, non, c’était le contraire à vrai dire. Ils étaient une maladie qui ne s’occupait guère de s’attarder sur les merveilles que la Terre pouvait offrir et détruisant ce qu’ils ne comprenaient pas, l’Atlantide en fut la preuve vivante.

Il était clair qu’il fallait agir, si mon peuple était dans l’incapacité de le faire, moi, j’allais m’en charger, plus l’Appel de l’Océan venait à moi, et plus j’avais ce désir de montrer aux hommes qu’il était temps d’affronter la colère de la nature et j’allais l’y aider, mon poste me permettait de réaliser quelque chose, mais je devais être adroit.

Ma célébrité

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Brad Pitt <span class="Gp_Trident"> ♠ <a href="/u41"><span class="Gp_Trident">Aaron Lovecraft</span></a></span>

Mon métier officiel

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Directeur de la branche d'explorations et développement au sein de BioTech Marine.  <span class="Gp_Trident"> ♠ <a href="/u41"><span class="Gp_Trident">Aaron Lovecraft</span></a></span>

Mon métier officieux

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Mon Alias

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Mon Groupe

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