Notre amie naît dans une jolie maison à Tel Aviv et elle sera la dernière enfant d'une série de cinq. La guerre n'a pas encore commencée et les Becker profitent de leur richesse.Sa mère est femme au foyer pour mieux s'occuper de sa marmaille tandis que son père possède plusieurs cliniques privées de chirurgie plastique, esthétique et orthopédique dans l'ensemble du pays. Il rêve de s'étendre à l'étranger mais pour l'instant, sa renommée ne dépasse pas les frontières d'Israël et il préfère attendre la bonne opportunité pour se lancer dans ce projet.

Direction Europolis pour la famille Becker. En neuf ans, le patriarche a réussi à se faire des relations et une excellente connaissance se propose d'être son associé pour ouvrir une clinique en Europe. Jack Hardin, chirurgien anglais émérite et ancien grand médecin militaire se lance donc dans les affaires. Officiellement cette fois. Les guerres font des blessés, Samuel Becker et lui on su mettre à profit leurs dons en médecine pour s'enrichir sur les souffrances d'autrui. Les querelles sont derrières à présent ce qui leur permet de s'offrir une clinique privée en Europe. Talya ne voit presque plus son père. Lui qui prenait du temps pour sa famille en Israël semble à présent trop prit par son travail. Les week-ends familiaux se font rares ou alors toujours en compagnie de partenaires d'affaires de Samuel. Judith Becker ne s'en plaint guère, heureuse du luxe dans lequel elle vie.

La fratrie Becker, jusqu'alors scolarisée dans des écoles de quartier est envoyée dans un pensionnat pour jeunes gens de bonne famille. Si certains apprécient de pouvoir vivre loin de la maison familiale, d'autres, comme Talya, voit cet acte comme une forme d'abandon. Leurs parents préfèrent s'amuser avec leur argent et amis fortunés plutôt que de s'occuper d'eux. Il est évident que plus aucun d'entre eux ne se soucient d'eux. Avoir une des meilleures éducations qu'il puisse exister? Une excuse grotesque!

Son frère aîné, marié depuis un certain temps,est poursuivi par sa femme en justice pour violences conjugales. Talya ne veut pas y croire. Elle est encore pleine de naïveté et ne veut remettre en question l'intégrité de quelqu'un de sa famille. Sa belle-sœur ne cherche qu'à faire parler d'elle et semer la pagaille! C'est une évidence! L'affaire se solde par un simple divorce, la plainte est retirée. Toutefois, cette histoire perturbe assez notre demoiselle qui voit ses excellentes notes chuter.

Les Becker annoncent leur séparation. Si le père était infidèle, que sa femme s'amuse avec son associé Hardin semble moins acceptable. Talya ne sait à qui en vouloir mais une profonde colère l'habite.Quand son lycée se termine, elle décide de repartir en Israël où elle vivra avec une de ses tantes.

Talya fait son service militaire. Si elle se savait sportive, l'armée lui révèle qu'elle est aussi une excellente combattante.Elle intègre une unité et se plaît à servir son pays de naissance. L'ordre lui plaît et être considérée comme un soldat émérite la gonfle d’orgueil. Les histoires familiales sont loin d'elle à présent ce qui lui allège l'esprit même si elle a toujours des nouvelles de ses parents et de sa fratrie évidemment. Notre amie quittera toutefois les militaires suite à un accident survenu en pleine mission de sauvetage.Elle se prend un éclat de balle dans l’œil droit. Même si sa vision est préservée, elle est atténuée et Talya préfère voir ce fâcheux incident comme un signe du destin lui affirmant qu'il est temps de redevenir une civil..

Revenir à Europolis? Talya n'a guère envie de rejoindre ses proches. Notre jeune femme se lancera dans des études de droit à Acropolis, utilisant une partie de ses économies pour se les financer mais aussi l'héritage que sa mère lui a laissé deux ans plus tôt en succombant à la Grippe.

Notre jeune femme n'est pas l'élève la plus brillante de sa promotion. Elle n'est pas mauvaise mais reste plutôt moyenne. Les cours lui plaisent mais l'action lui manque et ses entraînements en salle de sport lui semblent fades...Cette même année et lors d'une soirée arrosée, Talya se fait abuser par un camarade. Elle portera plainte.

Le procès ne donne pas raison à notre amie qui voit là une profonde injustice. La famille de son agresseur est influente,elle ne l'ignore pas puisque celle-ci lui a proposé nombre de fois de l'argent pour qu'elle retire sa plainte. Talya est répugnée d'autant que quelques recherches lui ont apprit que son assaillant et ses proches trempent dans de nombreux délits et crimes. Les pots de vin auprès des juges et jurés doivent évidemment les rendre innocents aux yeux de la justice.

Talya quitte la faculté. Elle n'aura pas réussi à devenir avocate comme elle le désirait. Son bachelor en droit lui permet toutefois d'intégrer un cabinet d'avocats, plus ou moins réputés, comme assistante juridique.

Les injustices l’écœurent de plus en plus. Notre amie fini par se dire que cette ville manque d'une personne pour se défaire des prédateurs notamment sexuels. Un soir, elle se débarrasse d'un ignoble proxénète. Elle se sent alors utile. Voilà que naît Utopia.

Salut ! Moi c'est mais appelez moi Argimpasa. J'ai connu le forum via PRD et je pense que je vais m'amuser ici.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

Je ne suis pas douée pour raconter des histoires sur moi. Certains adorent...Narcissiques, ils passeraient des heures entières à vous narrer des exploits qui n'ont d'intérêts que pour eux. Je ne vous dis point que mon existence est des plus ennuyantes, vous vous amuserez plus en écoutant la mienne que celle de votre meilleur(e) ami(e) vous parlant de sa fabuleuse soirée avec sa dernière conquête. Mon exotisme devrait vous plaire même si ses immenses mégalopoles tendent à tous nous rendre identiques. Plus personne ne se soucie réellement de vos origines ou alors mon accent ne soulève plus d'intérêt. Il s'est peut-être atténué...Cela fait bien des années que je n'ai pas remis le pied en Israël. Oui, j'en suis originaire. De Tel Aviv plus exactement. Je suis la dernière d'une fratrie de cinq enfants. J'ai douze ans de différence avec l'aîné et seulement une année avec ma sœur. Nous étions tous assez proches. Notre mère, qui s'occupait chaque jours de nous du matin jusqu'au soir. Un choix de sa part, n'allez pas croire que mon père lui imposait quoi que ce soit. Malgré sa douceur, personne n'ennuyait ma génitrice, même pas nous. Elle était bien plus sévère que son mari même si je soupçonne à présent qu'il tentait juste de lui laisser le mauvais rôle.

Et en parlant d'être du côté obscur...Lorsque les tensions ont enfin éclatées,nous ne manquons de rien. Evidemment, si notre richesse n'était plus la même, nous avions le droit à des repas réguliers contrairement à d'autres enfants que je plains à présent. Il faut dire qu'avec le recul, j'ai compris que mon patriarche n'utilisait pas de l'argent mis de côté pendant des années et ne recevait aucune prime de l'Etat, comme il aimait nous le dire, pour remercier toute l'aide qu'il apportait à ceux dans la misère. Ses cliniques privées, mises à disposition pour la communauté par le gouvernement, l'aide dans ses commerces. Surfacturation d'actes médicaux et autres trafics lui permirent de ne pas tomber dans la misère. Je ne sais réellement où il rencontra Hardin, chirurgien militaire anglais venu aider les souffrants d'Israël mais ce fut avec lui qu'il construisit un centre de soin à Europolis. D'abord simple hôpital pour l'ensemble de la population européenne, il devint privé et spécialisé en chirurgie esthétique quand un calme, relatif, revint sur cette contrée si loin de ma terre de naissance. Je suppose que mon patriarche continua à profiter de la maladie et la misère de certains pour continuer à s'enrichir. Je ne lui ai jamais posé la question, nos relations sont à présent assez tendues.

D'ailleurs, la tension entre mes parents et moi commença quand on nous envoya dans un de ses pensionnats pour enfants encore assez riches. À la campagne, évidemment...Pour nous isoler de la civilisation. On nous affirma que c'était pour notre bien et notre sécurité mais je pense qu'on se débarrassa surtout de nous. Ma mère, se moquant sûrement d'où venait l'argent que mon géniteur ramenait, adora l'Europe. Le temps lui semblait moins figé et comme dans toutes guerres, les riches n'aiment pas renoncer à leurs petits conforts et soirées entre eux. Ma fratrie et moi étions donc loin de ces divertissements, nous ne revenions que pendant les vacances d'été. J'étais une élève des plus studieuses. Cependant mes notes chutèrent vers mes treize ans quand mon frère aîné, marié depuis peu d'années, se retrouva accusé de violences conjugales. Sa femme n'était sûrement pas une menteuse désirant de l'argent mais je le cru à cette époque. Je m'en dégoûte presque. Il y'avait nombre de signes montrant que ma belle sœur était franche mais une femme battue surtout sans fortune derrière elle pour la soutenir est souvent peu crédible n'est-ce pas? L'affaire fut rapidement réglée et le calme revint.

Mes parents, comme nous nous y attendions divorcèrent. Nous nous doutions tous qu'ils finiraient par se séparer. Nourrissant une profonde colère envers eux, je repartie en Israël à l'âge de dix huit ans pour entrer dans l'armée. J'ai toujours apprécié l'ordre et ne sachant que faire d'études, je préférais me sacrifier pour ma patrie que de perdre mon temps dans une profession qui ne me plairait guère. Excellent soldat, on m'intégra à une unité œuvrant sur le terrain plutôt que de me mettre à ses ridicules tâches administratives presque toutes occupées par la gente féminine. J'étais parfaite, une des meilleures et je restais cinq ans à mon poste avant l'incident. Je pris un éclat de balle dans l’œil droit alors que nous devions protéger un convois de civil à regagner la ville. Si je vois encore, mon acuité visuelle est à présent réduite et je du quitter la milice à ma plus grande peine.

Décidée à continuer de faire régner la justice et de défendre la veuve et l'orphelin, je rejoins l'université d'Acropolis pour devenir avocate. L'action me manquant, je ne réussis pas à devenir une des meilleures de ma promotion. M'intégrer? Je su rapidement le faire, côtoyant nombres d'étudiants et les suivant en soirée. Sûrement aurais-je du m'en abstenir...Je ne rentrerais pas dans les détails pour assouvir votre curiosité déplacée mais un de mes camarades profita d'un moment de faiblesse pour s'amuser avec ma personne. Je portais plainte sans recevoir de réels soutiens de ma famille qui préféra ne rien entendre ou me traiter comme si j'étais la coupable. Je l'entendis souvent, de nombre de personnes de mon entourage que j'étais la fautive et que n'aurais pas du ennuyer. Le jury d'ailleurs, ne condamna pas mon agresseur qui ne fut jamais puni de ses actes immondes. J'entrepris de me lancer dans des recherches pour trouver d'autres victimes. J'appris que la famille de mon prédateur, ainsi que lui, avait souvent été au tribunal ou dans des mauvaises affaires sans être condamnés. L'argent vous rend puissant n'est-ce pas? Aucunes autres demoiselles ne voulu venir porter plainte à plusieurs et j'abandonnais l'idée de le faire.

Mon dégoût et ma colère me firent sombrer dans une profonde dépression et j'abandonnais mes études pour devenir juriste dans un cabinet d'avocat plus ou moins réputés. Nous ne traitions que des affaires peu importantes et surtout liés à l'administration jusqu'à l'arrivé d'un nouveau collaborateur plein d'ambition. Dans une mégalopole, mieux vaut élargir ses horizons pour réussir. Mes patrons se mirent à s'occuper de victimes d'agressions diverses...et je remarquais alors que beaucoup de proies aux prédateurs sexuelles n'obtenait jamais leur du. Comme cette petite prostituée de tout juste vingt ans qui ne réussi à réellement se défaire de son proxénète et ses violences. Elle fut retrouvée morte peu de temps après que la sentence, ne condamnant pas son bourreau, fut donné. Et, d'après cette police pleine de vice, on ne pu lié ce décès à celui qu'elle avait accusé. Je ne sais pas ce qui me pris le soir de l'annonce de ce tragique accident mais je me rendis dans le bar où le monstre avait décidé de faire son QG. Je cherchais simplement une erreur de sa part mais, lorsque je le vis attraper une de ses "employées" pour la violenter, je rabattais ma capuche, enfilais mes gants pour aider la gosse. Sauf que mes mains serrèrent sa gorge de vermine trop longtemps. Encore quelques années avant, j'aurais cru que pareil acte me choquerait mais je fus heureuse de le voir loin de nous à présent et hors d'état de nuire. Cette nuit Utopia naquit. Et elle arpente presque chaque soir les rues de la ville pour faire justice, utilisant souvent les informations apprises grâce à son métier de juriste pour se débarrasser des prédateurs sexuels. Tous? Elle ne peut le faire à son plus grand malheur. Alors elle traque les plus répugnants. Ceux qui, fortuné(e)s, pensent être intouchables. Ces monstres qui derrière les murs profitent encore des femmes en dépit de cette égalité si durement acquise. Ces parasites qui ternissent notre société, crachant sur ses progrès et empêchant son avancée.

Ma célébrité

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Golshifteh Farahani  <span class= "Gp_Heroes">  ♥  <a href="/u13"><span class= "Gp_Heroes">Talya Becker</span></a></span>

Mon métier officiel

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Juriste <span class= "Gp_Heroes"> ♥  <a href="/u13"><span class= "Gp_Heroes">Talya Becker</span></a></span>

Mon métier officieux

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Justicière <span class= "Gp_Heroes">  ♥  <a href="/u13"><span class= "Gp_Heroes">Utopia</span></a></span>

Mon Alias

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Utopia <span class= "Gp_Heroes">  ♥  <a href="/u13"><span class= "Gp_Heroes">Talya Becker</span></a></span> (<a href="Ne rien mettre ici. L ajout se fera par les modos du forum">Avis de recherche</a></span>

Mon Groupe

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