Naissance en Sicile, à Taormine.

12 ans. Putsch au sein de la Cosa Nostra, toute sa famille meurt (du moins c’est ce qu’elle pense). Elle est exilée dans un autre pays.

14 ans. Elle rencontre une bande de jeunes orphelins avec qui elle se lie pour survivre. Après quelque temps, ils la suivent dans sa quête de vengeance, touchés par son histoire.

17 ans. Retour en Italie, elle retrouve son oncle qu’elle pensait mort avec les autres et entame sa quête contre les putschistes.

19 ans. Meurtre du Don Tizio, le traître putschiste, entrée officielle dans la mafia en tant que Femme d’honneur.

27 ans. Don Di Marzo, son oncle, l’envoie à Europolis pour découvrir ce qu’il s’y trame. Suite à son rapport, il envoie deux hommes d’honneur la soutenir avec un ordre d’exécution.

29 ans. Mariage avec Raffael Leonetti, Don d’Europolis.

30 ans. Naissance des jumeaux, affaiblie par la grossesse et l’accouchement, elle est forcée de rester alitée quelque temps.

32 ans. Naissance du troisième, suite à de nombreuses complications, elle se fait stériliser à la demande de son mari. En cadeau, il lui offre tout un quartier, le Casino Royal qu’elle s’accapare doucement, mais sûrement.

41 ans. Apparition du Vampyr, son mari le sous-estime, il finira en taule avec une quantité non-négligeable de leurs Hommes d’honneur. Les 2 Consiglieres s’associent pour remplacer le Don, en attendant que ce dernier sorte de prison.

43 ans. Elle réunit les mafias contre le Vampyr, une embuscade finement mise en place verra enfin la chute de ce dernier. Les mafias retournent à leurs affaires dans leurs quartiers.

44 ans. Une nouvelle traque commence, pour empêcher un putsch au sein de la cosa nostra suite à l’absence du Don véritable, le poste est convoité par d’autres qui souhaitent détrôner les Leonetti.

Salut ! Moi c'est Sophie. mais appelez moi la même. J'ai connu le forum via toujours le même et je pense que on travaille trop dur.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

Une naissance en plein été, unique enfant de Alcide et Rosa Di Marzo. Petite fille d’un Sotto-capo de Sicile, un diamant qu’il surprotégeait tant il était fou de l’enfant qui lui rappelait tant sa soeur disparue. Enfant choyée à l’éducation stricte, la petite Demetria s’épanouit dans la ville de Taormine, en Sicile. Son père est souvent absent, sa mère l’aime et l’élève, s’assure que sa fille soit bonne élève. Une enfance heureuse, dans une ville paradisiaque, choyée par une famille bien plus grande qu’on ne se l’imagine. La notion de famille est profondément ancré en Demetria, elle n’aime rien de plus que lorsqu’elle se réunit, tous les dimanche après la messe. Si elle sait ne pas avoir de lien de sang avec la plupart, ils sont tous ses oncles, ses tantes, ses cousins et elle n’a jamais ressentie l’absence d’un frère ou d’une soeur. Elle se souvient des longues conversations avec son grand-père, elle boit ses paroles et lui obéit. Il ne faut pas raconter ce qu’il se passe entre eux, jamais, et à l’école, ils sont un petit groupe d’élèves fermés, tous des enfants de la famille et tous témoins de certaines choses. Ils se suffisent à eux-mêmes, des amis fidèles et loyaux.

La première ombre à ce tableau parfait, à sa vie, apparaît quand elle a 12 ans. Son père rentre à la maison avec plusieurs blessures, dû à des balles. Pris dans une fusillade, Rosa le soigne et le lendemain, à l’école, elle apprend que d’autres de ses oncles ont été touchés. La situation est de plus en plus tendue, mais elle n’arrive pas à découvrir ce qu’il se passe. Jusqu’à ce qu’ils viennent à la maison, lors d’une habituelle réunion de famille, la fusillade a éclaté, touchant femmes et enfants, dont elle. Demetria reçoit une balle dans le bras droit. C’est un carnage, un putsch. Son père arrive à la mettre à l’abri, mais Rosa meurt, criblée de balles, son grand-père ne sera pas plus chanceux. Son père tire sur tout le monde, la gamine sous le bras, mais alors qu’ils tentent de s’échapper, un homme les intercepte. La jeune fille n’oubliera jamais ce regard, ni ses paroles. “Rend-toi ou meurs.” Elle sait déjà ce que répondra son père, il ne se rend pas. Sous ses yeux, son père est exécuté, comme tous les autres. Les enfants, seuls survivants sont entourés des hommes, des traîtres.

Toutes les nuits, elle est tourmentée par cette scène sanglante, par l’assassinat de sa famille, l’exécution des hommes de la Cosa Nostra, par d’autres. Le Don est remplacé par un autre, le commanditaire du putsch. Quelques jours plus tard, elle et ses cousin(e)s sont envoyés ailleurs, éparpillés, exilés. Demetria se retrouve orpheline, dans un pays étranger. Le commencement de la fin, dès cet instant, elle s’est juré de venger sa famille. Seule, elle doit se battre pour survivre, pour ne pas devenir la victime du premier venu, ni mourir de faim. Elle apprend à se battre à la dure, parce que sa vie en dépend et une vendetta à mener. Mais ce qui la sauve vraiment, c’est un groupe de jeunes, comme elle, des orphelins qui ont décidé de se serrer les coudes plutôt que de se péter les rotules pour un morceau de pain. Ils la trouvent blessée dans le caniveau et la recueillent, pour la première fois depuis des mois, elle retrouve un peu la notion de famille grâce à eux. Ils s’entraident, loin de faire régner leur loi, ils ne se laissent pas faire pour autant. Une petite bande sans prétentions, si ce n’est survivre, ils se sauvent mutuellement les fesses.

Hors, elle a un but supplémentaire, pourtant, sans l’avoir véritablement prémédité, ils s’allient tous à elle lorsqu’ils apprennent son histoire, sa quête. Ils deviennent sa famille, même s’ils ne sont pas tous italiens, elle prend les commandes de la bande qui commence à chercher le moyen de voyager jusqu’en italie. Ils sont ralentis, par les guerres et les catastrophes naturelles, les moyens de transport entre pays sont beaucoup moins accessible, seuls quelques privilégiés peuvent prendre l’avion ou le bateau. Finalement, ils décident de faire le voyage à pied, plus long, mais moins cher et sans doute moins risqué qu’un voyage en clandestinité. Ils se sont lourdement trompé et ont perdu 3 camarades en route, faute de vivres ou de confrontations mortelles.

Toutefois, leur persévérance fut payante quand ils arrivent à la frontière italienne en 2023, jusqu’en Sicile, berceau de la Cosa Nostra. Elle a 17 ans et a bien changé, jeune fille aux formes voluptueuses, cheveux décolorés, personne ne la reconnaît, mais elle reconnait ses ennemis. L’envie irrépressible de tous les abattre est incontrôlable, mais ses amis la convainquent que foncer tête baissée signerait la mort d’eux tous. Sans eux, elle serait morte, avec eux, elle doit y réfléchir à deux fois pour ne pas avoir leur mort sur la conscience. Vu les sacrifices qu’ils consentent pour l’aider, elle leur doit bien d’apprendre la patience.

Cette patience lui est bénéfique, elle lui permet de surveiller ses ennemis et mieux analyser la situation. Elle apprend à connaître ses ennemis, à chercher leur point faible autant que l’inverse. Ils observent avec prudence, mènent leur enquête et se font des comptes-rendus dans leur planque. En parallèle, Demetria cherche des alliés, anciens comme nouveaux, trop consciente qu’à 5, ils n’arriveront jamais à faire tomber les traîtres. Et elle en trouve, certains n’ont pas attendus qu’elle revienne pour se rebiffer, le plus difficile est de les convaincre qu’elle sera utile. Quand bien même elle est de la famille, elle est devenue qu’une pièce rapportée. Une femme qui plus est.

La jeune fille fait ses preuves, elle ne fait pas usage de violence, mais d’une ruse à toute épreuve. Elle monte ses ennemis contre eux-mêmes, disposant ci et là le doute dans leur esprit déjà paranoïaque. Ca sert bien les intérêts des loyalistes, dont elle rencontre enfin le Don et le reconnaît sans difficulté, le frère de son père, son oncle lié par le sang, bien entendu, il la reconnaît également et sont heureux de se retrouver. Son oncle, Asciano, est paraplégique depuis le putsch, mais ça ne l’a pas empêché de mener la vendetta, un trait de caractère similaire chez les Di Marzo. Elle lui parle de tout, de ses 5 années d’errance dans les rues, survivre et sa rencontre avec sa “famille”. Ce dernier point semble le déranger, elle sait pourquoi, on ne parle pas de famille si ces derniers ne sont pas italiens, mais qu’importe, ils sont sa famille. Asciano entend désormais la protéger, mais elle ne l’entend pas de cette oreille, compte bien poursuivre sa vengeance, avec ou sans son accord. Etant donné qu’il veut autant qu’elle se venger, il fut bien en peine de tenter de la dissuader.

Son oncle ne peut accepter les amis de Demetria au sein de la “famille”, elle le comprend parfaitement, donc elle poursuit sa vendetta de son côté, en collaboration avec les loyalistes. Son nom et son retour commencent à se répandre au sein des putschistes, peur de rien, le Don Tizio l’invite même à dîner, apparemment curieux du retour d’une exilée. Elle sait qu’il veut la tuer, pourtant, elle s’y rend. Il se montre d’une galanterie admirable, l’accueille comme une soeur, toujours méfiante, elle l’écoute en imaginant multiples scénarios sur la façon dont il tentera de la tuer. Contre toute attente, il lui propose un mariage. Ce qu’elle refuse bien évidemment, il choisit de la séquestrer jusqu’à ce qu’elle accepte. Son accord est primordial, il sait que Don Di Mazo prépare sa vengeance, elle lui sert d’otage, de sécurité, certain que son oncle ne tentera rien tant qu’elle se trouve entre ses mains.

Il la torture pour obtenir ce qu’il veut, elle se rend compte qu’il n’est pas sain d’esprit. Il massacre le premier qu’il pense lui être infidèle, sans sommation. Malgré les tortures qu’elle subit, elle en profite pour obtenir un maximum d’informations sur son ennemi, son royaume se fissure. Elle espère que son oncle agira, au lieu d’espérer que ce salopard la libère, en vain. C’est sans compter sur les amis de Demetria. 5 seulement, mais des acharnés. Ils font pour elle, ce qu’elle ferait pour eux, ils lancent l’offensive sur la maison du Don où elle est vit un calvaire depuis 2 semaines. Ils la libèrent, mais ils perdent Théo et Amélia dans la fusillade.

Alors la guerre commence. Pour détrôner l’usurpateur. Un Sicilien certes, mais qui déroge à leurs traditions. Un fou. Demetria se rétablit dans la planque de sa famille plutôt que dans la demeure de son oncle, à l’heure actuelle, ils sont les seuls en qui elle a confiance. Les seuls à qui elle confierait sa vie. Les règlements de comptes font la une des journaux pendant des mois, les loyalistes changent de planques régulièrement ou récupère leur territoire petit à petit. Dès qu’elle est remise sur pied, elle se joint à eux. Pour avoir été confronté au Don Tizio, elle pense savoir comment le renverser. Elle prend contact avec ses fidèles, elle leur offre plus et mieux avec l’accord de son oncle Di Mazo. Au fur et à mesure, les rangs des putschistes se vident et les loyalistes prennent de plus en plus de pouvoir sur le territoire italien.

Demetria n’a encore tué personne, il faut dire qu’elle est plus douée pour fomenter que pour massacrer. Mais le jour où ils mettent la main sur le Don Tizio, ses mains deviennent sales. Dans sa maison, celle-là même où il avait pris son temps pour la torturer. Son oncle avait ordonné que personne ne touche au Don, sauf sa nièce. Ils s’étaient mis d’accord, Tizio est à elle et personne d’autre. Les putschistes sont tombés, elle se retrouve en compagnie de sa famille, diminuée au nombre de 3, elle comprit, et du Don Tizio. Prisonnier, fou jusqu’au bout, il jure de poursuivre son oeuvre sur sa personne, remplir son corps de cicatrices, de la défigurer. A chaque mot qui sort de ses lèvres, elle le met en oeuvre. Elle pense à sa mère, son père, son grand-père, tous les enfants exilés, son propre enfer. Ca prend des jours, la finalité, c’est qu’il meurt et qu’elle en ressort changée avec la tête du traître entre les mains, elle le livre à son oncle.

Le pouvoir sur l’Italie lui revient enfin. Dans cette vengeance, Demetria y a perdu son coeur. Cette guerre l’a brisé. Angela, Barabas et elle se disent au revoir, mais ils restent en contact, ils seront éternellement sa famille. Son oncle a eu la générosité de les couvrir d’argent, de quoi couvrir leurs dépenses pour des années. Elle reste auprès de lui, se jure d’être une membre à part entière de la Cosa nostra, de reprendre le flambeau de feus son grand-père et son père. D’ordinaire, les femmes ne sont pas admises, pas autrement que par leur alliance avec leur mari ou par les liens de sang, mais elle s’est battu avec eux, si ce n’est physiquement, sa ruse en a bluffé plus d’un, en plus d’avoir tué le traître. Elle passe les rites d’initiation et prête serment, en sus de jurer silence, il lui est demandé de commettre un meurtre, commandité par le Don Di Marzo. Un ordre qu’elle exécute sans broncher. Le soir même, son entrée dans la mafia est fêtée comme il se doit. Son oncle s’inquiète pour elle, ils ont une conversation au cours de laquelle elle admet être changée par ces années d’épreuves.

Après quoi, la Coupole, que son oncle a ré-instauré, décide que tous les putschistes, même ceux qui ont retournés leur veste, soient exécutés. Pour l’exemple. Elle exécute les ordres en compagnie des Hommes d’honneur. Elle s’entend bien avec certains, d’autres ne  l’acceptent pas en tant que Femme d’honneur, elle s’applique à faire régner le respect entre eux. Ne serait-ce que pour ne pas être emmerdé par ces derniers. Elle sait, que ce sera un combat à mener sans arrêt et ça l’importe peu, Demetria y prend même goût. Ses mains sont plus souvent sales que propres, elle devient douée pour soutirer les informations, ayant eu un bon professeur, aussi court la formation fut-elle. Et c’est ainsi qu’elle se fait une réputation, une interrogatrice hors pair, sans coeur, capable de soutirer toutes les informations nécessaire. Elle ne cesse d’agrandir son catalogue d’idées à chaque victime entre ses mains, certains meurt, elle sait qu’elle ne doit pas renouveler l’expérience, d’autres survivent. Elle apprend ainsi, les meilleures techniques de tortures.

Son oncle l’envoie à Europolis, apparemment ils feraient face à quelques ennuis là bas et il ne souhaite pas que le putsch de Sicile se reproduise, nulle part ailleurs. Elle change de pays, s’y installe temporairement et rencontre le Don Calabria, il ne lui fait pas forte impression, il paraît effacé, beaucoup moins charismatique que son fils, dont elle se méfie de prime abord. La Cosa nostra est installée ici depuis les balbutiements d’Europolis, 10 ans plus tôt, elle s’efforce de se glisser dans chaque institution de la capitale, mais quelque chose les réfrène. Chaque fois qu’elle découvre quelque chose, elle en parle à son oncle qui lui fait part de son expertise. Ils comprennent que quelqu’un met un frein à leurs manigances, il ne lui reste plus qu’à découvrir qui. L’idée n’étant pas de torturer tout le monde, elle doit trouver des pistes, mener une enquête et pour ce faire, son oncle lui envoie du renfort.

Bien entendu, les soupçons des Calabria s’éveillent, c’est une course contre la montre qui se joue. Avec l’aide de Raffael et Valente, ils découvrent qu’une alliance avec les Russes se fomente dans leur dos. Dangereux, contre nature, ces derniers sont loin d’avoir autant de scrupules que la Cosa nostra. Ils découvrent que les Italiens sont déjà en train de constituer un réseau de proxénétisme, strictement interdit, en sus de fournir des enfants orphelins aux Russes pour leur pornographie pédophile. Le trio décide d’agir, Demetria est persuadée que ça ne vient pas du Don, mais de son fils et décide de le cuisiner. Sans mauvais jeu de mots. Croyez bien que quiconque se voit amputer d’un doigt pour voir un chien le bouffer, ça en résout plus d’un à parler. Mais avec le fils Calabria, elle a dû le forcer à avaler ses propres doigts avant qu’il se mette à parler. Ca n’aura pris que quelques mois pour démanteler l’alliance, Raffael obtient une promotion et devient le Don Leonetti. La Coupole veut qu’elle et Valente restent avec lui et l’aident à installer leur domination à Europolis.

C’est donc à trois qu’ils officient à Europolis, ensemble, ils font régner les traditions de la Cosa nostra et n’acceptent aucune entorse de la part des familles italiennes venus s’y installer. Raffael décide de tous les réunir, afin de se présenter, mais aussi d’imposer le respect. Elle connaissait assez bien Valente, mais Raffael restait un Consigliere de son oncle qu’elle ne côtoyait pas trop. Au fur et à mesure, ils apprennent à se connaître et à se respecter mutuellement, à s’apprécier au-delà d’une simple collaboration. Avec lui, elle sent sa confiance en soi évoluer, il ne juge pas les horreurs dont elle est capable et elle ne juge pas les petites erreurs qu’il commet en tant que nouveau Don. Valente se charge des règlements de comptes, de maintenir les Russes, les Irlandais et cie, en dehors de leur quartier et leur domaine de prédilection. Demetria interroge les premiers idiots qui commettent la bêtise d’outrepasser les règles édictées, ainsi que les ennemis qui ont l’arrogance de sous-estimer la Cosa nostra. Don Leonetti se charge d’étendre leur influence et leurs activités à travers la capitale et au-delà des frontières.

La famille s’étend, les menaces s’intensifient. Il n’a jamais été dit que le crime organisé se déroule en paix, personne n’a le temps de chômer, le trio doit faire preuve de polyvalence pour arriver à leur but. Ils s’entraident, chacun ayant pour l’autre une confiance absolue, ils partagent et retirent un enseignement de l’un et de l’autre. Raffael est doué pour l’économie, elle pour le relationnel et Valente pour coordonner la “famille”, à eux trois, le Don et ses Consiglieres, ils mettent un pied partout à Europolis et ne cessent de s’enrichir et s’agrandir. Les guerres de territoires font rage, ils sont bien décidés à récupérer ce que leurs prédécesseurs ont laissé entre les mains des Russes, Blue Island. Valente lui ramène chaque prisonnier que font ses hommes, elle se fait un plaisir de les faire parler, découvrir les secrets, les tactiques des Russes.

Dans le même temps, Raffael et elle se rapprochent, plus intimement. Ils se complètent, lui, au tempérament si calme et calculateur, elle, au tempérament fougueux et sans pitié. Les opposés s’attirent et cette guerre avec leurs concurrents ne fait que les rapprocher malgré tout. On ne peut pas dire que c’est le coup de foudre, mais ils se marient la même année. Son oncle fait le voyage jusqu’à Europolis pour l’occasion, elle est heureuse de le retrouver et lui est fier de son parcours. La cérémonie n’est pas entachée, elle se passe à merveille et Demetria est heureuse de devenir une femme mariée, à un homme qu’elle aime et réciproquement. Quelques mois plus tard, elle tombe enceinte, la mariée attend des jumeaux, mais sa grossesse est difficile. La guerre doit se poursuivre sans elle, tandis qu’elle se trouve alitée les 4 derniers mois. Une période bien difficile où l’inactivité la rend folle, mais Raffael est malin et lui trouve un professeur avec qui elle apprendra la gestion d’une entreprise.

A la naissance des jumeaux, l’accouchement a duré des heures dû à des complications. Les bébés sont en bonne santé et elle récupérera bien d’après les médecins. Le plus dur est passé. Reste désormais à éduquer les enfants avec son mari. Pas si simple alors que la guerre de territoire se poursuit, mais la Cosa nostra gagne du terrain, avant que leurs concurrents ne perdent tout, elle leur propose un partage des territoires. Leur faire tout perdre serait courir le risque qu’ils reviennent avec le désir de reprendre ce qu’ils ont si durement gagné. Autant profiter de la position de force de la Cosa nostra, tant qu’ils l’ont encore et délimiter les territoires. Ainsi, après de multiples et âpres négociations, les frontières sont établies et la Cosa nostra emporte Blue island. La mafia italienne n’a plus qu’à prendre ses marques dans leurs quartiers.

Demetria tombe de nouveau enceinte, 2 ans après les jumeaux, ce qui éveille l’inquiétude de son mari qui s’imagine déjà les perdre, elle et le bébé. L’avortement n’est pas envisageable pour des catholiques, ils prennent le risque, advienne que pourra. Sans surprise, sa grossesse est difficile, mais encore une fois, elle donne naissance à un troisième enfant. Mais les médecins sont unanimes, elle ne survivrait pas à une troisième grossesse et ils font donc le nécessaire pour que cela n’arrive pas. Homme et père heureux, Raffael lui offre un quartier en expansion, Casino Royal, il ne doute pas qu’elle se complaira dans l’expansion du quartier. Seulement, ils ne sont pas tous sous l’emprise de la Cosa nostra, elle s’applique donc à tous les soumettre et en prendre la tête, rien de plus qu’une bataille de quelques mois. Rien du tout, en comparaison de tout ce qu’ils ont vécu. Certains se montrent plus enclin que d’autres, les plus réfractaires disparaissent et laissent leur place à un Homme d’honneur, d’autres finissent par capituler de peur des représailles, petit à petit, Demetria prend le monopole du quartier et est à la tête d’une holding, Casino Royal devient son Royaume. Un royaume qu’elle mène d’une main de fer, dans un gant de velours.

Actionnaire majoritaire de tout ce qui se trouve dans le quartier, ça lui prend un temps fou de gérer son travail, mais le plus difficile se trouve ailleurs, tous ses associés sont des Hommes d’honneur doté d’une expérience solide pour la plupart, tandis qu’elle n’a que les connaissances théorique suite aux études qu’elle a suivi durant ses grossesses. Dans un monde de grosses brutes, entourée de machos, elle doit sans cesse faire ses preuves, se faire respecter ou les voir se retourner contre elle. Certains s’y sont essayés, ils ne sont plus de ce monde pour en témoigner. Demetria fait preuve d’acharnement et détermination pour se rendre indispensable dans son propre royaume, ce qui prend le pas sur l’éducation de ses enfants. Elle comprend pourquoi les femmes sont rarement prises à partie au sein de la Cosa nostra, elles ne sont pas inutile pour autant puisqu’elles éduquent avec les valeurs de la “famille”, c’est elles qui apprennent les ficelles aux enfants pendant que les époux mettent en oeuvre le crime organisé. Elle manque à tous ses devoirs.

Raffael lui en veut de délaisser les enfants, il ne se doutait pas qu’elle prendrait son rôle avec autant de sérieux en lui offrant un quartier qu’elle n’a de cesse de développer. Pourtant, le Casino Royal est sa drogue, elle est incapable de se passer des décisions à prendre, du défi que ça représente, parce qu’ainsi, elle ne vit pas qu’avec sa terreur. Avoir des enfants, lui rappel son enfance, le bonheur, puis le putsch et sa période de survie, l’enfer, Demetria vit dans la crainte de voir cela se reproduire, malgré tout, elle ne souhaite pas son enfance à ses enfants, pas plus que mourir. Elle a plutôt intérêt à maintenir la cohésion et l’ordre au sein de la branche de la Cosa nostra installée à Europolis depuis des années maintenant, quitte à mettre sa vie de famille de côté. Les enfants ne manquent de rien avec leur père.

Le temps passe, et l’ennuie s’installe alors que son influence et sa réputation est assurée. Demetria a ce besoin constant d’activité, que ce soit intellectuel ou physique, se murer dans la routine n’est sans doute pas son passe temps-favoris. Même son mariage est devenu routinier, la passion qu’ils ressentaient s’étiole, ils ne sont plus que des partenaires et ne batifolent que pour éviter l’abstinence. Elle essaie de se rapprocher de ses enfants, mais ils se montrent bien plus méfiants, si ce n’est son premier-né, avec qui elle nous une certaine complicité avec le temps.

Vampyr commence à faire parler de lui, mais son mari ne prend pas la menace au sérieux. C’est ce qui causera sa chute, à lui comme à d’autres Hommes d’honneur. Elle échappe de peu, à coup d’alibi en béton, les interrogatoires s’enchaînent, mais le Don est finalement arrêté. Demetria calme le jeu, il est hors de question que ses enfants soient placé en foyer d’accueil, leur plus fidèle ami, Valente prend tous les risques pour les protéger, ainsi, ils fomentent la chute du Vampyr. En attendant que Raffael sorte de prison, Valente et elle prennent les rênes de la Cosa nostra. Ce serait mentir que d’affirmer qu’elle n’enviait pas cette position au pouvoir infiniment plus grand, ce sera d’autant plus difficile de rendre cette place à son mari lorsqu’il sortira de prison.

Ca ne fera pas sortir son mari de prison, mais ils doivent toujours faire comprendre qu’on ne s’en prend pas impunément à eux. Elle entre en contact avec les Yakusa, la Bratva, même les Irish Mob, ensemble, ils arriveront à faire tomber ce Vampyr dont le combat n’aura duré que 3 années, autant dire infime. L’absence du Don créée des idées de conquête dans leur rang, chose qu’elle n’autorise pas, il est sans doute temps de rappeler que “il macellaio” est toujours en vie et faire le ménage dans les rangs.

Ma célébrité

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Kate Beckinsale <span class="Gp_Heroes"> ♦ <a href="/u30"><span class="Gp_Heroes">Demetria Leonetti</span></a></span>

Mon métier officiel

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PDG d’une holding <span class="Gp_Heroes"> ♦ <a href="/u30"><span class="Gp_Heroes">Demetria Leonetti</span></a></span>

Mon métier officieux

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Don d'Europolis <span class="Gp_Heroes"> ♦ <a href="/u30"><span class="Gp_Heroes">“il macellaio” <i>la bouchère</i></span></a></span>

Mon Alias

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“il macellaio” <i>la bouchère</i> <span class="Gp_Heroes"> ♦ <a href="/u30"><span class="Gp_Heroes">Demetria Leonetti</span></a></span> (<a href="Ne rien mettre ici. L ajout se fera par les modos du forum">Avis de recherche</a></span>

Mon Groupe

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<a href="/u30"><span class="Gp_Heroes">Demetria Leonetti</span></a></span>