I hate you like I love myself

Sujet: I hate you like I love myself Lun 20 Mai - 17:22

Vingt-et-une heures. Tu avais rendez-vous avec cet idiot à vingt-et-une heure. Tu avais rendez-vous avec cet imbécile dans un bar des plus adorable en plus. Tu le sais pourtant que c’est parfait pour lui là-bas, pourquoi tu espères encore qu’il en change ? Tu adores cet endroit après tout, l’Irish Bitch. Vous sentez le sarcasme ? Bien. Parce que ça va être ça tout du long. Il n’empêche que le petit déjeuner avait bien commencé. Qu’est-ce qui a dérapé alors ? Un texto de ton cher et tendre -vous pouvez rire… allez y- Prince des Rat qui avait failli te faire avaler ton café de travers.

Pas parce que ce con écrivait encore en hiéroglyphe, non bien sûr que non. Déjà qu’au début il t’a fallu limite mettre une heure pour comprendre qu’il fallait lire à voix haute… puis plusieurs semaines pour comprendre qu’il écrivait comme ça de base et qu’il ne le faisait pas exprès. Tu as du trouver des astuces vaudou pour déchiffrer ce bordel. Et encore. Certains Rats pensent même que tu as fait un pacte avec Satan en personne pour supporter Dreï tel qu’il est. Mais là… Tu as juste envie de lui foutre un sac de sable dans le nez et de lui siffler dans les oreilles.

Il te dit qu’il n’a rien fait, mais il y a même pas deux jours, il a presque fallu que tu lui foutes un truc entre les dents qui fasse office de bride voir de muselière pour qu’il évite d’égorger votre client. Une vrai partie de plaisir. Mais tu n’avais rien dit. Parce qu’il semblait encore plus nerveux que d’habitude et c’est ça qui était étrange. Mais là… là… Pour une fois… UNE FOIS qu’un contrat se passait sans mort… il a fallu que le type crève comme une merde. Tu fatigues des fois. Manquerait plus qu’à un moment tu pètes vraiment un câble et que tu décides de partir et que tu ailles t’exiler loin, genre… au Pôle nord tient.

Bonne idée. Bon il ferait assez froid et pour se nourrir c’est pas ça… mais c’est loin et ça empêcherait des gens de te trouver. Surtout les Rats. Enfin bref. Il était temps que tu te prépares, que tu mettes une tenue sobre et que tu te décides de sortir de ta bulle de bien-être, ce qui pouvait te servir d’abri contre le monde extérieure. Mais tu te dois d’y aller. Parce que c’est ton devoir envers ton supérieur et ton ami. Si tu n’étais pas à l’heure, et il sait que tu es ponctuel ce con, il serait capable de venir te chasser comme une baleine. Oui avec le harpon et tout.

BREF ! Il est temps de prendre le chemin vers le bar et de reprendre ce fichu chemin que tu connais par cœur. Ce coin paumé qui manque cruellement de pins sur le bord de la route. Tu mets tes mains dans la veste en cuir que tu as et tu circules rapidement pour arriver vers la porte que tu franchis à grande vitesse. Certains te reconnaissent, te saluent de loin. Les rares femmes qui sont aussi là te dévisagent un peu. Tu ne les regardes même pas. Pas le temps. Tu cherches plutôt du regard ton compagnon de fortune.

Il est où ? Il est l’heure et c’est lui qui est en retard ? Tu soupires en priant pour qu’il n’ai pas succombé à son instinct primaire le plus humain, ou bestial ça dépend du point de vue, et qu’il ai succombé à une jolie courbe féminine qui passait dans le coin. Tu secoues la tête négativement. Vu ses messages, il était nerveux. Inquiet. Et il tient absolument que Big G ne soit au courant de rien. Donc c’est grave. Bien plus grave que n’importe quoi. Tu te résignes et t’assois au bar, disant que tu attendais quelqu’un pour commencer à boire. Surtout que vu ce qu’on sert ici… tu vas plutôt opter pour la solution de vider ton verre dans celui de ton voisin.

Tu attends donc sagement que le Prince se montre parmi le peuple.

Défi mots:

» Degrees Of Love
» [Livre I - Terminé] Don’t run away from me, don’t pursue me, my love, it’s a death race