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 Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare
Anastasia Chostakovitch
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MessageSujet: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyDim 31 Mar - 23:13

Once upon a time in a daymare

Y a des jours avec et des jours sans, dans le monde de la police. Y a les moments où on arrête les vilains, où les flash des appareils immortalisent la toute puissance des forces de police, où on reçoit des distinctions, où on a le sentiment de faire avancer les choses... et puis il y a les autres jours. Des jours bien plus nombreux et qui laissent un goût bien plus amer sur la langue. Les jours où on épluche des rapports, des analyses, où on réfute des hypothèses qui mettent en pièce des semaines de travail, ou encore les arrestations ratées qui vous donnent envie de tout casser. Je suis mal placée pour m'énerver de ce genre de choses. Quand un criminel m'échappe, je ne pense pas aux victimes qu'il va faire parce que je m'en fiche. Je pense simplement au sentiment d'échec qui m'insupporte. Paraît que ça doit être lié à mon passé, d'après Matthew. Il pense que j'ai suivi un entraînement militaire ou un truc du genre, que ça m'a rendue insensible à la vie humaine et intransigeante envers moi-même. Soit. S'il veut. Pourquoi pas. À vrai dire, je ne sais pas si je dois me fier aveuglément à ses intuitions médicales ou si je dois écouter mon instinct qui me dit qu'il y a plus, que c'est autre chose qui m'a rendue comme ça. L'ennui, c'est qu'entre l'instinct et la paranoïa, il n'y a qu'un pas, dans mon cas.

Toujours est-il que je viens de passer une semaine « sans ». Le genre de semaine dont je me passerais bien. Aucune affaire urgente, rien que des cas sans intérêt à traiter enfermée dans un bureau, ce petit espace confiné qui me rend dingue. Entre deux avions en papier qui ont volé à travers la pièce, je me suis intéressée à ce tableau qui orne un coin de mur et sur lequel il y a des articles de journaux, des photos et des rapports de police. Tous pointent vers un gros point d'interrogation griffonné sur un post-it. Ce point d'interrogation, c'est le truc, la chose ou même le type après qui je coure depuis des mois : mon obsession, comme l'appellent mes collègues. Ce n'est peut-être rien, c'est même sûrement moi qui hallucine, mais à force de voir des liens entre différentes affaires pointer vers ce point d'interrogation, j'ai fini par me dire que ce n'était pas pour rien. Là, dans l'ombre, il y a quelqu'un qui s'adonne à des affaires louches et pas très légales. Et je vais trouver ce que c'est.

Faisant tourner ma chaise de bureau en fixant le plafond, je pousse un long soupir et marmonne un « entrez » résigné quand on toque à la porte de mon bureau.

« Lieutenant ? On a l'adresse que vous vouliez. Apparemment, c'est la propriété d'une société écran, impossible de remonter plus haut. »

Je me redresse, tends la main et saisis le morceau de papier qu'il me tend. Un vieux hangar sur les docks, le genre d'endroit qui semble désaffecté et qui doit faire un très bon repère pour ceux qui veulent s'adonner à des activités louches.

« Super... merci, j'irai y faire un tour dans la soirée. »

Sauf qu'elle est loin, la soirée. Je regarde passer les minutes, puis les heures, scrutant l'horloge comme si ça pouvait faire accélérer le temps et, aux alentours de 19h, je ne tiens plus. J'attrape ma veste, m'éjecte du bureau et ignore tous ceux qui m’interpellent. Dans la rue, je me hâte, sachant pourtant très bien que je vais devoir attendre que les rues se vident pour intervenir. Alors, lorsque j'arrive à proximité du hangar que l'on m'a indiqué, je me cache et attends, sans la moindre patience, qu'il fasse nuit et qu'il n'y ait plus personne. À quand l'invention de l'accélérateur de temps ?

Aux alentours de 23h, je sors de ma cachette, m'approche de la porte arrière du bâtiment et la tire en priant tout ce qui peut encore subsister au ciel pour qu'elle ne grince pas. À croire qu'on m'a entendu ou que le bâtiment est juste bien entretenu car je me faufile à l'intérieur sans le moindre bruit. De hautes rangées d'étagères prennent toute la longueur du hangar : certaines sont chargées de cordages, d'autres de pièces de bateau. Ce hangar doit vraisemblablement servir à de la construction mais pour le moment, je m'en fiche totalement. Au milieu d'une rangée, je tends l'oreille : j'entends des voix, un peu plus loin, et de la lumière provint d'un petit bureau au fond du hangar. Silencieusement, je m'en approche, tout en surveillant mes arrières.

Ce n'est qu'à une trentaine de mètres du bureau sur je me fige, bien cachée derrière une pile de caisse.

« … débrouille-toi, Hermès. »

Cette voix m'immobilise dans mon mouvement et je sens un filet de sueur glacée me parcourir le dos. C'est comme si elle surgissait d'outre-tombe et venait réveiller d'anciennes peurs jusque là enfouies au plus profond de mes souvenirs. Je sens mes genoux et mes mains trembler, ma gorge s'assécher et, incapable de faire le moindre mouvement, je sens la terreur me gagner. Je ne sais pas à qui appartient cette voix mais une chose est sûre, elle me terrorise. C'est pourtant une voix grave, chaude et presque apaisante tant elle est calme. Seulement, tout ce que je ressens en l'entendant, c'est l'envie profonde de fuir en vitesse. Et c'est ce que j'ai tout intérêt à faire, quand j'entends la porte du hangar claquer et le silence se faire. L'un des deux types est parti et j'espère de tout mon cœur que c'est celui dont la voix me faire si peur. Seulement, si lui est parti, il en reste au moins un.

Lorsque je retrouve enfin la force de bouger, perturbée au possible et le crâne au bord de l'explosion, je recule de quelques pas, jusqu'à ce que ma nuque heurte le canon froid d'un revolver. Réflexe ancré dans mes gènes, je m'immobilise et lève les mains sans broncher. Fais chier. Je suis sous la menace d'une arme et pourtant, c'est à des années lumière de me faire peur, comparé à ce que j'ai pu ressentir en entendant l'autre type. Des flash, des lueurs viennent obscurcir ma vue, comme des dizaines de photos que l'on m'imposerait dans le désordre. Une foule de sentiment m'étreignent la poitrine : la peur, la colère, la haine, l'angoisse et... la reconnaissance ? Rien de tout ça n'a de sens et c'est finalement le sarcasme qui me rend la parole.

« Lâche ton arme, du con, tu vas t'blesser... »

Est-ce que c'est celui qui faisait face au monstre de mes cauchemars ? Hermès, qu'il l'a appelé ? Ou est-ce que c'en est un autre ? Combien sont-ils à arpenter ce putain de hangar, finalement ? Bravo, Anya, bien joué. Te pointer seule, de nuit, dans un endroit que tu ne connais pas, c'est du génie. Si je ne finis pas en bouffe pour les poissons avant la fin de la nuit, ça sera un miracle.
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Iskander Valentine
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyLun 1 Avr - 10:51

-J’ai besoin de te parler sans Andreï.

Ah.. C’était bien ça comme appel dés le réveil ça. Surtout sans bonjour au revoir et ça raccroche sans rien dire de plus. Et un envoie d’adresse avec un horaire. Et dans la fin d’après-midi voir début de soirée. Tu grimaces en claquant ta langue contre ton palais avant de te lever. Va dire à l’autre que tu n’as pas besoin de lui aujourd’hui. Il va te trouver mille raison de rester avec. Surtout que bon, tu connais sa relation avec le grand patron. Elle n’est pas au beau fixe, mais n’est pas si désastreuse que ça non plus. Parce qu’il a besoin de lui. Indéniablement. Mais il n’arrive pas à le contrôler.

Comme un enfant à qui on a laissé trop de liberté et qui se pense bien au dessus alors qu’au fond il ne demande que de l’attention. C’est quelque fois ce que tu ressens avec lui. Quelqu’un qui ne se laisse pas marcher sur les pieds qui est en total manque de quelque chose. Mais bon. Ce n’est pas le moment de te poser sur les états d’âme de ton partenaire. Tu dois te lever pour t’habiller, manger en conséquence et faire tout ce que tu dois faire pour aujourd’hui uniquement ce matin. Joie, bonheur, allégresse. La bonne blague du mois d’Avril en somme.

Tu en profites alors pour vérifier l’adresse donnée avec le plan au cas où. Tu sais jamais. Un flic ou deux pourraient avoir la bonne idée de venir voir ce qui se passe. Autant être préparé et avec les autorisations qu’il faut. Tu sors des copies de la société écran des rats qui doit normalement agir dans le coin et les garde dans un sac avec les autorisations des armes qui seront sûrement là-bas. Tu n’aimes pas ça. C’est bien la première fois en trois ans que le grand chef te demandais de te déplacer sans surveiller l’autre. Qui doit être encore en train de ronfler quelque part. Tu vas pas chercher. Tu laisses juste un mot. Un texto.


N’essaye pas de m’appeler cet après-midi, je ne serais pas disponible. Ne fait pas de connerie en mon absence. H.


Tu traverses ensuite les dédales du quartier général, sans ton appareil, mais la tête d’un homme qui n’a pas envie qu’on le dérange. La tête d’un homme qui ne cesse de pousser sa langue contre son palais, de la faire claquer et ça en fait sursauter plus d’un. Tu traverses comme ça les étages pour passer d’un coin à un autre, donner ce qu’il se doit de l’autre côté, communiquer stratégie avec certain, qu’on veille sur l’autre en ton absence, de loin. Sinon tu sens que ça va encore mal finir. Puis tu prends deux gars avec toi. Armés. Tu attrapes aussi ton flingue que tu fourres dans ton dos. Et tu prends la voiture. Direction le hangar des docks. Tu ne conduis pas, tu regardes le paysage en soupirant. Tu sens que tu vas passer la nuit là-bas.

BINGO. Georg n’est pas là physiquement, mais la communication a distance n’est pas non plus aux abonnés absente. Les autres hommes de main présent déjà sur les lieux vous tâtent un peu, vérifie s’il n’y a pas de micro ou autre truc susceptible de prouver qu’il y a encore une taupe dans le groupe. Tu fronces alors les sourcils alors que tu t’approches ensuite de l’écran ou apparaît la tête du chef des Rats. Encore une taupe ? Non. Le groupe est encore trop récent dans la ville pour qu’on se penche sur votre cas. Il n’y a pas encore vraiment votre signature. On ne voit pas le rat en entier, on y aperçoit que les moustache. Un bout de queue s’il s’échappe. Rien de plus. Tu mets alors ton appareil et n’attend pas pour poser tes questions.  

-Qu’est ce qui se passe ?

-Simple précaution..
-Tu deviens de plus en plus paranoïaque…

-Tu devrais l’être un peu plus.

Tu lèves les mains en l’air. Quand il démarre comme ça, il peut vite prendre des décisions disproportionnés. On se demande après de qui Andreï tient.. Tu hoches la tête.

-Pardon. Tu disais ?
-J’avais besoin d’avoir un compte rendu en tête à tête. Tout se passe bien ?

-Avec le groupe ? Oui. On s’implante doucement.
-Et lui ?

Tu te facepalm. Évidemment.

-Je ne peux pas non plus faire de miracle, Patron. Cela ne fait que trois ans. Il est quelque peu imprévisible et incontrôlable dans ces moments.
-Comment tu le calmes ?
-En général je ne bouge pas et j'attends, j’ai faille perdre mon bras la première fois. Mais j’ai pris mes précautions depuis.
-Gère le plus comme il faut. J’ai besoin de lui, docile.

-Ca suit son cours… Je ne suis pas psy… ou dresseur de bête.

-Je sais, mais débrouille-toi, Hermès.
-… Je vais faire de mon mieux..
-Je préfère. Rentre maintenant.

Liaison coupée. Tu fais signe aux deux qui étaient déjà là qu’ils pouvaient reprendre le matériel. Tu restes là, à les observer, mains sur tes hanches en grimaçant un peu. Il faut un temps pour que les gars partent et que ceux qui sont avec toi te demande si tout va bien. Tu secoues la tête. Tu ne réagis pas en voyant qu’il en manquait un.

-On bouge… j’ai besoin…


Puis finalement tu te souviens qu’ils était deux avec toi.

-L’es où l’autre ?


Haussement d’épaule de la part du collègue et tu grimaces. Tu prends ton armes et fait le tour pour vérifier que tout va bien. Enfin… C’était sans compter sur un présence féminine.

-Lâche ton arme, du con, tu vas t'blesser...

Tu regardes devant toi et te meus dans le hangar pour te retrouver face à elle.

-C’est toi qui devrait rester calme. Nous sommes en surnombre ma belle…


Tu fais signe à celui de derrière de reculer et tu recules aussi.

-On peut aussi en parler tranquillement sans faire de blessés…
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Anastasia Chostakovitch
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyMar 2 Avr - 16:53

Once upon a time in a daymare

Je ne dirais pas que j'ai toujours eu le chic pour me mettre dans des situations dangereuses – d'abord parce que ça vieille bique qui ressasse mais surtout parce que ça sous-entend que j'ai toujours été comme ça, ce que j'ignore – mais je dirais plutôt que j'ai l'instinct de survie sous développé d'un lemming. Le danger ? Je lui claque la bise au lieu de le fuir mais qu'est-ce que j'y peux ? J'aime cette décharge d'adrénaline qui électrise mes muscles et c'est dans ces moments-là que je me sens vivante : loin de toutes les questions que je me pose, loin des « qui suis-je » et autres incertitudes. Dans ces moments-là, je sais tout simplement ce que je fais. Le type derrière moi, je n'ai pas besoin de le voir pour savoir qui il est. Son haleine empeste un mélange de vodka et de tabac. Fumeur et potentiellement éméché donc réflexes et capacités pulmonaires amoindris. Ça serait si simple d'attraper son poignet et de le désarmer avant même qu'il ait le temps de tirer ! Si simple, si simple... si simple s'il n'y avait pas deux autres types dont j'entends déjà les pas. Fais chier. Là, ça va se corser. Les deux autres sont peut-être moins cons et avinés que celui qui me tient en joug et avant même que j'ai pu ne serait-ce que songer à une autre stratégie, voilà que je me retrouve nez à nez avec le sosie de l'autre taré de Lindberg qui m'a pris le chou la dernière fois. Non mais c'est vrai, je ne suis peut-être pas physionomiste, mais y a un air de famille ! Les cheveux blonds, les yeux bleus, l'allure de tombeur, y a que moi que ça interloque ?

Pourtant, la ressemblance à ses limites : Lindberg s'est énervé au point de mettre en pièces mes hommes. Celui qui me fait face a l'air beaucoup plus calme. Et ce n'est pas forcément une bonne chose et... je rêve où il vient de m'appeler ma belle ? Je penche la tête sur le côté, le dévisage un moment en espérant avoir mal entendu et baisse les mains.

« La belle, elle te dit d'aller t'faire foutre, blondin. Tu gardes ce genre de mièvreries pour ta copine, c'est clair ? »

Je déteste qu'on m'appelle ma belle, poupée, ma jolie, chaton, pétasse, salope... parce que ouais, du soit disant plus flatteur au plus insultant, c'est toujours la même chose : de la condescendance pure et dure.
Quand, finalement, je sens le type derrière moi reculer et baisser son arme, je dois bien avouer que je me détends un peu moi aussi. Alors il veut juste discuter ? Soit. Discutons. Je glisse une main dans la poche de ma veste à la recherche du carnet et du stylo qui ne me quittent jamais.

« Pas de soucis, on peut causer, si vous me laissez prendre des n- »

« Hè tu fais quoi ? Lève tes mains ! »

Il faut vraiment que j'apprenne à faire plus attention. Une main qui disparaît de la sorte, c'est potentiellement pour aller chercher une arme et je ne peux pas en vouloir au type derrière moi de réagir. Je n'ai pas le temps de lui montrer l'innocent carnet qu'à nouveau, j'ai le canon de son arme contre ma nuque.

« Ça va pas le faire si ce mec continue à pointer son arme sur moi... »

L'espace d'un instant, j'envisage de montrer ma plaque puis me ravise. Soit ça va les calmer, soit ils vont me descendre pour éviter les emmerdes, et je n'aime pas jouer à pile ou face. Alors, j'opte pour ma première idée : désarmer le type un peu trop nerveux qui continue à me souffler son haleine de poivrot dans le dos. Ma main vient attraper son poignet, le contraint à lâcher son arme, tandis que de l'autre, je lui assène un coup dans la trachée qui vient lui couper la respiration. Ça aura au moins le mérite de le calmer un moment.

« On peut faire ça selon vos règles ou les miennes, je m'en fiche. Mais si vous voulez qu'on cause, ça sera sans arme ni menace, c'est clair ? »

Et là, je ne rigole plus du tout. Entre cet entrepôt qui a tout d'un truc louche, les types armés qui s'y planquent et surtout cette voix terrifiante que j'ai entendue tout à l'heure, je commence à comprendre que je ne suis vraiment pas face au club de belote du quartier.

« Je vous suis. »

Peut-être pourra-t-il me donner un nom ? Un visage pour coller à cette voix si terrifiante ? Mais j'en doute, bizarrement.
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Iskander Valentine
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyJeu 4 Avr - 21:57

La jeune femme ne tremblait pas. Elle était face à toi, prête à agir en cas de besoin. Presque trop tranquille alors que vous étiez trois face à elle et armés. Elle baisse les mains quand tu demandes de se calmer pour discuter calmement.

-La belle, elle te dit d'aller t'faire foutre, blondin. Tu gardes ce genre de mièvreries pour ta copine, c'est clair ?

Ah ok elle le prend comme ça. Tu prends une grande inspiration et lève les mains pour te préparer à ranger ton arme dans ton dos, coincé entre tes lombaires et ta ceinture de jean. Mais c’était sans compter sur le fait qu’elle commençait à fouiner quelque chose dans sa poche.

-Pas de soucis, on peut causer, si vous me laissez prendre des n-

-Hè tu fais quoi ? Lève tes mains !

L’homme de main derrière elle avait réagit bien plus rapidement que toi. Le deuxième s’était limite mis entre elle et toi. Tu grimaces un peu. Ce n’était pas le moment de faire tomber un cadavre de plus dans le sillage des Rats. Vraiment pas le meilleur moment pour ça. Entre Smith il y a quelques temps et les autres casseroles au cul de ton camarade… C’était bien assez le bordel comme ça.

-Ça va pas le faire si ce mec continue à pointer son arme sur moi...

-Tu as entendu notre invité Xen’ ? Laisse la…

Que tu tentes… Mais trop tard. Elle agit plus rapidement et s’en prend à son assaillant. Tu la vois qui coupe court à la menace que pouvait représenter le Rat. Tu empêche le deuxième de lui tirer dessus car quelque chose te chiffonne. Ce sont ses gestes qui t’interpellent plus qu’autre chose. Tu as l’impression de les avoir déjà vu quelque part. Ce n’est même pas qu’une simple impression. Tu gardes ça pour toi et la laisse reprendre parole.

-On peut faire ça selon vos règles ou les miennes, je m'en fiche. Mais si vous voulez qu'on cause, ça sera sans arme ni menace, c'est clair ?

-Clair comme de l’eau de roche...
-Je vous suis.

Tu hoches un peu la tête et leur fait signe de bouger en montrant la salle principale qui est quasiment vide. Il n’y a vraiment rien. Pas grand-chose à part vous. Tu regardes celui que tu avais nommé Xen pour vérifier s’il allait bien, mais mise à part une respiration hasardeuse et une voix coupée pour les prochaines heures, il s’en sortait plutôt bien.

-Bien… Nous y voilà. Vous désirez donc ?
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptySam 6 Avr - 12:02

Once upon a time in a daymare

Ça va mal se finir, cette histoire. Tandis que je me tiens immobile, l'homme de main crachotant derrière moi, j'analyse les options dont je dispose. L'endroit ne dispose que de deux sorties, dont l'une est solidement cadenassée. Autant dire qu'à part la petite porte par laquelle je suis entrée, il n'y a pas d'issue. Il y a de quoi se planquer parmi les caisses et autres épaves de navires, mais maintenant qu'ils savent que je suis ici, ils auront vite fait de me retrouver. Autrement dit, si ça tourne mal, je suis dans la merde. Quelle bonne idée, Anya ! Suivre une piste hasardeuse sans avoir prévenu personne ni embarqué deux ou trois collègues ! C'est du suicide... Les deux gorilles n'ont pas l'air bien futé mais l'autre type, celui qui me fait face, est tellement calme que je n'arrive pas à savoir si je dois me méfier ou non de lui. Il a eu un regard étrange lorsque j'ai mis à terre son collègue mais n'a pas bronché pour autant. Il ne va quand même pas me faire croire qu'il n'a jamais vu quelqu'un faire ça ? À vrai dire, ça m'est venu tout seul, comme un enchaînements de gestes inscrits dans mon code génétique que j'aurais docilement reproduit. Il faudra que je me penche sur ça, un jour...

Pour l'heure, je me contente de suivre celui qui semble donner les ordres et laisse les deux autres crétins derrière. Contrairement à l'entrepôt qui est rempli de babioles en tous genres, la seconde pièce est pratiquement vide, à tel point que lorsque mon « hôte » parle, sa voix se répercute en écho sur les murs. Par instinct, je repère là aussi les issues. Une porte au fond, une fenêtre un peu en hauteur qui est restée ouverte... et surtout, il est seul. Là, ça me plaît davantage. Seulement, si j'ai anticipé ma fuite, c'est beaucoup moins le cas de ma couverture. Ce que je désire ? Merde... je désire quoi, déjà ? Réfléchis, Anya, réfléchis... putain de cerveau en gruyère... je ne peux pas lui dire que je suis flic... mais je ne peux pas non plus lui dire que je passais par là, que j'ai vu de la lumière et que je me suis invitée. Ça passerait mal. La question qui me brûle les lèvres, c'est qui est le type qui parlait quand je suis arrivée ? À qui appartient cette voix qui m'a figée d'effroi ? Je suis en terrain inconnu, le moindre mot ou le plus innocent des gestes peut être mal interprété.

« Ils ont l'air plutôt nerveux vos gars... bizarre, pour un simple entrepôt de matériel, non ? »

Et merde... tu aurais dû te taire, Anya. Ça fait très « question de flic », ça... mais d'un autre côté, quelle couverture pourrait être assez efficace, maintenant ? Et si l'un de ses gars me fouille, il trouvera ma plaque, alors... choisissant, pour une fois, d'être honnête, je sors ladite plaque et fais tomber le masque.

« Lieutenant Stevenson, de la criminelle. J'enquêtais sur les docks quand j'ai vu de la lumière ici. Étant donné qu'à cette heure, il n'y a plus personne, je me suis permise d'entrer. »

Voilà. C'est presque la vérité sans trop l'être.

« Pas de panique, hein, je ne viens pas pour tous vous arrêter ! Enfin vot' copain, là, je lui ferais bien passer une nuit au trou pour le principe mais je suis de bonne humeur ce soir. Disons que j'enquête sur une affaire un peu étrange, vous pouvez m'en dire plus sur vos activités ici ? Et vous avez des autorisations, pour vous promener armés comme vous le faites ? »

Plutôt bien rattrapé, je trouve. Autorisations de port d'arme, nom de la société, tout ce qui pourra être utile à mon enquête, que certains qualifient actuellement de paranoïa complète. Je vais peut-être rentrer bredouille mais au moins, j'aurai essayé. Je sors carnet et stylo de ma poche et m'apprête à y griffonner un nom, que je n'ai pas encore.

« Vous êtes monsieur... ? »

Blondin, ça ferait tâche... et je risquerais de le confondre avec Lindberg, encore une fois.
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptySam 6 Avr - 16:34

Un air trop surpris qui ne va pas avec elle, elle qui semblait être d'une nature plutôt sûr de soi. Pourtant, en désarmant le Rat tout à l'heure, c'est ce qu'elle semblait dégager. Alors pourquoi ce visage déconfit face à une simple demande? Tu voulais juste savoir ce qu'elle faisait ici et ce qu'elle te voulait. C'est si dur que cela pour répondre?

-Ils ont l'air plutôt nerveux vos gars... bizarre, pour un simple entrepôt de matériel, non ?


Au moins elle a la sympathie d'être sincère avec sa question. Mais là, c'est plutôt elle qui est nerveuse, pas toi. Tu te contentes alors de hausser les épaules en gardant ton calme. Les deux autres semblent beaucoup tendus par l'unique présence d'une fouineuse dans le coin. Tu ne sais pas si c'est parce que c'est une femme ou parce qu'elle était là alors que vous étiez en plein contact avec le Grand Patron. Tu sais qu'ils sont pointilleux, mais quand même.

-Disons que nous nous sommes fait voler il y a quelques semaines… alors nous sommes sur nos gardes.. mais… à qui ai-je l'honneur pour autant de curiosité?

Autant être poli non? Quand on traîne en terrain inconnu comme elle venait de le faire, il est d'autant plus préférable de montrer patte blanche. Vous la voyez qui sort de nouveau quelque chose de ta poche. Ah merde. Tu soupires et t'approche pour lire la plaque de la demoiselle. Le numéro reste en tête… évidemment. Tu pourras fouiner de ton côté quand tu en auras l'occasion.

- Lieutenant Stevenson, de la criminelle. J'enquêtais sur les docks quand j'ai vu de la lumière ici. Étant donné qu'à cette heure, il n'y a plus personne, je me suis permise d'entrer.

Tu prends une grande inspiration et regarde les deux autres qui grognent un peu du regard. Tu te demandes bien ce que la criminelle irait faire dans votre coin. Que tu saches, vous avez nettoyé les derniers déboires d’Andreï. Donc aucun soucis. Enfin c'est ce que tu penses. Sinon qu'irait faire… oh attend une petite seconde. Tu fais signe à l'un de tes deux camarades de faire un tour dans le coin au cas où elle serait venue avec des collègues. Enfin c'est ce que tu penses… elle ne serait quand même pas venue seule? Si?

- Pas de panique, hein, je ne viens pas pour tous vous arrêter ! Enfin vot' copain, là, je lui ferais bien passer une nuit au trou pour le principe mais je suis de bonne humeur ce soir. Disons que j'enquête sur une affaire un peu étrange, vous pouvez m'en dire plus sur vos activités ici ? Et vous avez des autorisations, pour vous promener armés comme vous le faites ?

Ah ben oui. Évidemment. Autant qu'elle profite de son statut pour encore plus fouiner dans le coin. Tu vas devoir te retrouver seule avec elle, mais tu envois l'autre chercher les documents. En attendant tu sors ta propre autorisation de port d'arme et ta carte de vendeur.

-Vous êtes monsieur... ?
-Valentine… Hermès Valentine…

C'est la seule chose que tu puisses répondre avant que tes hommes de mains reviennent avec tout ce qu'il faut. Tu connais bien ses papiers. Pas la peine de les relires. Tu te contentes de les tendre pour qu'elle les prenne en main. Qu'elle pose ses yeux dessus et qu'elle voit bien que tout se passe dans les règles ici.

-Ah… voilà toutes nos autorisations. Il ne s'agit que d'un entrepôt servant de plateforme à la vente ou à l'achat ici.

Tu ne souris pas. Tu hausses simplement les épaules.

-Besoin d'autre chose?
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyDim 7 Avr - 22:59

Once upon a time in a daymare

Je commence sérieusement à me demander s'ils vont me laisser partir sans broncher, les deux gorilles qui accompagnent sa majesté Raiponce... oui, je me suis lassée de Blondin, je renouvelle les surnoms. Bon sang... j'ai vraiment été conne de venir ici sur une simple intuition et un début de preuve. D'un autre côté, j'aurais difficilement pu amener d'autres gars, il aurait fallu pour ça une autorisation et... mon enquête perso est davantage qualifiée de paranoïa que de piste sérieuse et concrète. Alors oui, venir seule était une connerie mais non, je n'aurais pas pu faire autrement et maintenant que je suis là, autant chercher un moyen de m'en sortir sans dommage plutôt que de regretter d'avoir été aussi téméraire. Il faut en tout cas que je parvienne à obtenir un nom, un visage, quelque chose de plus tangible qu'une simple voix.

J'apprends alors qu'ils ont été cambriolés, d'où l'excès de zèle dans la traque des potentiels chapardeurs qui mettraient les pieds dans l'entrepôt. Là, je ne peux que les comprendre. Mais qu'a-t-on pu vouloir leur voler ? Dans cette pièce, il n'y a rien, et dans l'autre, il n'y a que d'énormes pièces de bateau, pas le genre de bazar qu'on glisse dans une poche pour repartir incognito. Une ancre de paquebot, il paraît que ça ne passe pas inaperçu. Y aurait-il autre chose ici ? Un trésor caché dans une vieille épave ? Allons, Anya, tu divagues. On a dû vouloir leur piquer des plans ou des comptes, ça a parfois bien plus de valeur que la monnaie sonnante et trébuchante. Aussi, je ne m'attarde pas sur le sujet et poursuis en me présentant. Derrière Blondin, un des gars se redresse et serre les mâchoires. Toi, tu n'aimes pas les flics, mon coco... tant pis pour toi ! De mauvaise grâce, le type en question s'éclipse, sûrement pour aller pisser ou faire le tour du propriétaire et s'assurer que je n'ai pas rameuté la cavalerie, chars d'assaut compris. Il va être déçu. Ou soulagé, tout dépend du point de vue. Tandis que le second s'en va chercher les documents que j'ai demandés, nous nous retrouvons tous les deux et, en bonne élève, j'inspecte minutieusement les deux cartes qu'il me tend. Elles ont l'air vraies. Elles le sont sûrement, au fond. Bon sang, mes collègues ont raison... je deviens paranoïaque, finalement. J'ai mis les pieds dans un simple entrepôt de stockage, aux mains d'une entreprise tout ce qu'il y a de plus légale, finalement. Merde... je suis en train de me ridiculiser. Les dents serrées, j'inscris le nom de Raiponce dans mon carnet pour en garder une trace.

« Hermès... le messager, hein ? Original. »

C'est ça, commente son prénom, son nom, tu ne veux pas en plus critiquer son caleçon, tant que t'y es ? Un silence un peu gênant s'installe et je suis finalement soulagée de voir crétin numéro 2 revenir avec les autorisations de vente de l'entreprise qui occupe les lieux. J'attrape les documents, ignore la dernière question qui m'est posée et commence à parcourir les lignes, pour le principe plus qu'autre chose. Et merde... je vais repartir bredou... minute. Je fronce les sourcils, tourne frénétiquement les pages de mon petit carnet couvert de pattes de mouche et retrouve finalement la page qui fait référence à l'entrevue – pas franchement très agréable – que j'ai eu avec Mikkel Lindberg.

« Vous connaissez Mikkel Lindberg ? Grand, blond, il vous ressemble un peu mais en... beaucoup plus nerveux et violent. J'ai eu affaire à lui récemment... »

Et je n'en dis pas plus. S'ils se connaissent, l'autre a dû en parler à Hermès, j'imagine. Ce qui m'étonne, c'est qu'à quelques jours d'intervalle et dans deux enquêtes différentes, j'ai affaire à la même entreprise. Ça, ça me chiffonne. Alors, je continue à tourner les pages, ignore les articles soporifiques et imbuvables qui traitent du règlement intérieur, m'arrête sur les activités en apparence somme toute légales de l'entreprise, et arrive enfin sur la derrière page, celle qui comporte le tampon officiel et la signature du grand patron.

Brutalement, c'est comme si on me plantait une aiguille chauffée à blanc dans le crâne. Je grimace, porte une main à mes tempes et fais un pas en arrière pour ne pas bêtement me vautrer sur le bitume. Ce n'est pas tant le nom que l'écriture de la signature, qui m'a perturbée à ce point. Il y a quelque chose dans la rigueur méthodique et les impeccables boucles des lettres, quelque chose qui vient me percuter avec la violence d'un train lancé à vive allure : j'ai déjà vu cette écriture quelque part. Je l'ai déjà vue et ce sont soudain des flashs qui s'imposent à mon esprit en même temps que la migraine. Des flashs sur une main tenant un élégant stylo plume et qui trace les mêmes lettres que celles qui figurent sur le document que je tiens en tremblant. Comme à chaque fois qu'un souvenir semble vouloir refaire surface dans mon esprit, je me concentre de toutes mes forces pour déchiffrer un visage ou reconnaître quelqu'un mais rien. Ça s'arrête à la main et aussi brutalement qu'ils sont venus, les flashs disparaissent, me laissant par la même occasion sonnée et troublée.

« Qu... qui a signé ce document ? Votre patron ? J'ai besoin de son nom. »

Et là, je ne plaisante plus du tout. Si j'ai connu la personne qui a signé ce truc, elle peut sûrement m'aider à retrouver la mémoire. À cet instant, je ne suis plus la moindre piste en rapport avec mon enquête. Tout ce qui m'intéresse, c'est retrouver un semblant de souvenir et de cervelle. Le reste, ça attendra.

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Iskander Valentine
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyMar 9 Avr - 21:24

Soudaine déception sur son visage alors qu’elle prend en note tous ce que tu dis. Des défauts de mémoire ou juste la paranoïa de vouloir tout tout tout marqué dans un coin pour plus tard ? Toi qui n’as jamais besoin de prendre de note pour les cours ou pendant une réunion, c’est assez étrange pour toi. Mais bon. Tu la laisses faire et attend qu’elle continue de poser ses questions qui n’obtiendront de maigres réponses sans but. Tant qu’elle ne continue pas à fouiner dans vos affaires, tu es content.

-Hermès... le messager, hein ? Original.

-Si je devais gagner cent Eurodollars à chaque fois qu’on me fait la remarque ou une allusion à la mythologie…

Que tu souffles plus pas ironie que sarcasme. Parce que ce n’est pas toi qui a choisit ce nom mine de rien. Parce que finalement tu te l’étais approprié et qu’il faisait parti de toi et que pour rien au monde tu l’aurais changé. Parce que c’est que qui te caractérisait désormais. Puis au final tu ne répondais qu’à ce nom, sinon tu connais quiconque pouvait utilisé ton ancien nom. Un petit nouveau des Rats avait fait cet erreur. Dans tes souvenirs, il avait eu des dents cassées et le nez en plâtre. La faute à Dreï çà… Bah, en parlant du loup...

-Vous connaissez Mikkel Lindberg ? Grand, blond, il vous ressemble un peu mais en... beaucoup plus nerveux et violent. J'ai eu affaire à lui récemment...


Tu te facepalm intérieurement. Il a réussi à attirer une flic dans l’appart de Lindberg ? Ah bah pour réparer ça, ça va être une autre paire de manche encore. Tu gardes tes bras sur ta poitrine après avoir récupérer tes cartes. Tu fais mine de ne pas être des plus affecté, alors qu’intérieurement tu hurles que tu promets de siffler dans ton appeau à chien dés que tu croiseras le concerné. Juste pour la forme et juste pour l’emmerder de te foutre encore sur le dos une de ces conneries.

-Ce nom ne me dit absolument rien. J’en suis désolé…


Tu soupires un peu, lassé de tout ça. Puis finalement tu vois qu’elle semble paniquée. Tu fronces les sourcils alors qu’elle fait allusion à la signature en bas du document. Oups. Tu évites de serrer la mâchoire. Si elle commence à venir fouiner par là, cela va être mauvais pour elle.

-Qu... qui a signé ce document ? Votre patron ? J'ai besoin de son nom.


Tu te redresses pour répondre, mais tu voix ton homme de main qui revient pour venir te murmurer qu’il n’y a rien autour. Qu’elle est venue seule. Tu hoches alors la tête et revient à elle en haussant les épaules. Un peu sur la défensive, mais pas trop.

-Si vous voulez aller sur ce terrain là, il vous faudra un mandat.


Tu lèves les mains en l’air, innocent.

-Pas que cela me dérange, mais il tient à son anonymat et les règles sont les règles. Donc à moins que notre entrepôt est dans une affaire de la police, il vous faudra revenir avec une autorisation.


Tu croises de nouveau les bras sur ta poitrine. Toujours aussi neutre. Alors que les deux autres commencent vraiment à être nerveux. Vous devriez déjà être rentrer à la base.

-Autre chose que je peux faire pour vous dans la limite de mes possibilités ?
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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyDim 5 Mai - 0:31

Once upon a time in a daymare

La vache... il sourit quand il se brûle, le pigeon voyageur ? Même ma petite remarque mythologique ne semble pas lui faire le moindre effet ! En même temps, d'après ce qu'il dit, on lui en fait régulièrement, des remarques. Tant qu'on ne lui donne pas une tape dans le dos en lui disant qu'il est le protecteur de demoiselles aux mœurs légères...

« Au moins, j'ai opté pour le côté messager du personnage... j'aurais aussi pu opter pour son masque de prince des voleurs, mais on s'éloigne du sujet. »

Merde... d'où je sais tout ça, moi ? Je m'aperçois soudainement que la mythologie grecque ne semble pas avoir beaucoup de secrets pour moi, tandis que se dresse dans mon esprit un arbre généalogique précis de chaque personnage mythique qui a pu voir son histoire narrée par tel ou tel poète à la con. Sérieusement ? Je ne me souviens pas de ma liste de course et je peux citer tous les rejetons de ce libidineux de Zeus ? Mais achevez-moi ! Oh et puis merde, ce n'est pas l'objet de ma venue ici... autant poser les questions de routine, ça m'aidera peut-être à trouver une solution pour sortir d'ici en un seul morceau. Relevant les yeux de mon carnet, je l'observe un moment. Le dos droit, le regard presque inexpressif tant je peine à le décrypter, il y a pourtant un signe qui ne me trompe pas : il a les bras croisés. Signe qu'il est sur la défensive. Alors, Lindberg, tu le connais, messager à la con ? Non, bien sûr qu'il ne le connaît pas, l'inverse m'aurait étonné. Seulement, sa réponse ne me convient pas, et je n'ai pas envie de repartir les mains vides, alors... je vais insister.

« Vous êtes vraiment certain que vous ne le connaissez pas ? Même un peu ? »

Si j'avais toute ma tête, je saurais que je peux obtenir n'importe quoi de n'importe qui pour peu que je me concentre sur ce don de persuasion qui fait ma particularité de petit monstre. Seulement, ça fait cinq ans que je n'en ai plus conscience et lorsqu'il s'exprime, il est soit trop faible pour que je me rende compte de quoi que ce soit, soit si violent que les gens qui me font face se mettent à me déballer leur vie comme si j'étais leur psy. La persuasion se fait poison, s'insinue là où on ne l'attend pas et parfois, j'obtiens bien plus que ce que je suis venue chercher. Forcément, j'espère que c'est cette solution-là qui se présentera, même si l'entendre causer comme ça risque d'énerver franchement les deux gorilles qui l'accompagnent.

Et de toute manière, tout ça m'échappe bien vite lorsque je vois la signature au bas du document qu'il me tend. Ça recommence... comme avec Lindberg... les flashs m'aveuglent, les souvenirs m'assaillent mais impossible de les remettre dans l'ordre ou d'y voir clair. J'ai l'impression de visionner la bande abîmée et mal découpée d'un vieux film, de ceux qui ont traîné trop longtemps sur une étagère poussiéreuse. Les mains crispées sur le dossier, je tente le tout pour le tout en demandant qui est celui qui a signé le document. Mais une fois de plus, mon super talent de négociatrice échoue et il m'envoie sur les roses. Un mandat, toujours un mandat ! Je déteste les procédures... et pour trouver une raison valable de demander un mandat, il va falloir que j'ai des preuves solides. Mon chat va me tuer... une idée, trouve une idée, trouve une... Lindberg ! La voilà, l'idée ! Ce con est suspect, il a la tête de l'emploi, de toute manière ! Il me suffit de faire le lien entre eux. Alors, lorsqu'il me demande s'il peut faire quelque chose d'autre avec l'air hautain d'un maître d'hôtel un peu trop zélé, j'esquisse un sourire et fais un pas dans sa direction. Ok, mon coco. Tu veux jouer ? Alors jouons.

« En effet, vous pouvez faire autre chose. Je vais reposer ma question une dernière fois. Connaissez-vous Mikkel Lindberg ? »

Je sais pas si c'est la conviction que j'y ai mis ou mes orteils croisés dans mes chaussures, mais j'ai le sentiment que ça marcher, cette fois. Les vieux mécanismes, que j'ai oublié, n'ont pas totalement disparus. Dire que si j'en avais conscience, ça ferait de moi la meilleure enquêtrice du pays... mais non, je suis juste la fliquette vulgaire et amnésique du commissariat. Franchement moins classe.

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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyLun 6 Mai - 19:36

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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyLun 6 Mai - 19:36

Le membre 'Anastasia Chostakovitch' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare   Hermès & Anya | Once upon a time in a daymare EmptyJeu 16 Mai - 22:10

L’horloge tourne et tu n’as pas la moindre idée de comment bien réagir face à elle. Il faudrait vraiment que tu fasses tes recherches en rentrant. Peut-être que tu demanderas à Andreï. Il est ici depuis bien plus de temps que toi et doit toujours avoir deux trois noms dans un coin. Quoique… Vu comment il range son bureau tu te doutes bien que tu devras quand même chercher tous seul, mais sait-on jamais.

-Au moins, j'ai opté pour le côté messager du personnage... j'aurais aussi pu opter pour son masque de prince des voleurs, mais on s'éloigne du sujet.


Tu te facepalm intérieurement alors que tu fais en sorte de ne pas éveiller les soupçon sur autre chose. Non parce que ok tu as dit que c’était un entrepôt, mais vous êtes du genre à cacher des trucs pas non plus très clean. C’est pas non plus de la levure que vous garder en boîte dans un coin au chaud pour les ressortir après. Enfin bref. Tu réagis aussi quand elle demande pour Mikkel Lindberg et tu fais tout pour éviter la question. Tu grimaces un peu.

-Vous êtes vraiment certain que vous ne le connaissez pas ? Même un peu ?


Pourquoi elle insiste comme ça ? Tu grimaces de plus belle alors qu’un léger mal de crâne s’installe dans un coin de cervelle et tu hésites soudainement à lui dire quelque chose, mais tu serres les dents.

-N.. Non désolé…


Tu te sens faible. Un peu plus faible. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Tu gardes tout de même une certaine présence que tu as à chaque fois. Ce point d’appui que tu as pour éviter de sombrer. Tu repenses alors à un moment précis de ta vie lorsque tu dois supporter un sorte d’interrogatoire ou ce genre de chose, quand quelqu’un essaye de te persuader de parler. Tu repenses à ce moment dans cette foutu jaguar, vieille jaguar. Et tu te rappelles bien de cette odeur d’essence… Tu grimaces un peu et relèves la tête en demandant si elle avait besoin d’autre chose.

-En effet, vous pouvez faire autre chose. Je vais reposer ma question une dernière fois. Connaissez-vous Mikkel Lindberg ?


Mais bon sang ! Elle lui veut quoi ? Son autographe ? Tu grimaces de plus belle et cette fois tu ne peux rien faire. Tu parles de toi même. Que ce n’est pas ton genre de perdre ton sang froid pourtant. Non ce n’est pas ton genre. Tu serres le dents.

-Non… je n’ai entendu qu’une fois ce nom…


Une fois. Par le grand boss qui t’as dis une chose. Et tu t’en souviens très bien.

~*~

Le garçon regarde avec intention cette étoile de mer séchée, la retournant entre ses doigts alors que le patron en face de lui lui tend le dossier.

-Il est connu là bas sous le nom de Mikkel Lindberg quand il doit bosser. Mais tu n’es en aucun cas censé le connaître quand il agit sous ce nom. Il gère alors en surface ce que tu devras gérer de l’intérieur. D’accord Hermès ?

Il repose délicatement l’échinoderme sur le bureau et récupère les documents en hochant la tête. Bien sûr qu’il était d’accord il n’avait pas le choix. Pas encore…

~*~

Retour au présent, un frisson qui parcoure ton dos alors que tu ne sais pas ce qui vient de se passer. Qu’a-t-elle fait ? Tu soupires. Cette flic va être un problème si elle continues.

-Une fois de la bouche de mon patron, et c’est tout.


Nouveau mouvement de tes gorilles.

-Vous devriez partir maintenant si vous n’avez plus de question. Nous allons fermer….


Défi mots:
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