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 Fais Pas Ci Fais Pas Ça
Mélusine Kapoëm
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Métier officiel/officieux : Métier officiel J’ai commencé sur les planches d’un parquet, à assister un professeur de danse tout en passant des castings. Puis, il y a trois ans j’ai postulé pour une émission de danse avec des célébrités, sans trop y croire et finalement j'ai été prise. Cela fait trois saisons maintenant que j'y assiste, en plus des castings que je passe bien évidemment, des clips que je tourne etc. Et depuis peu, j’ai été contactée pour jouer dans un film. Autant vous dire, je ne m’ennuie pas ! Métier officieux j’aide les gens et j’essaye de faire d’Europolis une ville plus sûre et meilleure.

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MessageSujet: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyMer 30 Jan - 22:23

Fais Pas Ci Fais Pas Ça

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Flashback 2050





 

J’avais mal un peu partout. C’était comme si un poids lourd m’était passé sur le corps… Ou plus exactement comme si un phare s’était écroulé sur moi. Même si j’avais une migraine pas possible, mon cerveau marchait à cent à l’heure. Je n’étais pas chez moi. Je ne connaissais pas cet endroit. J’étais allongée dans un lit avec des vêtements qui n’étaient pas les miens. Mon costume reposait plus loin avec le reste de mes affaires. Je me redressais et grimaçais de douleur. Pieds ok. Jambes ok. Bassin ok. Doigts, ok. Mains ok. Tête ok. Bon tout était en place, et tout fonctionnait normalement quoi que en grinçant un peu quand même. En même temps, le contraire aurait été étonnant. J’avisais un verre d’eau non loin et je l’attrapais. J’en avalais le contenu doucement, une gorgée après l’autre. Bon maintenant que je reprenais de plus en plus pied avec la réalité, je devais trouver où j’étais et qui m’avait amené ici. Parce que bon, j’avais beau me la jouer superhéroïne, je n’aurais jamais été capable de venir dans un tel endroit toute seule. Pas alors que mon dernier souvenir était de tomber dans le vide, en direction de l’eau. Et puis, plus rien.

J’avisais mon corps et je remarquais plusieurs blessures qui avaient été soignées. Il me restait de rares bandages, propres et saints. Depuis combien de temps j’étais ici ? Aucune idée. Mais au moins une, deux, voire trois jours allez savoir vu que certains de mes bleus étaient désormais jaunes. J’espérais que je n’étais pas tombée sur un malade ou un détraqué. Je regardais autant de moi mais ne trouvais rien pour m’aider. Bon j’allais devoir faire confiance à mes capacités physiques. J’enfilais mon costume en cuir rapidement, me sentant bien mieux avec que sans. Je ne couvrais pas mon visage puisqu’après tout, il avait déjà été vu. Maintenant, et bien il n’y avait plus qu’à prier que mon sauveur soit du bon côté. Sinon… J’allais devoir me battre et me sentant encore endolori, cela n’allait pas être du gâteau. Mais j’imaginais que s’il ou elle m’avait sauvé c’était pas pour me faire du mal pas vrai… Pas vrai ? Youhou.. ? Ii y a quelqu’un ? J’avais ouvert la porte de la chambre, mais je n’étais pas sortie. Je préférais attendre de voir ce qui arriverait. Une chose à la fois.

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Torben Reiner
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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyVen 1 Fév - 13:11

La musique imprègne chaque partie de mon corps, elle me transperce tout entier et me transcende. J’entends le rythme de la Sarabande qui s’accélère un rien, le clavecin qui réhausse les notes. Les percussions qui entrent dans la danse. Sous mon maillot noir, des ecchymoses, signes que j’avais bel et bien repris le flambeau... mais j’étais arrivé trop tard. Tous les écrans plats autour de la table de réparation continuaient de vérifier toutes les informations qui arrivaient en boucle dans le calculateur de Johannes, mais toujours aucun résultat. L’armée panique. La police perd le contrôle. Je vais devoir m’inquiéter d’autres choses que des braqueurs, des violeurs, des criminelles ordinaires. Le retour sera fracassant ou ne sera pas. Rien que tirer cette rescapée de la baie, alors que convergeaient partout des navires de guerre et des hélicoptères, n’avait pas été une mince affaire. La cape que j’avais dû abandonner ne laisserait heureusement pas de traces... mais je devais maintenant espérer ne pas avoir fait le pire choix possible dans toutes ces personnes qui étaient alors en train de mourir ; je n’en avais sauvées que bien peu. Bach prend la suite, avec son « air » si célèbre, tandis que je repasse au pistolet à peinture le plastron, égratigné dans ma chute dans l’eau glacée et une mauvaise réception sur la rocaille côtière.


Un bip strident retentit ; le bouton d’alarme de la chambre mit sur mon capteur du robot informatique de Johannes. Je fronce les sourcils. Déjà ? Je m’essuie les mains. Termine le verre de Bourbon. Repose le pistolet et range tous mes outils. J’hésite. Masqué ? Elle pourrait sans doute revenir dans cet endroit, même si j’en faisais disparaître les traces. Elle me devait quelque chose. Et elle ne me connaissait pas. Si je ne la laissais pas prendre de photos –elle n’en avait de toute façon aucun moyen- elle ne pourrait pas me retrouver comme ça, à partir de rien. Le risque était presque nul, et arriver masqué n’entraînerait que de nouvelles questions. Je change de T-shirt, dévoilé un corps brutalisé par les flots, les chocs reçus. Habituel. Et arrive dans le couloir. Retrouver son identité à elle, avec son visage, avait été bien plus évident que l’inverse ne le serait.



| Miss Kapoëm, quelle bonne surprise de vous revoir parmi les vivants aussi vite. Vous étiez sévèrement blessée, vous savez. Il m’a fallu toutes les ressources à ma disposition pour vous tirer du guêpier dans lequel vous vous étiez fourrée. |


Mon regard baisse un rien de temps sur son costume pour mettre en évidence le fait qu’il n’était pas une surprise pour moi et donc, que c’était bien moi qui était aux commandes


| Vous comptez vraiment sortir comme ça ? Les fermiers du coin seraient sans doute un peu trop enthousiastes. |
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Mélusine Kapoëm
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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyDim 3 Fév - 15:47

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Je ne pousse pas trop loin mon exploration. Je ne savais où je me trouvais ni chez qui d’ailleurs. La personne en question ne me voulait surement pas de mal. Elle m’avait soigné après tout et ma porte n’avait pas été fermée à clef. Europolis n’était pas rempli d’êtres mauvais. J’en avais une fois de plus la preuve. Et quelque part, cela me soulageait de me dire que nous étions de plus en plus nombreux à œuvrer pour le bien. Nous ne l’étions pas encore assez oui, mais à chaque jour suffit sa peine comme le dirait si bien Zek. Forcer le destin ne servait à rien. De toute façon je ne croyais en cette notion de destin. Je croyais en mes actes, en le fait que rien n’était écrit que, si nous nous y mettions tous, nous ferions de ce monde un monde meilleur et plus juste.

Je n’ai pas besoin d’attendre très longtemps. J’étais restée au niveau de l’entrebâillement de la porte et dans le silence du lieu, il n’était pas difficile d’entendre les pas s’approchant. Une silhouette d’homme, un homme que je ne connaissais absolument pas. J’étais assez bonne physionomiste donc je n’avais aucun doute sur le fait que nous ne nous étions jamais rencontrés. Et si moi j’ignorais qui il était, lui avait fait quelques recherches sur moi vu qu’il m’appelait par mon nom de famille. En même temps, cela n’avait surement pas du tout être très compliqué. Je n’étais pas la personne la plus anonyme de la Terre, et encore moins de la ville. Parfois – souvent – à mon grand désarroi. « Je suis plus solide que je le laisse à penser » lui répondis-je en souriant avant d’ajouter.   « Merci de m’avoir sorti de ce mauvais pas.  N’hésitez pas à me dire comment vous remercier… Ou vous rembourser. Vous savez manifestement qui je suis. Même si je n’ai pas grand-chose, je tâcherai de faire le maximum. » J’avais beau être célèbre, je n’étais pas riche. Enfin je l’étais techniquement parlant, mais je ne gardais que le strict nécessaire pour vivre et je reversais tout le reste à différentes œuvres, associations et orphelinat dans le besoin d’Europolis. Je ne gardais même pas assez pour partir en vacances… Mais comment l’envisager alors que de nombreuses personnes ont faim, et n’ont pas d’abris où passer la nuit ? Impossible.  Je lâche un rire franc à ses mots, avant de hausser les épaules. « Ils tirent sur les chats par ici ? » J’avais noté le petit indice sur la localisation de ce lieu qu’il venait de me donner. Si nous étions toujours du côté d’Europolis, nous devions être dans le coin de farms & Wind Turbines. Ce n’était pas à côté de chez moi, mais ce n’était pas non plus l’autre bout de la terre non plus. « Puis-je connaître votre prénom ou alors un pseudo ou dois-je vous appeler « mon sauveur » ? Et je vous en prie, appelez Mélusine. Je suis trop jeune pour qu’on m’appelle par mon nom de famille.  »

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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyLun 4 Fév - 1:39

La musique s’éloigne au fur et à mesure que j’avance en direction de la chambre de la jeune femme. Je ne sais pas encore comment je serais reçu. Après tout, je ne lui ai pas vraiment demandé son avis dans tout ce qu’il vient d’arriver... Dans son arrivée ici, son sauvetage. D’accord, elle devait quand même nourrir un rien de reconnaissance, comme tout être normalement constitué. Mais elle portait un masque, et le costume qui allait avec. Cette fille n’était donc pas normale. Pas au sens commun du terme ; elle avait sciemment choisi une existence de risques et de dangers, et elle l’avait assumée jusqu’à se retrouver en pleine nuit à se battre contre on ne savait qui au sommet d’un phare, lui-même ciblé par des tirs d’hélicoptères jusqu’à précipiter bâtiments et chairs dans l’océan. Elle ne manquait pas de courage, ou de folie, ou d’inconscience... ou de tout cela à la fois. Je restais donc sur mes gardes, même si compétences et capacités me soufflaient que je n’avais normalement pas tant à m’en faire.


La jeune femme se fige en me voyant arriver. Elle a l’air solide. Belle, elle l’est. Mais solide surtout. Je le vois dans ses yeux et dans son apparence. Dans ce costume de cuir noir qui ne l’effraie pas dans son outrance ; elle s’en fait peu de son apparence car le confort et l’aisance de mouvement semblent lui suffire dans le port de cette tenue. Je ne me laisse pas aller à sa contemplation ; elle doit avoir la moitié de mon âge, et moins encore de cette proportion à propos de mon expérience. Elle se dit plus solide, la jeune Kapoem. Et me remercie malgré tout. Je hoche la tête, indiquant par là même que je comprenais où elle voulait en venir. On le savait, entre personnes qui avaient vécu la rue... Et ses propositions de compensations financières n’y changeraient rien. Je ne voulais pas donner d’indications sur ma santé financière, mais qu’importe au final.



| Je ne fais pas ça pour l’argent. Et vous pouvez me remercier en remisant ce costume au placard, Miss Kapoem. Il est beaucoup trop prématuré pour vous de le ressortir aussi vite après votre récente déconvenue. Sans moi, vous vous seriez noyée dans la Mer du Nord, et vous auriez servi de tombeau vivant à beaucoup d’idéaux. |


Notamment celui que le citoyen lambda devait se protéger par lui-même, assurer par ses propres efforts la sécurité la plus élémentaire. Parce que la police était déficiente, et que la justice l’était tout autant. Il y avait beaucoup de choses dans tout ce que je venais de dire ; le fait qu’elle n’avait pas l’expérience ni les compérentes, le fait qu’elle voulait se remettre trop vite sur les rails, et enfin, le fait que sa mort, son sacrifice, auraient entraînés beaucoup trop d’autres impondérables qu’il serait alors impossibles à remonter pour quiconque voudrait défendre la justice avec ses armes. Je la dévisage, sérieux à crever, quand elle tente un trait d’humour.


| Non, mais les chattes comme vous, inutile de vous faire un dessein sur le sort qu’un taré du coin pourrait vous réserver. |


De but en blanc, comme ça... Sans méchanceté, mais avec un pragmatisme brutal, sans concession. Je pèse le pour et le contre un instant à sa question suivante.


| Je m’appelle Torben. Restons-en aux prénoms, Mélusine. | Je laisse couler un regard sur sa tenue et son assise ; elle tient debout, mais tout juste. | Vous devriez vous reposer, avant de partir. Deux côtes cassées, vous n’êtes pas prête pour le marathon. Une luxation d’une épaule, et du cartilage écrasé sur votre genou gauche. Vous avez eu beaucoup de « chance »... Je vous ai repêchée, donc j’ai vu votre tenue, ce qu’il y avait desous | Les muscles fins et élancés | Et les premières cicatrices. Pas besoin d’avoir un nobel pour deviner ce que vous faisiez. Mais avec qui, c’est là la question, n’est-ce pas ? Qu’est ce qui vous a fait intervenir, ce soir-là ? Pourquoi vous êtes vous impliquée, qu’est ce que vous affrontiez ? Je suis arrivé trop tard... | Ton désappointée et maugréant sous ma moustache, je n’aimais pas manquer à la population à un instant aussi critique.
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Mélusine Kapoëm
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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyLun 4 Fév - 19:14

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J’arque un sourcil à sa demande de remerciement. Etait-il sérieux ou… Oui il l’était. Qu’importe. Pensait-il que, si j’avais peur du danger ou de mourir je revêtirai ce costume ? Je n’étais pas suicidaire, et j’aimais la vie, aussi difficile pouvait-elle être. Dans un monde idéal, je n’aurai pas besoin de me déguiser, et d’aider les autres de manière masquée… Dans un monde idéal que n’est pas Europolis. Peut-être un jour ? Oui un jour, j’en étais certaine. Mais en attendant… « Et rester au chaud chez moi pendant que le monde s’écroule ? Je ne suis pas égoïste, sans aucun doute une maigre goute dans l’océan, mais une goutte malgré tout » Il fallait agir. Je ne pouvais pas rester passive face à tout ce qui était en train de se passer. J’avais manqué de prudence et cela me servirait de leçon. Je n’étais pas parfaite et je savais que je devrai encore tomber plusieurs fois pour mieux me relever ensuite. C’était quelque chose que j’avais appris très jeune. Et je me devais d’aider les autres, de tendre une main secourable, une main que l’on m’avait à moi-même tendue. Sans Zek, sans sa bienveillance et sans sa confiance, je ne serai pas là où j’en suis aujourd’hui. Grâce à ses écoles, il aide de nombreuses personnes à trouver un sens à leur vie. Je voulais en faire autant, et aider les autres dans le besoin, avec les capacités qui sont les miennes était, est, et restera ma mission à accomplir, le but que je poursuivais.

Il me dévisage et ne semble pas prompt à l’humour. Ce n’est pas grave, j’en ai bien assez pour deux. « Faudraient-ils encore qu’ils m’attrapent. Je sors très bien les griffes. » lui répondis-je en restant dans le même domaine, à la fois sérieusement et avec légèreté. Je n’étais pas née de la dernière pluie. J’avais appris très tôt à me défendre et j’avais approfondi plusieurs arts martiaux en grandissant. Je ne serai pas capable de revêtir mon masque sans cela. J’étais souple, rapide, et même si je pouvais parfois manquer de force, je savais où taper et comment. Je suis danseuse et j’ai une parfaite maitrise de mon corps. Je le connais bien assez pour connaître ses atouts et ses faiblesses, compensant ses dernières par ces premiers. Je n’étais pas aussi fragile qu’il le sous entendait, loin de là même. « Torben ? Ce n’est pas courant. » soufflais-je doucement avant d’hausser les épaules « Rien que je n’ai jamais connu. Mais vous avez fait des recherches sur moi donc vous le savez déjà. » Ce n’était pas une réflexion mais un simple fait. J’avais fais plus d’une chute… Mon partenaire m’avait lâché plus d’une fois. Poignets, chevilles, cote et parfois même la tête. J’en avais connu des pas mal… Et puis la rue m’avait appris à me méfier des armes à feu et surtout des couteaux. « J’écoutais, j’observais, j’attendais surtout… je ne suis pas la tête brûlée que vous le pensez être. Je ne suis pas grimpée sur ce bateau où se trouvait l’Ogre car je suis assez réaliste pour savoir que je ne suis pas encore de taille. » Pas encore non, mais plus tard oui, plus tard je le serai. Ne serait-ce que par mémoire pour Vampyre. « Lyssa… C’était Lyssa qui était présente. Elle avait une sorte de coffre mais je n’ai pas vu ce qu’il contenait… Et si j’en crois vos questions, vous aussi vous avancez masqué, sinon je serai dans un poste de police à répondre à ses questions. » Là encore ce n’était qu’un constat. Je n’essayais pas de découvrir qui il était. Ni de le traquer ou je ne sais pas quoi. Cela ne regardait que lui. Si j’avais eu le choix, j’aurai gardé mon identité secrète. « Permets-moi cependant de te contredire. Je suis la preuve vivante que tu n’es pas arrivé trop tard, sinon je serai encore en train de bardotter au fond de la mer, en compagnie des poissons. »



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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyLun 4 Fév - 20:36

Je fixe la jeune femme du regard quand je parle de remiser le costume au placard, d’en finir avec ces conneries. Elle ne l’entend pas de cette oreille et je soupire, même si c’est discret, impossible à retenir tout à fait à cause de toute cette impétuosité que je ne peux que constater. La jeune femme ne semble pas en démordre, et elle se réclamait d’un certain sens du sacrifice qui me fit secouer la tête aussi sec. On pouvait croire que combattre le mal et le vice réclamait le renfort de chacun et c’était parfaitement vrai, mais cela ne voulait pas dire que tout le monde devait se battre pour autant. Il y avait d’autres moyens de résister. D’autres façons de ne rien abandonner, de ne rien lâcher.


| Le monde ne s’écroule pas. Il est comme il a toujours été. Il sera comme ça, avec ou sans vous, ou sans moi. |


Un fatalisme qui jurait sans doute avec les décisions que j’avais prises dans ma vie, avec tout ce que j’avais choisi de faire. Ce n’était pas qu’une quête de vengeance, ce n’était plus seulement égoïste. Pourtant si je voulais être honnête avec moi-même, je devais bien avouer que ça ne serait pas non plus un besoin viscéral d’aider mon prochain. C’était devenu autre chose. Pas un devoir, mais une forme d’obligation malgré tout, quelque chose qui s’imposait à moi avec autant de force qu’une claque en pleine gueule. La gamine plaisante. Elle a confiance en ses capacités. Le regard que je lui jette est on ne peut plus sérieux.


| Oui, on a vu ça sur le phare. |


Revêche, sans doute. Mais j’avais vu assez de gens souffrir comme ça dans ma vie. Il fallut tous les efforts de concentration dont j’étais capable pour éviter d’entendre les hurlements et les appels à l’aide de ma femme. Je hausse les épaules quand elle parle de mon prénom. Torben n’est plus qu’un masque comme les autres, un moyen d’avancer vers mon but, de progresser vers le sang et la justice. Kapoem accusait les coups avec l’endurance de quelqu’un d’expérimenté, et qui avait déjà connu beaucoup d’événements du genre. Je ne la contredisais pas, mais même si son marque portait des traces, il était clair qu’elle avait encore du chemin à parcourir sur l’expérience de la souffrance.


Elle me confirme ce que je savais déjà. Mais avec des détails. Un coffre, donc. Je fronçais les sourcils, et détournais le regard pour réfléchir. Tout allait si vite à Europolis. Je n’avais pas le temps de chasser tout le monde. Ceux-là, c’était du gros gibier. Mais trop gros pour ne pas être rattrapé par les moyens primitifs qu’avait cette ville pour se défendre. Je vrille mon regard droit dans le sien et sonde son âme, alors qu’elle comprend que je suis moi aussi un masque, et qu’elle se met à me tutoyer.



| Je ne suis pas venu pour vous, Mélusine. Je suis venu pour eux, mais je suis arrivé trop tard. Je vous ai sauvée ça n’a donc pas été inutile, nous sommes d’accord. Il n’en reste pas moins que j’ai été là pour une seule personne, ce soir-là, quand il y en a des dizaines qui sont mortes tout autour de moi. |


Je médite une seconde.


| Vous êtes courageuse, mais vous n’êtes pas de taille. Vous allez vous faire tuer. Tout ça pour quoi ? Protéger les secrets des uns, ou la sécurité des autres ? C’est parfois si obscur, même quand on a l’habitude. Vous devriez ranger ce costume, le temps de vous entraîner, de vous aguerrir. En attendant, vous serez une cible. Et ça finira très mal. Croyez-moi. Vos parents n’auraient pas souhaité ce destin pour vous, Mélusine. |


Aucun parent ne souhaitait ça pour ses enfants. Mais ça, je ne le saurais jamais.
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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyVen 29 Mar - 21:00

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Je secouais négativement la tête. Nous n’allions pas être d’accord sur ce sujet, et je présageais que ce ne serait que le premier parmi tant d’autres. Non. Il change. Et il changera dans le bon sens si nous nous y mettons tous. Je refuse de le condamner et au fond de vous, vous le savez aussi. Sinon pourquoi se battre? Pourquoi sauver un parfaite inconnue? lui demandais-je. Il allait peut-être me sortir une excuse vaseuse à laquelle je ne croirais pas. Il était masqué. Il était un sauveur. Lui aussi croyait en l’avenir d’Europolis, même s’il s’en défendait. Nous devions agir pour l’avenir de tous, et pour notre propre avenir.  Si nous étions déjà condamné… Non nous ne l’étions pas, je refusais de le croire, de l’envisager, d’un penser même.

J’ai foi en moi, en mes capacités. Je sais ce que je vaux. Je ne suis peut-être pas la femme la plus forte du monde, mais je suis agile et rapide. Je sais me battre, j’ai appris. Je ne suis pas invincible, qui l’est ? Mais je ne suis pas dépourvue de talents, ni d’atouts. Son regard me fait comprendre qu’il n’est pas d’accord avec moi et ses paroles aussi. Peu importe, j’ai l’habitude. Les gens ne croient pas tout de suite en moi mais je sais leur prouver qu’ils ont tord et qu’ils auraient dû miser sur moi. Pas pour me flatter, je n’étais pas comme ça, mais pour leur montrer que quand on veut, on peut. C’était mon crédo. Je croyais en moi et c’était le plus important alors je lui répondais d’un haussement d’épaule.

Honnête, je réponds à ses questions. Je n’avais plus rien à cacher, puisqu’il connaissait ma double identité. Et s’il avait voulu me dénoncer il l’aurait déjà fait. Il m’aurait donner à manger à la presse contre un gros chèque. Or, j’étais ici, dans un endroit à l’abri, et avec mes blessures pansées. C’est un masqué comme moi. Je l’avais très vite deviné. En même temps, il m’avait sauvé la vie alors je ne pouvais que le savoir. Qui il est par contre, je l’ignorais et au fond cela n’avait pas d’importance. Il aidait les autres je n’avais pas d’en savoir plus et je ne fouinerai pas.  Les paroles s’envolent mais les mots restent. Tu m’as sauvé. Tu aurais pu me laisser me noyer. Tu étais seul et aussi utopiste que je puisse être, je sais que l’on peut pas sauver et épargner tout le monde. Nous sommes trop peu nombreux. Pour l’instant. Vampyre m’avait inspiré. Combien d’autres avaient été aussi inspirés par lui ? Si cela se trouvait c’était le cas à l’homme en face de moi. Il faudrait peut être des années avant de voir un vrai groupuscule de super-héros prendre vie, comme dans tous ses films et bds mais cela finirait par arriver. Et je serai la première à le rejoindre. Je n’abandonnerai pas par lâcheté et par peur de tomber. Quand on tombe, on se relève. C’est ce que la vie m’a apprise. C’est une chienne, mais on doit lui tenir tête et continuer encore et encore. Je suis plus entraînée que tu le penses. Et si ce n’est pas suffisant ? Alors je mourais sans regret parce que j’aurais fais au maximum ce que je pouvais pour les autres… Tu as fais des recherches sur moi. Tu sais que quand j’ai été au plus mal et sans espoir d’avenir brillant on m’a tendu la main. C’est la moindre des choses que de rendre la pareille. Et rien ne pourrait me faire changer d’avis. Même si on m’affirmait que ma dette était largement payée, cela n’avait pas d’importance. Dehors, il restait encore trop de personnes qui souffraient.




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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyVen 29 Mar - 21:44

La musique change. Percussions qui marquent le rythme. Voix de femme qui s’élève. Douce. Calme. Tranquille. La guitare accélère doucement. J’écoute la jeune femme. Elle secoue la tête. Elle est têtue. Gamine déjà devenue star. Danseuse de renom, et actrice de renom en devenir. J’ai l’impression de voir le trajet de ces enfants que l’on voue à la lumière et aux paillettes, mais qui ne s’en satisfont pas… Et qui, dans son cas à elle, comble le vide en elle par le danger, par le besoin d’aider ceux qui n’ont pas ce qu’elle a. La musique accélère. Je hausse les épaules, quand elle me renvoie à ma conscience et à mes convictions.


| Je suis mon instinct. Ma conception de la justice. Mais le monde ne changera pas. L’Union n’a pas apporté la paix. Elle n’a porté en elle que les germes de la prochaine guerre. Elle se passe chez nous, dans nos rues. Le monde n’ira pas mieux. Je ne suis pas un remède, je suis un symptôme. Comme vous l’êtes, vous aussi. |


La femme chante à s’en péter la voix maintenant et la guitare électrique balance son fracas avec une nouvelle accélération de la batterie. Tout cela au service de la voix. De sa pureté. Du rythme de son récit, et du récit en lui-même. J’ai toujours besoin d’un bruit de fond pour me concentrer sur quelque chose. Et même quand je suis en opérations dans la rue… C’est le bruit de mon coeur que j’entends dans les oreillettes de mon masque. De quoi battre la mesure de mes mouvements, de mes attaques et de mes pointes. Je n’avais pas envie de me justifier, quoiqu’il en soit. Je n’avais pas vraiment choisi ma voie. Celle-ci m’avait été imposée par la force des choses. Par ce bruit de la lame qui perfore la chair, qui tranche la vie dans le corps de ma femme et de l’enfant qu’elle portait. Imposée par le bruit des sanglots, des cris étouffés. Imposée par ce froid qui s’insinue dans mon corps depuis ces plaies en bas des côtes, sur l’abdomen.


La musique change. Percussion presque uniquement. Tambours de guerre. Musique électronique. En attente de l’entrée du personnage principal. Je pousse la jeune femme de questions. Elle me tutoie. Elle me considère comme son ami. A-t-elle seulement conscience de ce qu’un autre aurait pu lui faire, avec mes moyens et assez de sédatif ? Un an plus tôt, j’aidais Johannes à démanteler un réseau de trafiquants d’organes. Des gens qui buvaient un verre tranquillement, pour se réveiller douze heures plus tard un rein en moins, jetés au bord d’une route, sous un pont autoroutier, ou dans le fossé. C’était le viol de certains d’entre eux qui nous avaient mis sur la piste des trafiquants. Je plisse les yeux quand elle me parle de sa conviction très forte en la bonté humaine.



| Je n’ai rien à voir avec les autres. Je n’ai rien à voir avec vous. Vous ne m’avez pas vu foncer tête baissée dans une zone portuaire et subir le feu d’hélicoptères de combat. Vous avez eu de la chance que je sois là ; autrement, vous auriez été tuée. Et beaucoup d’autres l’ont été. Ce n’est pas un jeu. Ce n’est pas qu’une affaire de volonté. |


J’hésite. Je peux être plus dur, plus vrai. J’allais abandonner, quand je me disais que Johannes lui, n’aurait pas hésité. C’était lui Vampyr, pas moi.


| Ce n’est pas un jeu. Ca ne l’a jamais été. Vous pensez qu’il suffit de volonté. Mon … Entraîneur… Croyait en la puissance brute de la volonté. Il avait raison. Elle n’est pas suffisante. Vous avez de l’argent. De l’influence. Utilisez les pour faire changer les choses. Vous serez plus utile qu’à cogner des abrutis qui pensent qu’ils peuvent tout obtenir par la force ou par la peur. Servez vous de votre verve au service de l’émulation de vos semblables. Vous êtes douée, sans doute. Mais vous allez mourir. Et avant ça, vous souffrirez beaucoup. J’ai vu ce que les criminels de cette ville pouvaient faire. Est-ce que ça vous plairait de finir violée par une demie-douzaine de types, chacun y allant à l’envie, jusqu’à ce que le dernier ne vous tranche la gorge et ne vous rince l’intérieur à la javel -ou à l’acide- pour tenter bêtement de masquer leurs traces ? |


Soupir. Yeux sur mes pieds. Je m’emballais. Main qui cherche la sienne, en un geste de compréhension.


| Rentrez-chez vous, Mélusine. Vous êtes jeune. Vous pouvez emprunter une autre voie que celle qui vous amènera avant vos trente ans à vous vider de votre sang dans la merde d’une ruelle sordide. |
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Mélusine Kapoëm
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Métier officiel/officieux : Métier officiel J’ai commencé sur les planches d’un parquet, à assister un professeur de danse tout en passant des castings. Puis, il y a trois ans j’ai postulé pour une émission de danse avec des célébrités, sans trop y croire et finalement j'ai été prise. Cela fait trois saisons maintenant que j'y assiste, en plus des castings que je passe bien évidemment, des clips que je tourne etc. Et depuis peu, j’ai été contactée pour jouer dans un film. Autant vous dire, je ne m’ennuie pas ! Métier officieux j’aide les gens et j’essaye de faire d’Europolis une ville plus sûre et meilleure.

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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyVen 29 Mar - 22:17

Fais Pas Ci Fais Pas Ça

Fais Pas Ci Fais Pas Ça

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Je sais. Je sais ce qu’il essaye de faire. Je sais ce qu’il veut que je fasse. Et pourquoi il me dit tout cela. Il doit penser me connaître. Il doit s’imaginer m’avoir cerné. Mais il se trompait. Sur toute la ligne. Mais me battre à ce sujet serait futile. Un jour peut-être comprendra-t-il ? Un jour peut-être sortira t’il de ses ténèbres qui semblaient emplir son coeur et lui donner une vision aussi sinistre de la vie. J’imaginais qu’il avait dû souffrir, perdre des êtres chers pour porter un tel regard sur la vie. Il y avait deux types de personnes après tout : ceux qui décidaient de se relever et de faire mieux ; ceux qui se relevaient tout court. Il appartenait à la seconde catégorie. Et moi à la première. Nous n’étions pas si différents, même si nos visions elles, l’étaient, indubitablement. Parce que vous pensez que je joue ? Je ne suis pas stupide. Et si j’en suis un symptôme, je ferai tout pour devenir un remède. Je sais très bien ce que je risque. Et peut-être mourrais-je demain ? Mais au moins je n’aurais aucun regret aucun. Je n’aurais pas abandonné ce monde et toutes ses personnes encore innocentes. Vous voyez le mal là où je vois le bien. Vous voyez la mort là où je vois la vie. lui dis-je déterminée et sincère. Et si je dois finir violer alors que je finisse violer ! Si cela se trouve je sauverai assez de personnes, je ferai changer assez les mentalités pour que ce monde soit meilleur, ne serait-ce que plus d’hier et moins que demain. Je soupirais et ajoutais Je n’ai pas d’argent tu le penses. Mon banquier me déteste plus que quiconque. Je ne garde que l’essentiel pour vivre et je donne le reste. Intégralement. s’il était aussi doué en recherche qu’il le laissait penser, ça, il le savait déjà. Je sers la soupe, je distribue des sacs, des vivres, des sourires aux sans abris, sous l’œil scruteur des caméras avides d’images à sensations et de célébrité. Mélusine fait tout ce qu’elle peut pour attirer l’attention. Black Cat, elle, la captive, la fait s’emballer. On part bien plus du costume que de la femme qui le porte. Et pourtant ce n’est pas faute d’essayer. A combien d’œuvres caritatives avais-je reverser de belles sommes ? Combien de personnes avaient déjà reçu de ma main , de la nourriture, de l’eau, de quoi vivre ou plutôt survivre ? Je me servais de ma popularité, mais elle ne suffisait pas. Mon alias lui, se suffisait à lui même. Si tu penses que je vais finir en morceau alors entraînes moi. Rend moins plus forte, plus compétente. Concluais-je en le regardant droit dans les yeux.


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Torben Reiner
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MessageSujet: Re: Fais Pas Ci Fais Pas Ça   Fais Pas Ci Fais Pas Ça EmptyVen 29 Mar - 23:14

La musique change encore. Petits pincements de guitare. Je devrais prêter l’oreille pour entendre le reste. Je ne prête pas attention, car je suis tout entier tourné vers la jeune femme en face de moi. Naïve. Idéaliste. Déterminée. Elle a de la ressource, de l’intelligence, du courage. Je la respecte beaucoup, même si je n’en montre sans doute pas tellement. Je suis comme ça. Je ne peux pas lui donner de faux espoirs. Lui donner matière à réjouissances. Lui donner envie de continuer. Ca serait criminel. J’essaie de me convaincre moi-même que ce n’est pas une façon de me protèger moi-même, que ce n’est pas quelque chose qui pourrait laisser à penser que je suis entré dans un processus de victimisation ; je n’avais pas le monopole de la souffrance ni celui de l’implication personnelle.


Pourtant j’avais bien le sentiment d’être honnête quand je lui disais qu’elle était jeune, qu’elle avait un avenir, et d’autres leviers d’action. Je me frotte le menton, puis la moustache, quand elle me dit qu’elle ne jouait pas. Qu’elle voulait faire plus. Qu’elle s’impliquait déjà plus. Qu’elle n’abandonnait pas. Qu’elle ne mettait pas bas les armes, et qu’elle ne renoncerait pas non plus. Elle s’emporte, sincère et enflammée. C’est touchant, c’est inspirant.


Mais au fond, ça ne change rien.


J’écoute ce qu’elle dit sur tous les efforts qu’elle fait. Sur son costume qui fait plus parler d’elle que sa personne. Je fronce les sourcils, plus sérieux, plus sévère. Je me masse l’arête du nez, finalement, soupirant longuement, quand elle me demande de l’entraîner, et de la rendre plus forte.



| Alors, changes-en. Si ton costume ne te convient pas, c’est toi qui le choisit. C’es toi qui a voulu de ce cuir qui te colle au corps. Belle diversion, vraiment. Mais si tu te fais ramasser, t’es assurée que tous les salauds du coin te front passer un sale quart d’heure. |


Mais me voilà, qui réfléchis malgré moi. Et suis passé au tutoiement.


| En revanche si tu le gardes, tu dois en faire un vrai avantage. J’imagine qu’il peut marcher sur les filles, aussi. |


Je soupire à nouveau. Lui indique de me suivre, jusqu’au salon. Verre de whisky pour moi. Un seul, avant la reprise de l’entraînement. Et elle? Je l’interroge du regard.


| Je ne t’entrainerais pas. Je n’ai pas ça dans le sang. Je t’ai sauvée, parce que tu le méritais plus que d’autres. J’ai vu ce que tu as fait, sur ce phare. Il y en a peu qui l’auraient fait… Pas sans pouvoirs extraordinaires. Et tu étais là. Mais tu te bats pour un monde déjà mort. |


Je bois mon verre. Avale avec lenteur. Je ne lui dis pas ce que je sais, sur son père, ses amis. Sur ce passé qu’elle chérit tant.


| Je ne t’entrainerais pas. Continue de donner, et de travailler pour la communauté. C’est ça, le véritable héroïsme. Donner ce que l’on a, sans rien attendre en retour. Aller se battre, c’est réservé à ceux qui n’ont d’autre moyen d’expression que leurs poings. Toi, tu as du charisme, allié à l’intelligence. Tu es actrice, tu es inspirante. Sers toi de tes armes. |
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