Du champagne, du foie gras, une dinde et surtout la naissance d’un enfant, d’un fils : John.  

John commence officiellement les sports de combat, et plus particulièrement le Jiu-jitsu brésilien. Son père l’encourage dans cette pratique. Il est persuadé que ce sport permettra à son fils de se canaliser et d’apprendre à gérer la défaite.

John est un garçon très vif qui a besoin de se dépenser physiquement. Il pratique plusieurs sports : du Jiu-jitsu brésilien, du basket-ball, du baseball etc. John se passionne également pour l’informatique, les codages réseaux, la sécurité informatique etc.  

Depuis tout petit, John éprouve une grande admiration pour son père. Mais cette année-là son monde s’écroule. John rentre de l’école et surprend une conversation entre ses parents. Sa mère est en pleure. Le père de John avoue avoir eu une relation extra-conjugale, il pleure. Il demande à sa femme de le pardonner, il la supplie. John se précipite dans sa chambre. Son monde s’écroule.

 John commence à devenir violent.  Il a de plus en plus de mal à gérer sa colère et se renferme dans le sport et l’informatique. Ses fréquentations deviennent de moins en moins recommandables. Ses parents s’inquiètent pour lui, mais John refuse toute communication.
John devient désobligeant envers les filles de son établissement. Elles le méprisent et décident de lui donner une bonne leçon.

John commence à boire, à fumer, à faire la fête avec ses amis. Au cours d’une de ses fêtes, John rencontrera Émily, sa première petite amie. Emily est une jeune fille brillante et surtout amoureuse. John est tout ce qu’elle désire, il est beau, intelligent, sportif et surtout plus âgé qu’elle. Plusieurs mois plus tard, John l’aura complètement détruit.  

John décide d’intégrer l’armée afin de s’éloigner de sa famille, et plus particulièrement de son père. Ses aptitudes physiques et intellectuelles sont fortement approuvées par ses supérieurs. Il est un combattant hors pair. Il devient spécialiste en transmissions.  

L'armée décide d'intégrer John dans une toute nouvelle unité nommée les « fantômes ». Les fantômes ont tous une particularité, ils n'éprouvent aucun sentiment, aucun remords. John s'y sent à sa place. Il prend de plus en plus de plaisir à tuer ses ennemis. Ce qu'il préfère par-dessus tout c'est le combat rapproché.

Après plusieurs années passées dans l’unité des fantômes, John se perfectionnera également dans le maniement des armes et deviendra un excellent tireur d'élite.

En juillet 2043 l’opération « Götterdämmerung » marquera à jamais le militaire. Au cours de cette opération, John deviendra complètement fou lorsqu’une bombe nucléaire explosera. Il finira par se tirer une balle dans le genou.

Son genou le lâche. Les opérations et la rééducation ne lui permettront pas de reprendre le cours des choses. John reste malgré tout avide d’action. Il peine à se réadapter à la vie civile et suit différentes formations en logistique et en informatique. Il ne trouve aucun travail stable.

La sœur de John meurt. Il perd une des seules femmes qui a compté dans sa vie. John reprend contact avec son ancien capitaine et se met à braquer des fourgons blindés avec ses anciens camarades. Il retrouve enfin sa famille, ses frères d'armes.

John découvre que Laureen est vivante. Il lui propose de rencontrer les fantômes.
John peine à trouver du travail. Il est parfois employé en tant que consultant en sécurité informatique. Il aide parfois la police, parfois des particuliers afin d'arrondir ses fins de mois. Il n'arrive pas à trouver une boîte qui l'embaucherait à plein temps. John est trop instable pour ça. Il s'obstine à trouver un travail qui bouge, mais sa douleur revient toujours plus forte. Sa jambe le tiraille de jour en jour, et lui rappelle ce qu'il a perdu.
John devient de plus en plus dérangé. Le fait de se sentir restreint lui assombrit les idées. L'ancienne époque lui manque profondément. Il aspire à redevenir l'assassin redoutable qu'il était.
Le crépuscule des Dieux l'a anéanti, complètement anéanti. Il devient de plus en plus violent, de plus en plus fou, de plus en plus obsessionnel.   

Salut ! Moi c'est Laura mais appelez moi Lau'. J'ai connu le forum via   et je pense que ce forum à l’air    .
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 5/7.

Des cachets, des cachets et encore des cachets. Du whisky, du whisky et encore du whisky. Une douleur lancinante dans le genou, une douleur permanente. Et les souvenirs, toujours et encore des souvenirs, des putains de souvenirs. Alors il ne pense qu’à une chose, prendre ses putains de cachets, avec son putain de whisky.

Il pense à ce qu’il a fait dans le passé, de bien ou de mal. Il pense à son enfance, il pense à ses parents, à sa sœur. Il pense à son adolescence. Il pense à sa gloire passée. C’est dur. Dur car cette putain de douleur lui rappelle ce qu’il a perdu, lui rappelle chaque jour qu’il n’est plus ce qu’il était, qu’il n’est plus qui il était. Elle lui rappelle qu’il est vulnérable. Elle lui rappelle que malgré tous les efforts pour la faire disparaître, elle reviendra toujours, toujours plus forte, toujours plus intense, toujours plus pesante. Alors il se noie dans l’oubli le temps de quelques minutes, quelques heures, et ce jusqu’à l’étouffement.

Et dans la pénombre de la nuit, la douleur revient plus forte que jamais. Et des images jaillissent dans son esprit. Il revoit la guerre, il se revoit victorieux, triomphant. Mais d’un coup tout se mélange, et il se retrouve encore et toujours au crépuscule des Dieux. Sa tête le tiraille. Il gémit. Il ne comprend pas ce qui se passe. L’impression de devenir fou, l’impression de voir quelqu’un d’autre l’habiter. D’un coup il est trop tard. Son genou est en sang. Il a mal. Sa jambe gauche est complètement paralysée. Il lâche son arme. Il hurle. Il perd de plus en plus de sang. Sa vision devient floue. Le ciel s’obscurcit, il fait froid, il plonge.


John se réveille durement. Son genou lui fait mal. Il se le masse quelques minutes, prends un cachet, regarde l’heure sur son téléphone. Il est en retard. Quelqu’un toque à la porte. John soupire. La porte s’ouvre, une voix se fait entendre.

« Dépêches-toi John t’as pas reçu mon sms, ramène ton matos, il y a eu un braquage.  Ces connards ont réussis à neutraliser le système informatique de la banque afin d'effacer les preuves. Le chef a des questions à te poser».


John se lève enfin. Il s’habille. Il jette un coup d’œil à son téléphone. Son cellulaire affichait plusieurs messages, un de Dean et plusieurs de Tomas, son meilleur ami. John comprend vite que Tomas est impliqué dans ce braquage. Il doit détourner les preuves impliquant son meilleur ami.

« J’arrive Dean, deux secondes ».



Les deux coéquipiers arrivent à hauteur du lieu d’intervention. Le chef de service est sur place. John sait ce qu’il lui reste à faire. Ses aptitudes lui permettent de trafiquer les preuves pouvant relier le braquage à ses anciens camarades de guerre.

John s’ennuie. Il a besoin d’action. Son genou le lance, « foutu genou » pense-t-il. Il ouvre son ordinateur, le branche au serveur de la banque. Il camoufle les preuves. Il est bon. Il détourne le système. C'est simple, trop simple. La journée est longue, trop longue. John a besoin de souffler, de respirer.

Une fois sa journée terminée John décide de rendre visite à Tomas, il sait pertinemment que Tomas le suivra dans tous ses plans tordus. John a besoin de sensation, il a besoin de se sentir vivant, il a besoin de se sentir fort, comme avant. Il a déjà repéré sa cible, un homme ordinateur, sans famille, sans attache si ce n'est un chien.

Les deux amis préparent leurs matériels avant de prendre la route. John taquine Tomas sur ses couteaux, et Tomas plonge tête la première. Ils arrivent au bord d’un canal et aperçoivent la maison de leur proie.

Tandis que John repère l’habitat et télécharge les données concernant la maison, Tomas aiguise ses couteaux. Ils prennent soin de porter des gants ainsi que des sur-chaussures. Ils sonnent. La porte s’ouvre.  John envoie un premier coup de poing à l’homme. Tomas s’empresse aussitôt de pénétrer dans la maison et de couper l’homme au niveau son pied. Il le ligote à une chaise et laisse John s’occupé de lui, il sait que son tour viendra.
Les souvenirs rejaillissent. John prend son pied. Il a toujours été doué pour ça. John et Tomas commencent alors à couper sa chaire, puis, découper ses membres, un doigt par-ci, un orteil par-là. Ils s’amusent comme des fous. John se sent vivant. Il prend son pied. L’espace d’un instant John revivait sa gloire passée, il s'était sentit de nouveau puissant. Tomas s'était chargé de donner le dernier coup. Puis vînt l'heure d'effacer leurs traces. Les deux amis décidèrent de laisser le corps sur place, il fallait bien que leur oeuvre soit admirée de tous.

John déposa Tomas chez lui.

« Comme au bon vieux temps  » souffla John à Tomas, un sourire aux lèvres. « A la prochaine mon vieux  ».

John rentre chez lui. Mais à peine arrivé devant le palier de son appartement, il ne pense plus qu'a une chose : avaler ses putains de cachets, et dégommer sa putain de bouteille de whisky.

Ma célébrité

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Mon métier officiel

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Mon métier officieux

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Mon Alias

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Mon Groupe

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