Naissance de Kára. Comme toutes ses soeurs elle recevra l'éducation dûe aux gardiennes des dieux. Enfant turbulente et espiègle, elle donnera du fil à retordre à l'aînée qui l'a prise en charge.

Un poulain ailé lui est confié. Avoir la charge d'un autre être vivant la fait grandir, elle finira par comprendre l'importance de la discipline, de l'obéissance et de la loyauté. Elle nommera son nouveau compagnon Siegfried.

Jusqu'alors elle n'avait d'yeux que pour le combat, mais cette année-là son aînée l'aida à se découvrir une nouvelle passion : le travail du métal. Elle continuera bien entendu à s'entraîner pour la guerre, mais elle apprendra également à travailler le métal pour concevoir arme, armure, ustensiles utilitaires et même bijoux.

Année de la chute. Kára participe à sa première bataille à peine âgée de 19 ans. Déterminée à faire ses preuves elle se jettera à corps perdu dans la mêlée. Son manque d'expérience sur le terrain la poussera à prendre des risques irraisonnés et elle se retrouvera blessée. Sa monture, blessée également, la conduira loin de la bataille avant de rendre l'âme. Quelques heures plus tard le cri d'agonie de ses dieux souillera son esprit et brisera irrémédiablement son âme. Tant bien que mal elle prit la direction du Temple. Blessée et perdue en montagne, il lui faudra deux semaines pour atteindre sa destination. A son arrivée, elle ne vit rien d'autre que la destruction. Aucune trace de ses soeurs. Ce spectacle acheva de la plonger dans la folie.

Complètement perdue, dépossédée de sa famille et de son but, Kára arpentera l'Europe d'Est en Ouest en découvrant un monde qui jusque-là lui était inconnu, tourmentée par les voix de ses soeurs défuntes et le silence des dieux. Elle essaiera avec un succès mitigé de comprendre son nouvel environnement. Habitée par une folie sanguinaire, ses pérégrinations seront ponctuées de plusieurs meurtres.

Kára arrivera à Europolis au début de cette année après pas loin de trois ans à vagabonder à travers l'Europe. Sur place elle se procurera des faux papiers au nom de Diana Hornet, sa nouvelle idendité dans le monde des mortels. Ne sachant où aller et ne comprenant pas le milieu urbain, elle passera le premier mois à dépérir dans les rues enneigées. C'est un groupe de sans-abris qui la ramassera à moitié morte sur le bord d'un caniveau. Surprise de cet acte de bonté désintéressé Diana, de son nouveau nom, réalisera que tous les humains n'étaient pas mauvais. Elle passera quelques mois à squatter un entrepôt désaffecté avec ses nouveaux compagnons d'infortune. Elle passera du temps à découvrir la ville, à comprendre comment les choses fonctionnent.

Elle se décidera à revêtir sa vieille armure dont elle ne s'était jamais séparée pour s'en prendre à des malfrats de son secteur, sans oublier de les dépouiller. Une nuit elle massacrera quatre dealers en pleine transaction. Sur place elle trouva une grande quantité de drogue, mais surtout, une valise pleine de billets. Bien qu'elle ne s'intéressait que peu à ses compagnons sans-abris, son honneur lui commandait de leur rendre la pareille pour toute l'aide qui lui avait été fournie. Elle leur offrit donc la moitié de l'argent qu'elle avait dérobé et se servit de sa part pour louer un petit studio dans un quartier mal famé. Elle empruntera par la suite une grosse somme d'argent à un réseau mafieux pour investir dans une petite bijouterie qu'elle nommera sobrement "Hornet's Jewelry" pour mettre en pratique ses talents d'orfèvre.

Désormais bien installée à Europolis, Kára commencera également à traquer les anciens soldats responsables du Ragnarok en plus de ses meurtres habituels. La presse commencera à parler d'elle et l'affublera du sobriquet "Death Angel", surnom qu'elle trouve ridicule. Sa boutique aura son petit succès et elle commencera également à y vendre illégalement toute sorte d'armes blanches de sa confection dans une salle en sous-sol.

De fil en aiguille le sous-sol de sa boutique est devenu un petit marché noir, Kára y vend toujours ses créations, mais c'est également devenu un lieu d'achat-revente pour toute sorte d'ustensiles illégaux et d'objets volés. Le coin était devenu une enseigne assez prisée des voleurs, receleurs ou encore tueurs à gage. L'activité fonctionnait si bien qu'elle décida même d'embaucher quelques jeunes un peu paumé de son quartier pour l'aider à tenir ses deux commerces, estimant au passage effectuer une bonne action.  

Salut ! Moi c'est Matéo mais appelez moi bah Matéo ! Mais si vous insistez, appelez moi Prime ! J'ai connu le forum via un partenariat et je pense que le forum pète la classe.
Sur une échelle de présence de 1 à 7, je pense être présent(e) 4/7.

Même une vie entière à m'entraîner n'avait pu me préparer à une telle horreur. Les balles qui fusent avec un bruit assourdissant, mes sœurs qui chutent une à une, et le sang... tout ce sang... Mais je reste vaillante, épée en main sur le dos de ma fidèle monture je fauche, taille, tue. Détonation, Siegfried pousse un hennissement qui me laisse ressentir toute sa souffrance. Nouvelle détonation, cette fois c'est à moi de crier. Des points noirs me brouillent la vue, je panique, j'ai du mal à respirer. Siegfried s'envole à tire d'aile loin du champs de bataille. Je veux lui ordonner de faire demi-tour mais je suis trop faible pour le calmer. Il vole longtemps,  incapable de me tenir droite je suis étalée contre lui, je n'entends plus les bruits du combat. Ses battements d'ailes sont incertains, il faiblit, de l'écume sort de sa bouche, mais il continue. On survole une montagne. Il perd de l'altitude. On se retrouve en rase-motte. Il chute. L'atterrissage est violent, je dévale la montagne sur quelques mètres dans la neige avant d'être arrêtée douloureusement par un rocher. Je veux me lever, j'échoue, je tombe. Tout devient noir. Soudain, un cri strident résonne dans mon corps et me tire de ma torpeur. Douleur, panique, je hurle mais aucun son ne sort.

J'ouvre enfin les yeux et je fracasse mon réveil du poing. « Putain, Saloperie ! » Je prends le temps de reprendre mon souffle, de laisser mon cœur se calmer. J'essuie la sueur qui perle de mon front du revers de la main. Foutue technologie, pourquoi les humains ne se levaient pas avec le Soleil ? Je soupire. Je me redresse en grognant, j'ai mal au crâne. La gueule de bois, je crois que je ne m'y habituerai jamais. En me levant je fais tomber une bouteille vide qui va rouler sous ma table. Tant pis, elle restera là. En allant me préparer un café je parcours mon petit appart' du regard : des vêtements en vrac, de vieux emballages de pizza, des bouteilles vides, de la poussière, bref, le bordel. Je souris avec nostalgie en imaginant le hurlement que pousserait mon aînée si elle voyait ce laisser aller. Mon sourire s'efface vite, ça n'arrivera jamais de toute façon. Je me souviens le dégoût que m'avait inspiré la débauche humaine quand j'étais arrivée à Europolis. Ces humains négligents, sans la moindre discipline, qui ne pensent qu'à se saouler et à s'accoupler. Je n'aurais jamais cru me faire si vite à ce mode de vie. Finalement, il n'y avait pas de mal à ça, du moment que ça ne me détournais pas de mon but. Mon orteil tape douloureusement dans un truc. Je baisse les yeux pour trouver mon heaume doré maculé de sang qui traînait négligemment par terre. Merde je déconnais sévère là, avec la concierge qui s'amusait à entrer sans frapper. J'allais le ranger avec le reste de ma tenue, je le nettoierais plus tard. Je retourne à mon café encore brûlant et l'avale d'une traite en grimaçant, la souffrance ça réveille et ça fait oublier la gueule de bois. Fallait que je me bouge, j'avais coupé une tête hier et donc une prime à récupérer ce matin. L'idée de tuer pour quelqu'un d'autre me déplaisait au début. Ça n'allait pas avec mon code d'honneur, mais ça rapportait grave et j'avais encore une dette colossale à rembourser. De toute façon, je n'accepte que les contrats qui visent des ordures, pas question de basculer du côté des injustes.



Le sang appelle le sang. Enfin arrivée sur le balcon, je prends une pause pour reprendre mon souffle, éprouvée par la dangereuse escalade de l'immeuble dans la chaude nuit d'été. La justice passe par la vengeance. Je frissonne au contact de la main glaciale qui se pose sur mon épaule. Je me retourne pour faire face au mirage et le fait disparaître d'un geste de la main. Voilà ce qui arrivait quand je passais trop de temps sans faire couler le sang. En temps normal les âmes tourmentées de mes sœurs restent dans mes cauchemars, mais quand trop de temps passe sans que je fasse couler le sang elles viennent me murmurer à l'oreille quand je suis éveillée. Si je continue d'ignorer leurs suppliques, elles apparaissent sous la forme de cadavres ambulants et ensanglantés. Plus je les ignore, plus elles se font insistantes, à la fin les murmures finissent par devenir d'insupportables hurlements. Certains diraient que ce sont juste des hallucinations, mais c'est bien plus que ça. Après le Ragnarök mon corps est devenu le réceptacle des âmes de mes sœurs défuntes. Quand je m'égare de ma mission sacrée, elles se manifestent pour me montrer la voie. Le problème, c'est que leur façon de faire est des plus dérangeantes, en particulier ce soir, assoiffées qu'elles étaient après presque deux mois de jeûne. Mais cette nuit mes sœurs dégusteront un met particulièrement raffiné. Crevant de chaud, je baisse la cagoule noire qui recouvre mon nez et ma bouche. Dernièrement j'avais appris une leçon très importante : la chasse et la guerre sont des activités très différentes. Mon armure d'or et d'acier est très utile pour mener des combats frontaux, mais il est difficile de se faire discret avec ce métal brillant et cliquetant. D'autant plus que maintenant les gens peuvent reconnaître "Death Angel" – faudra que je bute l'abruti qui m'a baptisée comme ça. Je me suis alors procurée une tenue plus adaptée à la chasse, complètement noire à l'exception des ailes dorées – similaires à celles gravées sur mon plastron – brodées sur les épaules. Je gagne ainsi en mobilité et en discrétion. Kára, avance. « Oui oui ça va... on y va. » La pause est terminée, j'entre à pas feutrés dans l'appartement par la baie vitrée laissée ouverte dans une vaine tentative d'atténuer la chaleur suffocante.

Je m'attendais à trouver ma proie endormie, mais au lieu de ça l'homme était assis dans le noir devant une petite table un verre de whisky à la main. Sans un bruit je me glisse dans son dos, il pue la sueur et l'alcool. Plus je me rapproche de lui et plus la soif de sang se fait sentir, mes tempes battent, un voile rouge obscurcit ma vision, j'ai envie de me jeter sur lui et pour le saigner comme un pourceau. Je me fais violence pour me contrôler. Pas tout de suite, respire, il saignera, ça viendra. Je me colle à son dossier et le force à respirer dans un mouchoir imbibé d'un produit que je ne connais pas mais dont on m'a assuré l'efficacité. Ça marche, il s'endort. J'ouvre mon sac pour en sortir de quoi l'attacher à sa chaise.

Il se réveille après quelque minutes. J'ai son verre à la main, je le salue en souriant « Bonsoir Tony. » Il grogne, il ne semble pas effrayé. « Tu as contribué au Ragnarök, au massacre des dieux et de leurs gardiennes, cette nuit est celle de ton châtiment. » Un silence pendant lequel il me regarde en clignant des yeux. « La vache ! J'pensais que vous étiez toutes mortes ! » Il éclate d'un rire amer. « Mais peu importe... Si tu voulais m'faire peur petite, c'est raté. Ça fait longtemps que je crains plus la mort. » Non. Non non non ! C'est encore un de ces résignés blasés ! Ça ne va pas, il n'a pas peur. Il doit se repentir, il doit pleurer, il doit souffrir. Le sang appelle le sang. Je prends une grande respiration. « Oh... tu vas mourir, ne t'inquiète pas. Mais pas tout de suite. » Je me balade d'un pas léger dans la pièce en prenant quelques gorgées de whisky avant de balancer le verre en grimaçant. « Pouah... dégueulasse ton truc ! » Il hausse les épaules. « Eh, j'ai déjà vu des trucs comme ça ! Comment ça marche ? » Je commence à trafiquer la petite enceinte en appuyant au hasard sur les boutons. J'allume accidentellement la musique, ça me fait sursauter. J'y comprends rien à leurs engins high-tech ! Je me tourne vers lui, toujours en souriant. « Les humains font beaucoup de trucs pourris, mais votre musique... ah, c'est transcendant ! » Kára, DU SANG ! « Roh mais oui ça arrive, on se calme ! » L'ancien soldat me regarde comme si j'étais folle. Je m’assois sur le rebord de la table à côté de lui. « Bon, trêve de mondanités. Je t'offre une chance de te faire pardonner une partie de tes crimes. » Je sors un couteau de son étui et viens caresser sa gorge du bout de la lame. Mes sœurs me montrent des images du couteau qui s'enfonce dans sa gorge, je ferme les yeux quelques instants pour lutter contre cette pulsion. « Dis moi quelque chose sur les Fantômes, si ça me convient je te tue, autrement... on s'amusera un peu. » Il hausse les sourcils, visiblement surpris. « Euh bah... c'est des malades qui font péter des trucs... » Je lève les yeux au ciel et je soupire bruyamment. « Dis moi quelque chose que je ne sais pas enfin ! » « Mais je sais que ça moi ! J'ai rien à voir avec eux j'les connais pas ! » C'est le troisième type que j'interroge depuis que j'ai entendu le mot Fantôme pour la première fois et toujours le même discours, jamais la moindre piste, ça commence à me lasser. Je vais monter le son de la musique – il ne faudrait quand même pas faire peur aux voisins – puis je vais m'installer à califourchon sur ses genoux pour lui murmurer à l'oreille. « Tant pis pour toi alors, maintenant on va jouer. » Des fantômes de valkyries le regardent avec avidité, certaines s'agrippent à moi pour me murmurer à l'oreille les meilleurs façon de le punir. Dommage qu'il ne puisse les voir. Il déglutit bruyamment et commence à s'agiter. Enfin, je peux enfin ressentir sa peur.

Ma célébrité

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Tatiana Maslany <span class="Gp_Battle"> ♦ <a href="/u55"><span class="Gp_Battle">Diana Hornet</span></a></span>

Mon métier officiel

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Bijoutière <span class="Gp_Battle"> ♦ <a href="/u55"><span class="Gp_Battle">Diana Hornet</span></a></span>

Mon métier officieux

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Commerçante sur le marché noir, tueuse à gage <span class="Gp_Battle"> ♦ <a href="/u55"><span class="Gp_Battle">Death Angel (alias), Kára (vrai nom)</span></a></span>

Mon Alias

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Death Angel (alias), Kára (vrai nom) <span class="Gp_Battle"> ♦ <a href="/u55"><span class="Gp_Battle">Diana Hornet</span></a></span> (<a href="Ne rien mettre ici. L ajout se fera par les modos du forum">Avis de recherche</a></span>

Mon Groupe

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