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 You're killing me slow • Jay Irons
Sera Nearim
Sera Nearim
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Métier officiel/officieux : Doctorante en biochimie toxicologique & Serveuse chez Starbucks à temps partiel.

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MessageSujet: You're killing me slow • Jay Irons   You're killing me slow • Jay Irons EmptyMer 22 Mai - 22:36

You're killing me slow
Jay & Sera
You're a poison and I know that is the truth. All my friends think you're vicious and they say you're suspicious

You keep dreaming and dark scheming.

La tour était gigantesque, parsemées de larges baies vitrées propres qui renfermaient des bureaux austères et des machines à café aux buts tout aussi lucratifs que les nombreux mails et courriers envoyés dans la journée. Il ne faisait pas chaud, le vent était agressif, les nuages gris qui flottaient dans le ciel menaçaient d'éclater en gerbes de pluie à tout moment et les lumières des lampadaires ne rendaient pas la rue plus rassurante. En plein jour le quartier devait probablement fourmiller de monde qui faisait des allers et retours d'un bloc à l'autre, mais une fois les travailleurs rentrés chez eux Victory District n'avait plus rien de vivant. Tout était vide, sombre et silencieux. Et au milieu de tout ça, assise sur le banc de l'arrêt de bus en face de l'immense bâtiment qu'elle scannait du regard, Sera attendait. Elle savait comment ça allait se passer. Ce petit branleur qui avait à peine vingt-cinq ans allait débarquer dans son véhicule avec chauffeur, il lui filerait un sac de fast-food quelconque dans lequel il y aurait tout ce dont elle avait besoin pour tenir au moins la semaine en échange d'une liasse de billets, et il repartirait, probablement avec une remarque sexiste ou raciste, voir les deux en même temps. Tout cela n'avait que très peu d'importance pour la jeune femme qui avait clairement établi ses priorités.

Elvis, puisque c'est comme ça que le petit bourge se faisait appeler, vendait cher, mais il vendait de la qualité. Elle payait plus que si elle ramassait un sachet au petit dealer de quartier mais les effets étaient tels que la dépendance s'élargissait dans le temps. Elle avait toujours autant envie, mais une dose lui suffisait plus longtemps qu'avec une autre merde coupée avec des substances inutiles. Souvent, il lui arrivait de penser à tout le désastre que serait sa vie si elle se faisait un jour attraper par la police. Et puis elle repensait à ses années au laboratoire, aux souffrances qu'elle avait endurées, et elle déculpabilisait. Elle avait essayé de se sevrer, mais elle en avait été incapable. Pendant sept longues années son sang avait été intoxiqué de médicaments à la composition mystérieuse, à forte dose, et aujourd'hui elle était tout bonnement incapable de s'échapper de tout ça. Elle en avait perdu l'envie, aussi. Ses pouvoirs lui filaient des migraines et des angoisses qu'elle ne contrôlait que de cette façon, parce qu'on lui avait toujours appris à faire de cette façon, et le manque des médicaments ne se calmaient que comme ça. Son père était retourné en Israël sous ordre militaire et elle était seule à gérer cette vie malheureuse qu'elle gérait derrière l'image si pure qu'elle entretenait. Le petit travail au starbuck n'était qu'un complément pour justement s'offrir les drogues qui la comblaient, ses études en biochimie toxicologique étaient purement égoïstes puisqu'elles ne servaient qu'à assouvir cette soif de connaissance quand aux limites des modifications du corps humains lorsqu'il est exposé aux drogues qu'on ne trouve pas sur le marché. Elle étudiait pour sa propre condition dans l'espoir de l'arrêter un jour. De comprendre ce qui formait ces "capacités" uniques en elle et comment les supprimer définitivement.

Des phares illuminèrent le bout de la roue tandis qu'un doux ronronnement de moteur s'approchait. La voiture, luxueuse, noire, aux vitres teintées, s'approcha de l'arrêt de bus. Sera se leva et s'approcha du bord du trottoir, suivant le véhicule du regard. Elle l'avait vu tellement de fois qu'elle en avait l'habitude, maintenant. La vitre arrière se baissa, laissant apparaître un jeune homme très mignon, blond aux yeux bleus, le sourire étincelant. Trop parfait pour être vrai. "Bonsoir mademoiselle." dit-il d'une voix sérieuse. Un blanc s'installa entre eux, tandis qu'ils se regardaient avec un air sérieux... Puis ils se mirent à rire en même temps et Sera se pencha pour lui claquer une bise sur la joue. "Comment ça va ? T'es en retard, sérieux, ça fait vingt minutes que je poireaute." lui reprocha-t-elle. Pas de quoi ternir le sourire colgate du petit prince. "J'ai fais ce que j'ai pu, tu m'as tiré de soirée..." Sera tira une légère grimace désolée. "Désolée... T'aurais du me le dire, ça aurait pu attendre demain." "Et puis quoi encore ? Je fais pas attendre ma petite San. T'as de la monnaie ? Sinon je te fais créd..." "J'ai de la monnaie." le coupa-t-elle. Il lui tendit le sac en papier de chez Burger King et elle y plongea son regard avec un sourire en coin. "Une snackbox chicken fries et un sprite ?" Genre, vraiment. Il n'avait pas juste récupéré un vieux sac, il était passé au drive pour lui prendre à manger. Alors bien évidemment, sous les serviettes elle savait qu'il y avait les petits sachets diverses qu'elle prenait toujours, mais l'attention était touchante. "Je te connais, je sais que t'aimes pas cuisiner, surtout quand tu... Enfin, quand ça fait longtemps, quoi. Je suis sûr que t'as rien mangé ! Alors ce soir tu avales ça avant de te coucher, d'accord ?" Elle lui sourit, presque tendrement. Elvis n'était pas un ami. Il était parfois un plan cul, parfois juste son dealer, parfois un connard qu'elle ne pouvait plus supporter. Ce soir, il était particulièrement mignon, et elle savait qu'il l'aimait bien. Sera posa son sac de nourriture par terre et fouilla dans son sac à main pour en sortir un livre. "Le retour des communs : la crise de l’idéologie propriétaire. Recopie pas mot pour mot ce bouquin dans tes dissertations, d'accord ?" le taquina-t-elle en lui tendant le bouquin. Evidemment, cachés dans quelques pages du bouquin, quelques billets servaient de marque-page en attendant d'être récupérés. Le jeune homme attrapa la main de Sera avant qu'elle ne la retire de la vitre et y déposa un baiser sur le dos. Il planta son regard dans celui de l’israélienne. "Je te ramène ? Tu vas pas rentrer toute seule à cette heure-ci..." proposa-t-il. Sauf que Sera n'était pas dupe. Il voulait coucher avec elle et c'était légitime, il lui arrivait souvent de dire oui, mais pas ce soir. Elle voulait rentrer, prendre sa dose et se morfondre dans son lit jusqu'au matin. "Pas ce soir. J'ai eu une longue journée. Je t'appelle dans la semaine si tu veux." Elvis sembla un peu déçu mais n'insista pas et lui relâcha le bras. Sera avait pourtant presque une bonne heure de marche pour rentrer chez elle, mais ce n'était pas important. Elvis lui souhaita une bonne nuit et referma la vitre de sa voiture tandis que Sera serrait légèrement son sac Burger King contre elle en suivant la voiture qui s'éloignait du regard.

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Jay Irons
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MessageSujet: Re: You're killing me slow • Jay Irons   You're killing me slow • Jay Irons EmptyJeu 23 Mai - 23:33

I try to save you !
feat Sera Nearim
Convaincre Sera de laissé tomber la drogue était un combat de longue haleine. Pour chaque petit pas en avant, j'avais l'impression de faire quatre grands en arrière. Avancer tout en reculant constamment. C'était comme faire du saut à l'élastique, on saute dans le vide mais l'élastique nous ramènera toujours au point de départ. J'avais fais de multiple tentative pour sevrer mon amie mais sans réels succès ni franche conviction de sa part. Je savais que cela "l'aider" pour apaiser les effets négatifs de ses "pouvoirs". Cependant, c'était un sujet qu'elle préférait évité. Tout ce que je savais c'est qu'elle avait fait partie de l'un des ces nombreux programmes expérimentaux sur des ados pour leur "administrer" des capacités hors normes. Une seule et unique fois, j'avais été témoin de l'utilisation de ses dons, lorsqu'elle avait rendu muet à distance la musique provenant d'un smartphone en salle de révision. D'après moi, et les connaissances que je commence à acquérir grâce à mes études, les drogues ingérées par Sera ne faisait que lui donner une sensation de bien-être sans réellement réduire la douleur. Malheureusement, j'avais énormément de mal à la convaincre de chercher un autre "traitement" et des fois j'aurais aimé avoir de l'aide.

Et c'est certainement pour ça, que je courais sur le toit de l'un des immeubles totalement vitrés de Victory District aux alentours de minuit en gardant un SUV noir dans mon champ de vision. L'avantage d'évoluer sur les toits c'était que de là haut, les virages n'existaient pas et c'est ce qui me permis d'arriver à destination avant le véhicule aux vitres teintées. Me postant de sorte à pouvoir tout voir et tout entendre, je pose mon regard sur la jeune femme assise à l'arrêt de bus. Les pneus crissèrent légèrement sur le bitume, la fenêtre arrière droite se baissa pour dévoiler un de ces fils à papa qui se prennent pour de véritables petits princes. Ce genre de mecs me donne envie de vomir ou de leur faire bouffer leur pognon jusqu'à ce qu'ils s'étouffent avec. Le bourge tend un sachet en papier à Sera avant qu'elle ne lui donne un livre, certainement pas pour qu'il étudie, en échange. Une fois le troc effectué, Sera se lève pour s'éloigner et la vitre du blondinet remonte. C'est à ce moment précis que je décide d'intervenir.

Je décoche deux flèches, simultanément, qui viennent crever les deux pneus avant du véhicule avant que je ne saute de mon perchoir. Me réceptionnant sur le toit du SUV je fracasse la vitre du toit panoramique et attrape le "petit prince" par le col de sa chemise avant de l'éjecter de la voiture. Lorsque le chauffeur ouvre la portière, je me laisse tomber à bas de la voiture et lui reclaque la portière en pleine tête, cassant net son nez dans un craquement sourd et dégoutant. Reportant mon attention sur le blondinet, je souris en le voyant se mettre en garde. Enchaînant droite et uppercut, je le maitrise rapidement avant de le plaquer brutalement sur le capot de sa voiture de luxe pour le menacer en le regardant droit dans les yeux.

"La prochaine fois que tu remets les pieds ici avec l'objectif de rependre ta merde dans les rues, c'est dans les couilles que je te la plante !"


Ma voix modifiée raisonne gravement dans ses tympans pendant que j'illustre mes propos en plantant une flèche à quelques millimètres de son entre-jambe. Je ne prends même pas la peine de le regarder prendre ses jambes à son cou et préfère attraper le reste de sa drogue encore présente dans sa voiture. Sortant un briquet, j'y mets le feu puis balance le tout dans une poubelle non loin de l'arrêt de bus. Ce n'est qu'après cela que je pose mes yeux sur Sera qui observe la scène de beaucoup plus loin.
☾ anesidora
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